Allanblackia floribunda est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Clusiaceae. C'est un arbredioïque à feuilles charnues et persistantes trouvé en Afrique tropicale.
Taxonomie
Le nom Allanblackia fait référence à Allan Black(en), un botaniste écossais du XIXe siècle qui a été le premier conservateur des jardins botaniques royaux de Kew. floribunda décrit la floraison abondante de cette espèce[3].
Description
Allanblackia floribunda peut mesurer jusqu'à 30 m de haut[4],[5].
Ses fleurs roses et rouges sont très odorantes[6].
Il produit de gros fruits pouvant atteindre les 45 cm de long pour 15 cm de large[4]. La floraison a lieu de septembre à février, ses fruits se développent lentement[3].
Allanblackia floribunda est aussi utilisé comme bois de construction, il est bien adapté à une utilisation dans des conditions humides comme les ports ou les ponts.[réf. nécessaire]
Le bois est dit résistant aux termites, mais sans durabilité particulière. Il est assez facile à travailler avec de bonnes finitions, mais il a une faible importance commerciale même s'il est apparu sur le marché au Libéria comme « lacewood »[5].
Médecine
Il a été longtemps utilisé en médecine traditionnelle africaine pour traiter l'hypertension[6].
Certaines études[7] ont montré les vertus médicinales de l’Allanblackia floribunda. Des décoctions de l'écorce pourraient être efficaces pour le traitement de maladies telles que l'hypertension ou la dysenterie.
Il a également été démontré que le tourteau d'A. floribunda possédaient des propriétés anti-oxydantes ayant un effet sur le niveau de glucose dans le sang[8].
Liste des variétés
Selon Tropicos (7 août 2017)[9] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
variété Allanblackia floribunda var. gabonensis Pellegr.
variété Allanblackia floribunda var. kisonghi Pieraets
↑ a et b(en) « Allanblackia floribunda », sur africanplantdatabase.ch, Conservatoire et Jardin botaniques & South African National Biodiversity Institute (consulté en ).
↑ ab et c(en) Danielle C. Bilanda, Théophile Dimo, Paul D. Dzeufiet Djomeni, N.M. Bella, Oumarou B. F. Aboubakar, Télesphore B. Nguelefack, Paul V. Tan et Pierre Kamtchouing, « Antihypertensive and antioxidant effects of Allanblackia floribunda Oliv. (Clusiaceae) aqueous extract in alcohol- and sucrose-induced hypertensive rats », Journal of Ethnopharmacology, vol. 128, no 3, , p. 634-640 (PMID20193752, DOI10.1016/j.jep.2010.02.025).
↑(en) Thaddée Boudjeko, Rosette Megnekou, Alice Louise Woguia et Francine Mediesse Kegne, « Antioxidant and immunomodulatory properties of polysaccharides from Allanblackia floribunda Oliv. stem bark and Chromolaena odorata (L.) King and H.E. Robins leaves », BioMed Central (BMC) Research Notes, vol. 8, (ISSN1756-0500, PMID26651330, PMCID4673734, DOI10.1186/s13104-015-1703-x, lire en ligne, consulté en ).
↑(en) Thaddée Boudjeko, Judith Emery Kanemoto Ngomoyogoli, Alice Louise Woguia et Nicolas Njintang Yanou, « Partial characterization, antioxidative properties and hypolipidemic effects of oilseed cake of Allanblackia floribunda and Jatropha curcas », BioMed Central (BMC) Complementary and Alternative Medicine, vol. 13, , p. 352 (ISSN1472-6882, PMID24330337, PMCID3923274, DOI10.1186/1472-6882-13-352, lire en ligne, consulté en ).
[Eyog Matig et al. 2006] O. Eyog Matig, O. Ndoye, J. Kengue et A. Awono, « Allanblackia floribunda Oliv. », dans Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI, , XIV-204 p. (lire en ligne [PDF] sur doc-developpement-durable.org), p. 77-78.
[Heckel 1899] Édouard Heckel, « Sur les graines de l'Allanblackia floribunda Oliv. et sur le beurre de Bouandja qu'elles contiennent » (séance du 13 février 1899), Comptes-rendus de l'Académie des sciences, t. 128, , p. 460-462 (lire en ligne [sur gallica]).