De par sa forme, d'abord escaliers au sud-ouest reliés à une boucle au nord-est, elle possède plusieurs accès et donne sur plusieurs rues adjacentes par de courts embranchements : rue Laënnec au sud-ouest, rues Volney et Victor-de-Laprade au nord, rue Guillaume-Paradin au nord-est et en contre-haut de la station de métro Laënnec à laquelle elle sert de parvis et montée Chaussagne à l'est. En son centre se trouve le square Lafont.
La station Laënnec du métro, donnant sur l'extérieur et le début de l'allée Adolphe-Lafont.
Vue extérieure de la station de métro. L'espace entre les deux immeubles, le premier au toit semi-cylindrique et celui situé à l'arrière correspond à l'allée.
Odonymie
La rue porte le nom de l'industriel Adolphe Lafont (1870-1952), qui donna son nom à l'entreprise Adolphe Lafont, société spécialisée en vêtements professionnels, dont le grand-père, Louis Lafont inventa la salopette en 1844. C'est cette fameuse salopette Lafont qui fut popularisée par le comique Coluche qui arbora pour la première fois en 1974, un modèle à rayures bleues et blanches[1].
L'opération d'urbanisme autour de l'allée date de l'élaboration de la station de métro, œuvre de Dominique Bérard. Comme le constate le concepteur de la ligne D du métro, René Waldmann (1930-2017), la station s'ouvre en souterrain côté nord et au sud, « en plein jour, sur un vaste talus », qui n'est encore à l'époque de l'ouverture du tronçon oriental de la ligne en décembre 1992, qu'un terrain « où s'ébattaient les amateurs de motocross »[2].
C'est une voie nouvelle, un « mail piétonnier qui dessert la ZAC Ambroise-Paré », qui se voit attribuer le nom de « allée Henri-Adolphe-Lafont »[3] ou plus simplement « allée Adolphe-Lafont », par délibération du conseil municipal du [3].
Le projet de création de cette Zone d'aménagement concerté est signé le 16 juillet 1990, et a pour but de créer un nouveau quartier d'habitat, avec l'« aménagement d'un mail piétonnier reliant la station de métro au boulevard Ambroise Paré et de deux places publiques »[4]. Pour autant, les différents éléments administratifs préparatoires datent, pour les premiers, de 1987[5]. En raison de difficultés de commercialisation des lots, le projet est modifié en mai 1994[4].
Description
Les immeubles bordant l'allée et ses embranchements sont officiellement situés aux numéros 79 à 85 de la rue Laënnec, comprenant les numéros 79 et 85 de part et d'autre de l'escalier qui rejoint la rue Laënnec, puis en montant, l'accès à l'esplanade centrale où se trouve le square Lafont présente côté nord les numéros 81 A à D, et au sud, les numéros 83 A à D. Aucun lieu n'a pour adresse officielle « allée Adolphe-Lafont ».
Les escaliers vers la rue Laënnec sont au centre de la photo. À droite, le numéro 81 A, rue Laënnec.
Les escaliers vers la montée Chaussagne, entre les numéros 83 B et C.
Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Bernoux Cumin et Masson, , 500 p.
Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN2-911491-57-2, BNF39047787)
Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN2-7171-0808-4)
Marion Foras et Marie Hilaire, Zones d'aménagement concerté (Zac) 1950-2012, La métropole du Grand Lyon, , 212 p. (lire en ligne)
Marion Foras, Muriel Berger, Caroline Michaud et Marie Hilaire, Zones d'aménagement concerté (ZAC) suivi opérationnel 1950-2015 Lyon, La métropole du Grand Lyon, , 205 p. (lire en ligne)