Son atelier en outre a réalisé de nombreux vitraux représentant le travail à la mine (la principale source de notoriété) et a également étendu ses activités à la décoration et l'agencement d'intérieurs privés.
Biographie
Jeunesse et famille
Alfred Jules Louis Deligny naît en octobre 1865 à Lille, enfant naturel de Céline Charlotte Deligny, repasseuse[1]. De même que sa sœur aînée, née un an avant lui, il est légitimé en décembre par le mariage de sa mère avec Jean Baptiste Alfred Labille, employé de commerce, dont il prend le patronyme[2].
En 1886, devenu ajusteur, Alfred Labille s'engage dans l'armée pour une durée de cinq ans[3]. En 1895, il épouse à Lille Zoé Eugénie Clotilde Minet, institutrice[4]. Il est alors comptable. En 1926, le couple est établi au 19, boulevard Carnot à Lille[5].
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Alfred Labille est actif de 1902 à 1930 et est présent à l'exposition universelle de 1911 à Turin[6]. À en croire une correspondance de 1927 ici produite, il concourt aussi à l'exposition de Monaco (1920) [7] et à l'exposition internationale d'architecture du bâtiment et des industries connexes de Gand (1921)[8].
P. Seiler (1910-1922) est son collaborateur de 1910 à 1922.
Avant 1925, Labille est associé à Pierre Bertrand, et la signature de leurs travaux est commune. La succession semble intervenir entre 1925 et 1930.
En 1932, on trouve une série de vitraux signés « Bertrand et Auger, Lille » dans l'église Sainte-Croix de Migné-Auxances,Inscrite MH (2014)[11],[12]. Selon le référentiel de l'État, le vitrailliste est actif en 1946[13].
Immeuble d'habitation du pharmacien Émile Bartier à Armentières (aujourd'hui 1 bis, rue du Président-Kennedy) : verrières des ouvertures éclairant la cage d'escalier
Photothèque 1
Hôtel de ville de Bruay-en-Artois, 1929, Inscrit MH (2009)
Photothèque 2
Hôtel de ville d'Aniche (1924)[19], de Lens et de Liévin
↑Conseil municipal, Séance du dimanche 19 octobre 1924 : Marché pour la réfection des vitraux des bains lillois., Lille, coll. « archives municipales », (lire en ligne), p. 4184.
↑« L'hôtel de ville et la cité des électriciens bientôt classés », La voix du nord, (lire en ligne).
↑Didier Margerin, « À l’occasion de la fête des Verriers, à Aniche, les vitraux de l’hôtel de ville fêtent leurs 90 ans », La voix du Nord, (lire en ligne).