Alfred Decaen naît à Paris en 1820, fils de Jean Charles Denis Decaen (? - † avant 1851[3]), contrôleur du matériel et de l'habillement aux écuries du Roi, et d'Antoinette Élisabeth Danet (ca 1790 - †1874[4]). Il entre à l’école des Beaux-Arts en 1842. Il est l'élève de Michel Martin Drolling et d'Auguste Couder[5]. En 1857, il effectue un voyage en Algérie, d'où il sortira plusieurs toiles de style orientaliste. Decaen appartient au courant artistique académique, il a peint des scènes historiques, militaires, et c’est aussi un peintre animalier, représentant notamment de nombreuses scènes de chasse.
En 1871, il participe à la conception de la suite Binant[6].
Decaen meurt à Paris le . Ses obsèques furent célébrées le surlendemain à Paris, en l'église de la Trinité[7].
Œuvres
Sainte Marie l’Égyptienne (1846)
Entre Charybde et Scylla
Le Sincère, étalon (1848)
Saint Louis prisonnier à Péronne
Un intérieur avec des chiens (1849)
Départ de chasse
Déjeuner sur l’herbe
Hallali de cerf (1851)
Stoppel et Gipsy, étude de chiens (1852)
Le Général duc de M…, commandant la 19e division militaire, parcourt les campagnes du Cher, et passe à son château de Meillan ; portraits équestres (1863)
Expédition de Kabylie. Prise de Tiguert Hala, par la division du général baron Renault, le (1859)
Aimery de Rochechouart-Mortemart, à la tête de trente chevaliers et écuyers de renom, défait soixante-dix Anglais, chevaliers et gens de pied, qui, sortis de Verteuil, sur la Charente, s’étaient vantés d’aller piller une église (1861)
Le Maréchal comte Randon reçoit la soumission des tribus de la grande Kabylie et dirige les travaux de construction du fort Napoléon (musée de Grenoble)
Le duc de Vivonne au passage du Rhin ; (1863)
Cavaliers arabes (1863)
Le Prince impérial, sortant de Bagatelle, escorté par les spahis de la garde (1864)
Zouaves après le combat, bords du Sebaoü ; Kabylie (1865)
La Mort du maréchal de Berwick, duc de Fitzjames, au siège de Philisbourg, le (1866), musée Anne-de-Beaujeu de Moulins
L’Artillerie de la garde impériale à Solférino (1867)
Revue passée dans la plaine de Longchamps par LL. MM. L’empereur des Français et l’empereur d’Autriche, le (1868)
Napoléon et François-Joseph passent une revue à Longchamp, le , Musée d’Orsay
Sonneur à cheval pendant une chasse à courre
Le Chien de l’officier (1868)
Veneurs remettant les chiens à la voie
Combats de guerriers arabes (vers 1868)
Le Valet de chiens au relais
Ambulance de la Presse à Joinville pendant le siège de Paris (1870-1871), avec Jacques Guiaud
Mgr de Dreux-Brézé remettant les reliques dans le reliquaire de Bourbon, 282 cm x 182 cm (1872), chapelle des Reliques de l'église Saint-Georges de Bourbon-l'Archambault, classé au titre d'objet[8].
Shooting Luncheon at the Great Wood Sudbourne (1876), Orford Town Hall, Suffolk, Angleterre[9]
Tenues de cuirassiers et de dragons, peintures à l'huile (1885-1886)[10]
↑Archives Nationales, Minutes et répertoire du notaire Paul-Charles Delapalme, réf: MC/ET/L/1229
prorogation, délai de paiement de maison , 28000 f, Paris, intervenant : Danet Antoinette, Élisabeth, "veuve de Jean Charles Denis Decaen, contrôleur du matériel et de l'habillement aux écuries du Roi", rue du Faubourg-Saint-Antoine, no 29. Minute du 5 septembre 1851
↑« 36 épisodes du siège de Paris : l'énigme de la suite Binant », In: Le Bulletin de l'antiquaire, du brocanteur et des galeries, n° 698, janvier 2020, pp. 16-18.
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, 1882-1885.