Alexandre Alexandrovitch Prokhorenko (en russe : Александр Александрович Прохоренко), né le à Gorodki, et mort au combat le à 25 ans à Palmyre, est un officier de l'armée russe des forces spéciales de renseignement.
Biographie
Alexandre Prokhorenko est né le à Gorodki[1]. Il est élève dans l'école de son village natal[réf. souhaitée]. Après avoir été diplômé d'une école d'ingénierie de défense antimissile antiaérienne, il a fréquenté l'Académie de Smolensk de défense antiaérienne et a obtenu son diplôme de l'Académie avec les honneurs[2].
Prokhorenko était en mission pour diriger certaines de ces frappes aériennes russes vers des cibles de l'État islamique, lorsqu'il a été découvert et encerclé par les forces de l'État islamique[réf. nécessaire]. Il a reçu l'ordre de se mettre en sécurité avant l'attaque aérienne mais a dit à son commandant qu'il ne pouvait pas s'échapper de la zone, avant d'ajouter : « Je suis encerclé, ils sont à l'extérieur, je ne veux pas qu'ils me prennent et me paradent, conduisez l'attaque aérienne, ils se moqueront de moi et de cet uniforme. Je veux mourir dignement et emmener tous ces salauds avec moi. S'il vous plaît mon dernier souhait, conduisez l'attaque aérienne, ils me tueront de toute façon. C'est le commandant final, merci, dites à ma famille et à mon pays que je les aime. Dites-leur que j'ai été courageux et que je me suis battu jusqu'à ce que je ne puisse plus le faire. S'il vous plaît, prenez soin de ma famille, vengez ma mort, au revoir commandant, dites à ma famille que je les aime »[3],[4].
Le corps d'Alexandre Prokhorenko, l'homme qu'on appelle maintenant le « Rambo russe », est ramené à Moscou pour être accueilli par sa femme, Katia, enceinte de leur enfant[13]. Ses funérailles ont lieu le dans son village natal.
Jean-Claude et Micheline Magué, un couple de retraités français dont le fils soldat est mort à Sarajevo, font don de leurs médailles militaires de famille aux proches de Prokhorenko, et sont invités par Vladimir Poutine à la parade du , à Moscou[18],[19].