Alexandra Skotchilenko

Alexandra Skotchilenko
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Institut d'État russe des arts de la scène
Université d'État de Saint-Pétersbourg
Faculté des arts libéraux et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction
100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Alexandra Iourievna Skotchilenko (en russe : Александра Юрьевна Скочиленко), aussi connue sous le nom de Sacha Skotchilenko, née le à Leningrad, est une musicienne et artiste russe, opposante politique à Vladimir Poutine, connue pour son opposition à la guerre en Ukraine. Elle a été condamnée en 2023 à 7 ans de prison ferme et incarcérée.

Biographie

Représentation de Sasha Skochilenko lors d'une audience au tribunal.

Alexandra Skotchilenko est née le 13 septembre 1990 à Leningrad, en Union soviétique, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, en Russie.

Skotchilenko est une ancienne élève du College Smolny (en), le département des arts et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg.

Elle est l'une des premières Russes à s'engager en faveur du traitement des maladies mentales en Russie, et publie un livre de référence sur ce sujet, en 2014, intitulé « Livre sur la dépression ».

Après avoir participé à une manifestation contre la guerre le 24 février 2022, Alexandra Skotchilenko est condamnée à une amende de 30 000 roubles.

Le 31 mars, Alexandra Skotchilenko est arrêtée pour « avoir mis des fragments de papier à la place d'étiquettes de prix, contenant sciemment de fausses informations sur l'utilisation des forces armées russes » dans un supermarché de Perekrestok. Les messages qui lui sont attribués comprenaient des informations sur la frappe aérienne du théâtre de Marioupol le 16 mars indiquant que « l'armée russe a bombardé une école d'art à Marioupol où environ 400 personnes se cachaient des bombardements », une action présentée par la justice russe comme motivée par la « haine politique envers la Russie »[1].

Sa captivité est médiatisée par Amnesty International, qui s'engage à ses côtés pour la défendre et mobilise les acteurs internationaux en vue d'obtenir sa libération[2].

En vertu des lois russes sur les fausses informations, elle risquait une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement [3]. Le 16 novembre 2023, elle a été condamnée par un tribunal de Saint-Pétersbourg à sept ans d'emprisonnement pour avoir remplacé les étiquettes de prix des supermarchés par des slogans anti-guerre en 2022[4].

Elle est libérée le 1er août 2024 dans le cadre d'un échange de prisonniers entre la Russie et l'Occident[5],[6].

Références

Liens externes