De 2008 à 2018, il est chanteur dans le groupe de black metal Fhoi Myore[5][Pas dans la source] sous le pseudonyme de Sreng of the Seven Swords[réf. nécessaire][5]. Le groupe produit une démo et un split album avec Darkenhöld en 2009, réunis dans une compilation en 2010, suivie d'un EP intitulé la même année. Le groupe sortira deux albums, Fhoi Myore en 2012[6],[7] et Per Antiquum Chaos Divina Animae Fides en 2017[8] ainsi que trois autres split albums avec Pestiferum (2013), Wyrms (2015) et Dödsferd (2018). Il réalise une tournée française en 2013 avec Angmar et Darkenhöld[Pas dans la source] et une tournée européenne en 2018 avec Sordide[réf. nécessaire]. La musique est enregistrée dans le Sylvan Black Studio, studio d'enregistrement construit et réalisé par ses propres soins[9].
Il prend position contre l'influence de l'extrême droite et contre le NSBM dans ce milieu musical[10]. Très actif sur les réseaux sociaux, il est à l'origine de l'annulation de plusieurs concerts, dont le Winter Rising Fest en novembre 2022, ou le Night for the Blood en 2023 dans l'est de la France[11].
Alexander Samuel est mis en garde à vue le durant l'affaire Geneviève Legay à Nice lors d'une manifestation interdite par un arrêté préfectoral au motif de « non-dispersion suite à sommation »[1]. L'affaire est classée sans suite après un rappel à la loi[14]. Par ailleurs, la cour administrative d'appel de Marseille estime en 2022 que l'arrêté du Préfet des Alpes-Maritimes portait atteinte à la liberté de se rassembler et de manifester et confirme donc le caractère légal de la manifestation du [15].
Le suivant, lors de la manifestation pour le climat à Paris le biologiste est interpellé et mis en garde à vue 24 heures pour « jet de trottinette », accusation qu'il rejette. L'affaire a été également classée sans suite[14].
Le , Alexander Samuel est arrêté en pleine rue et placé en garde à vue pendant 48 heures par la police pour avoir participé à un happening contre la banque Société générale[14]. À cette occasion, son domicile est aussi perquisitionné, son matériel informatique aurait été saisi par les forces de l'ordre et rendu au bout de deux jours[16]. Alexander Samuel n'est pas suivi de poursuites car « l'enquête et la garde à vue n'ont pas permis de retenir d'éléments à son encontre » indique le procureur adjoint de Nice[14],[16].
Procès du gaz lacrymogène
En , Alexander Samuel comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris avec deux médecins pour « avoir coordonné des prélèvements sanguins lors de manifestations de Gilets jaunes » en 2019[17]. Lors de l'audience, le biologiste précise ne pas avoir pu réaliser les prélèvements sanguins après les manifestations, car il faut les effectuer « tout de suite après l’exposition » afin de connaître précisément le dosage du cyanure supposé[17]. Il rappelle également « avoir également pris soin d’informer les policiers de la raison de leur présence dans les manifestations »[17].
Le Conseil national de l'Ordre des médecins sollicité à l'époque des faits, a estimé que le prélèvement de sang dans la rue « n'était pas interdit tant qu'il était effectué par des professionnels qualifiés et avec le consentement de la personne »[18]. Sur ce dernier point, Alexander Samuel et les deux autres médecins estiment avoir obtenu le consentement des Gilets jaunes pour les prises de sang. Cependant, un des manifestants a porté plainte par la suite malgré son accord oral confirmé par écrit « estimant n'avoir pas été en mesure sur le moment de le faire en toute conscience » car il était en situation de détresse respiratoire[18].
Dans cette affaire, le procureur de la République rappelle que « les actes de prélèvements relèvent de la recherche et non d’une procédure de diagnostic en vue de lancer une alerte de toxico-vigilance » et requiert deux mois de prison avec sursis à l'encontre des prévenus pour violation du Code de santé publique[18],[17]. L'avocat du manifestant plaignant demande quant à lui 2 000 euros au titre de préjudice moral[17]. Alexander Samuel et ses deux collègues médecins sont relaxés en [19].
Travaux sur les gaz lacrymogènes
Durant le mouvement des Gilets jaunes, des manifestants font remonter à Alexander Samuel l'information selon laquelle le gaz lacrymogène, contenu dans les grenades à dispositions des forces de l'ordre, contiendrait du cyanure. En tant que chargé de mission de l'Académie de Nice[4] et docteur en biologie moléculaire, il pense pouvoir rapidement démontrer que cette information est inexacte[17],[20]. Or, après avoir étudié la littérature scientifique sur le sujet, il publie un rapport dans l'Association Toxicologie-Chimie (ATC) de Paris avec le chimiste et toxicologue français André Picot, pointant les mécanismes biochimiques en jeu, démontrant comment le 2-chlorobenzylidène malonitrile (la molécule du gaz CS) produit dans l'organisme deux molécules de cyanure, et compilant les effets connus sur la santé[21].
Vulgarisation sur la Covid-19
Dès le début de l'épidémie de Covid-19, Alexander Samuel publie régulièrement, sur son blog, des articles de vulgarisation scientifique[12]. Il intervient à plusieurs reprises lors d'interviews ou directement en manifestation pour expliquer certains mécanismes biologiques liés à l'infection par le SARS-CoV-2, aux vaccins ou certains médicaments[12],[22]. Il s'oppose notamment aux infox véhiculées par Idriss Aberkane[23] et le collectif Reinfocovid créé par Louis Fouché[24],[25].
Le lanceur d'alerte dénonce également des études frauduleuses de Didier Raoult. Ce dernier décide en retour de porter plainte pour diffamation[1],[26]. Alexander Samuel estime que la démarche juridique du professeur marseillais n'est qu'une procédure-bâillon[27],[28]. Il considère que Didier Raoult a placé ses patients dans une situation de « cobayes à leur insu »[29]. L'audience s'est déroulée le , mais le tribunal prononce un renvoi au [30]. Selon L'Express, l’IHUm a manifesté sa volonté de se désister de l’affaire et ne plus soutenir Didier Raoult estimant que ce procès en diffamation relevait dorénavant d'une « affaire privée »[30].