Ses écrits qui se présentent sous forme de poésies courtes, essaisphilosophiques, notes grammaticales et lettres, ont été éditées après sa mort par son élève Jacobus Faber. Elles révèlent une connaissance considérable du latin, mais moins du grec, sur la valeur duquel il a fortement insisté.
Hegius se recommande moins par ses travaux publiés que par ses contributions à la cause de l’humanisme. Il a réussi à supprimer les manuels démodés et les méthodes d'instruction médiévales, et a amené ses élèves à étudier les auteurs classiques eux-mêmes. Aidant par générosité de pauvres étudiants, il s’est ruiné bien que doté d'une fortune considérable, et à sa mort il s'était débarrassé de tout excepté ses livres et vêtements.
Voir aussi
Bibliographie
D. Reichling, « Beiträge zur Charakteristik des Alex. Hegius », in the Monatsschrift fur Westdeutschland (1877).
H. A. Erhard, Geschichte des Wiederaufblühens wissenschaftlicher Bildung (1826).
C. Krafft and W. Crecelius, « Alexander Hegius and seine Schiffer », à partir des travaux de Johannes Butzbach(de), un des élèves d'Hegius, dans Zeitschrift des bergischen Geschichtsvereins, VII (Bonn, 1871).