À l'époque de l'Empire romain l’urbanisation d’Albingaunum est importante ; son territoire s'étend le long de la côte depuis San Remo jusqu'à Finale Ligure et, dans l'arrière pays, sur la haute vallée du Tanaro.
Du fait de sa destruction au Ve siècle par les Goths, Albingaunum a laissé peu de traces dans le centre d’Albenga. Le plan en damier de la ville reprend le tracé antique. Les Via Enrico d'Aste et Ricci suivent le tracé de l'ancien Decumanus. La Via Medaglie d'Oro était le Cardo de la ville romaine. La Loggia dei Quattro Canta est au carrefour de ces deux voies antiques.
Le Musée civique conserve une mosaïque romaine du Ier siècle. La cargaison d’une épave romaine trouvée à proximité d’Albenga est visible au Musée naval romain.
Au bord du fleuve Centa des fouilles récentes ont mis au jour un site archéologique. Un complexe thermal romain d’au moins 2 000 m2 a été construit entre le Ier siècle et le IIIe siècle. Les ruines d’une partie du calidarium sont actuellement encore visibles.
Les vestiges les plus suggestifs de l’antique Albingaunum se trouvent sur l’autre rive du fleuve où se trouvait l’oppidum des LiguresIngauni.
Le Pilone, un ancien tombeau romain surmonté d’une tour, et un amphithéâtre du IIe siècle sont visibles sur le secteur de Punta San Martino.
Ces vestiges marquent l’entrée de la Via Julia Augusta dont un tronçon bien conservé forme un agréable parcours archéologique de six kilomètres. La Via est longée par les restes de nombreux tombeaux romains [4].