La commune est située sur la Riviera ligure du Ponant entre les promontoires de Caprazoppa et de cap Noli. Le territoire communal a fait partie de la Communauté de montagne Pollupice jusqu’au quand la loi régionale no 24 du , réorganisant les comunità montane, a exclu le territoire finalais de la nouvelle Comunità Montana Savona 2. Elle est distante de son chef-lieu d’environ 25 kilomètres.
Elle est traversée par la via Aurelia, l'ancienne voie romaine qui longe la côte.
Histoire
Les nombreuses cavernes trouvées sur le territoire de Finale Ligure ont permis aux historiens de dater de premières installations humaines dès le paléolithique.
À l’époque romaine, son territoire marque la frontière entre les populations des tribus ligures Sabazi et celle des ligures Inguani, antiques tribus présentes dans le ponant ligure déjà à l’époque préhistorique.
Le plus ancien témoignage chrétien découvert en Ligurie se trouve à Perti. Même après les invasions barbaresques, le finalais reste sous contrôle byzantin jusqu'à sa conquête par Rothari en 641. La présence byzantine est confortée par des fouilles archéologiques à Varigotti et dans le castrum de Sant'Antonino.
Le premier témoignage écrit du territoire finalais remonte à 967, quand l’empereur Otton Ier rédige l’acte de donation à Alérame des terres du Monferrato, parmi lesquelles le château d’Orco, au-dessus de Finale. Le finalais est ensuite hérité par les descendants d’Alérame, Enrico del Vasto, qui en obtient l’investiture de Frédéric Barberousse en 1162, en sus d’autres terres de la zone de Savone.
La famille marquisale des del Caretto, descendante d’Enrico, constitue le puissant marquisat de Finale, s’annexant d’autres fiefs mineurs, mais se heurte, pour raisons commerciales, à la république de Gênes qui contrôle la quasi-totalité des ports de la Ligurie. Gênes impose aux del Caretto ses conventions commerciales de 1290 et de 1340. En 1385, la République soumet à son autorité la moitié du fief avec une sentence émise par le doge Antoniotto Adorno. Soucieux de conserver un débouché sur la Méditerranée, le féodal del Carretto refuse le processus de métropolisation génois après avoir obtenu la protection d’abord des Visconti, puis des Sforza. En représailles, entre 1447 et 1448, les génois envahissent le marquisat et détruisent Finale Borgo et le château Govone. En 1496, Alphonso I del Caretto retrouve la totalité de ses possessions avec l’aide de Massimiliano Ier confirmée en 1529 par Charles Quint. Après quelques décennies de turbulences politiques fomentées par l’Espagne celle-ci réussit à s’approprier Finale en 1602. Cependant, Finale reste formellement un fief impérial même si le feudataire en est directement le roi d’Espagne.
En 1713, la république de Gênes acquiert à l’empereur le marquisat, et exerce son pouvoir en y nommant un gouverneur. La domination génoise est confirmée dans la paix d’Aix-la-Chapelle de 1748, et cela malgré les prétentions des Savoie. Elle devient partie intégrante du royaume de Sardaigne en 1815 et du royaume d’Italie en 1861.
En 1927, les trois communes préexistantes (Finalborgo, Finale Marina et Finale Pia) sont fusionnées pour créer la commune de Finale Ligure. Pour son importance historique, en 2007, un décret du président de la République lui attribue le titre de Città.
Structure urbanistique
Sa structure urbanistique s'articule en plusieurs pôles qui n'ont été réunifiés qu'en 1927 :
Finalmarina ou Finale Marina, la zone urbanisée du tourisme balnéaire de masse, le long de la côte ; ses habitants sont appelés les gnabbri ou Finarin (en dialecte finalese),
Finalpia ou Finale Pia, située plus à l'est, entre Varigotti et Finalmarina,
Finale Ligure fait partie des 11 288 certifications ISO 14001 attribuées principalement depuis 2007 à des communes respectant les normes de management environnemental.
Enrico Caviglia (né le 4 mai 1862 à Finale Ligure - décédé le 22 mars 1945 à Finale Ligure) militaire et homme politique italien qui s'illustra pendant la Première Guerre mondiale.
La Fédération des Verts est créée en 1986 à Finale Ligure sous le nom de Federazione delle Liste Verdi (fédération des listes vertes) avec pour symbole le soleil qui rit (emprunté du mouvement antinucléaire danois) et déjà utilisé lors des élections régionales de 1985.