Alassane Bala Sakandé fait ses études primaires et secondaires successivement à Nobili dans la province du Bazèga et Ouahigouya dans la province du Yatenga. Il a poursuivi ses études universitaires à Ouagadougou et en France[1],[2]. Il est titulaire d’un baccalauréat série D, d’un DUT en finances comptabilité, d’un master en administration des affaires mention Affaires Internationales de l’université de Ouagadougou et l'université Jean-Moulin-Lyon-III et d’un diplôme de conseiller commercial de Banque (DCCB) du Centre de formation des banques et établissements financiers du Burkina Faso. Pendant ses études à l'université de Ouagadougou, Bala Sakandé milite et fonde le RENBO, Rassemblement des étudiants non boursiers, un rassemblement qui cherche et réussit à obtenir des bourses supplémentaires[3].
Il travaille à partir de , à la Banque internationale du Burkina (BIB) devenu United Bank for Africa où il occupe successivement plusieurs responsabilités : chef de département commercial, chef de département relations extérieures, chef de département secteur public, et chef de département moyens généraux jusqu’en 2015.
En 2014, il s’oppose au projet de modification de l’article 37 de la Constitution (qui vise à permettre au président Compaoré de postuler à la présidence une cinquième fois) et à la mauvaise gestion des affaires publiques par le CDP. En , il quitte le CDP et participe à la création du Mouvement du peuple pour le progrès où il occupe le poste de secrétaire chargé des structures géographiques au bureau exécutif national. Nommé directeur national adjoint de campagne MPP aux élections couplées présidentielle et législatives du , son parti obtient 55 députés sur 127 sièges à pourvoir. Il est élu député à l’Assemblée nationale pour la circonscription du Kadiogo et préside le groupe MPP à l'Assemblée[3]. Il devient le secrétaire adjoint du bureau exécutif national du MPP à l’issue du deuxième congrès de [4].
Le , Alassane Bala Sakandé est élu président de l'Assemblée nationale par 104 voix sur 126 votants, soit un score de 82 %[5].
Le lors de la 41e conférence des présidents de parlements africains à Abuja, Alassane Bala Sakandé est élu Président du comité exécutif de l’Union parlementaire africaine[6].
Le , il est élu président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à l'issue d'un congrès extraordinaire. Sakandé remplace Simon Compaoré à la présidence du parti[7],[8].
En , Alassane Bala Sakandé est brièvement interpellé, selon lui pour avoir appelé à la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré[9]. Une autre analyse estime que cette arrestation est la conséquence de propos critiques contre l'armée, estimant que celle-ci ne serait pas républicaine tant qu'elle participerait à des coups d'État[10].