Alain-Richard Donwahi est originaire de Soubré, dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire. Il naît le [1]. Il est le fils de Thérèse Yamaman et de Charles Bauza Donwahi. Le père et la mère sont décédés le [2] et le [3].
Alain-Richard est, avec Illa Ginette, l'un des enfants de la famille[4].
Formation
Alain-Richard Donwahi obtient en 1980 le baccalauréat série D à l'École Saint-Martin-de-France de Pontoise. Il poursuit son cursus estudiantin à l'université Paris-Dauphine où il obtient en 1982 son Diplôme d'études universitaires générales (DEUG). En 1983, il intègre l'université Claremont Colleges à Claremont en Californie pour poursuivre sa formation. Il y obtient en 1987 un Bachelor in Business Economics[1].
Activité professionnelle
En 1990, il fonde Excell SA, une société de production et exportation de fruits et autres produits tropicaux, plantations d'hévéa. Il en est le PDG. De 1993 à 1998, il est le directeur de Delbau SA, un exportateur café/cacao agréé.
Alain-Richard Donwahi est, de 2007 à 2012, sous le gouvernement de Guillaume Soro conseiller spécial du Premier ministre chargé des questions militaires, chef de la cellule défense[6] et sécurité.
Le , Alain-Richard Donwahi succède au ministre Paul Koffi Koffi comme ministre chargé de la Défense, et prend ainsi les commandes en tant que Secrétaire du conseil national de sécurité[7]. Il doit négocier avec les militaires auteurs d'une mutinerie en [8],[9],[10].
Le , il est nommé ministre des Eaux et Forêts et président du conseil régional de la Nawa[1],[11]. Il est reconduit dans ces fonctions sous le gouvernement Achi I formé le 6 avril 2021[12].
Peu après son départ, un média mentionne une affaire touchant la gestion du ministère des Eaux et Forêts sous Donwahi. Un important réseau de trafic de bois est découvert fin 2021 et une enquête policière est ouverte. Un audit du ministère des Eaux et Forêts par l'Inspection générale de l'État est lancé en . Plusieurs proches collaborateurs du ministre sont entendus par la justice dans cette affaire. Le remplacement de Donwahi est alors décrit comme une éviction[13],[14].