Le Pays d'Othe étant une zone karstique, c'est ainsi que l'on en retrouve les effets quant à la circulation de ses cours d'eau (et eaux souterraines), et également ses grottes, celles de Pâlis à quelques kilomètres d'Aix. Cependant la dissolution de la craie, et ses effondrements karstiques posent problème quant à l'aménagement du territoire[6],[7].
Le territoire de la feuille Aix-en-Othe est situé à environ 25 km au sud du champ pétrolifère de Saint-Martin-de-Bossenay [8]
Hydrographie
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La Nosle, traverse le vallon d'Aix-en-Othe et se jette dans la Vanne. Le linéaire global des cours d'eau de la commune est de 12, 2 kilomètres[9]
Hameaux et lieux-dits
Aix-en-Othe compte de nombreux hameaux : la Bouillant, les Cornées-Laliat, les Cornées-Alexandre, les Cornées-Cabourdin, les Chevréaux, le Clos-des-Pauvres, Druisy[10], le Mineroy, , Mont-st-Benoit, Moulin : à Tan, du-Bas, du-Haut, les Grandes Vallées, les Petites Vallées, le Jard, la Vove, Pitoite.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latineAquensis fundus, Praedium aquense en 861[11], Aquis en 1177[12]. Aix-en-Othe est attesté sous sa forme actuelle dès l'année 1577.
Comme la plupart des toponymes en Aix, cette commune tient son nom des sources présentes dans la commune, Aix étant issu du terme latin aquae qui veut dire « eaux »[13]. En fait il s'agit plus précisément du latin aquis, forme à l'ablatiflocatif pluriel du latin aqua « eau »[14]. Le village est à proximité de la voie romaine de Sens à Troyes (Villemaure) ce qui en explique la forme latine (table de Peutinger).
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Au XIIe siècle il devient propriété à part entière de l'évêque, qui y exerce les droits de haute et basse justice à la suite des Villemaur. Le village sera fortifié par la suite : bourg et château des évêques sont indissociables.
En 1349, le marché du jeudi est créé par lettres patentes.
Les Anglo-navarrais de Robert Knolles prennent le bourg en 1358 deux décennies après le début de la Guerre de Cent Ans. Ils l'évacuent le en laissant le village dévasté.
Henri de Poitiers chasse Robert Knowles et ses troupes alors que ceux-ci cherche à s'emparer de la ville de Troyes. Il se livre alors à la reconstruction du village. Jean Braque (évêque de Troyes en 1375) choisit de concentrer la reconstruction sur la partie qu'il habite et il en fait Le Fort. La basse-cour à la demande des habitants est fortifiée afin d'en faire leur lieu de refuge contre redevance[20]. L'évêque possède un four banal et un moulin sur la Nosle, et il vient habiter régulièrement au village.
Moyen Âge tardif
Le château des évêques est brulé en 1433 par des troupes anglaises, soldats en rupture de ban.
Les habitants doivent à tour de rôle, assurer la garde du château, ce XVe siècle
Temps modernes
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Louis XII créa en 1510 deux foires annuelles : le et le 1er décembre. Avec le temps, ces deux foires disparaitront. Le marché sera cependant restauré en 1781 avec des foires les 3 janvier, , 3 septembre et 22 novembre.
L'évêque de Troyes Antoine Caraccioli (qui veut à tout prix garder sa charge d'évêque, soit comme protestant soit comme catholique) trouve refuge en 1561 au château car il fuit la fureur des Troyens excédés, Il a recours à Aix parce qu'il ne se sent plus en sécurité dans son refuge de Saint-Lyé.
En 1761, Claude-Mathias-Joseph de Barral, monte sur le trône épiscopal deux siècles plus tard et il obtient l'autorisation de raser l'édifice devenu vétuste.
Époque contemporaine
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En 1789, le village est le siège d'un bailliage seigneurial, et il dépend de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens.
En 1790, il est fait état d'un moulin à papier. Une industrie de tissage présente emploie alors 200 personnes en l'An XI (vers 1803) et mobilise 40 métiers mécaniques ; huit tisserands exercent au village.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 463 habitants, en évolution de +2,63 % par rapport à 2008 (Aube : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le Monument aux morts représente un chasseur à pied en position de sentinelle alertée Inauguré le , il comporte sur son socle les noms des soldats morts pour la France durant la guerre franco allemande de 1870 et 1871, durant les deux guerres mondiales du XXe siècle et les noms des soldats morts en Afrique du Nord et en T.O.E [27]
Cheminées d'usines de bonneteries (XIXe siècle). Hautes de 30 à 40 mètres, deux cheminées d'anciennes usines de bonneterie.
Personnalités liées à la commune
Ernest Millot (1836-1891) Dans l'expédition du Fleuve Rouge (1872-1873) cet explorateur cherche une voie navigable pour ramener au Tonkin les richesses du Yunnan (en Chine du Sud). Ernest Millot fut également aussi maire de la concession française de Shanghai.
Allon' voir ma douce compaigne
Les doux plaisirs de la Champaigne
Ses prez, ses ondes et ses bois.
..........
Allon'voir ce bel édifice
Que la nature et l'artifice
Ont embelly de cent plaisirs.
C'est Aiz dont la belle demeure
Peult arracher en moins d'une heure
Nos plus ambicieux désirs.
Là, d'une plaisante peine,
Le cert fuyant par la plaine
Ou le lyèvre nous suyvrons ;
Là sainctement solitaires,
Loing de procès et d'affaires,
Heureusement nous vivrons.
D’azur à la bande d’argent accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d’or, à la bordure burelée ondée d’argent, au chef d’or chargé d’une aigle bicéphale de sable.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Recueil des actes administratifs de l'Aube no 62 du , page 37/40, [lire en ligne]