Dans un contexte de guerres gebenno-savoyardes, une alliance entre la maison de Genève et celle de Savoie est envisagée. Un contrat est signé le , par lequel Agnès de Savoie épouse Guillaume, héritier du comté de Genève[3],[4]. Ce dernier avait déjà été promis à sa sœur aînée en 1291[4]. Guillaume devient comte sous le nom de Guillaume III, en 1308.
Leur fils Amédée naît le , selon une inscription figurant dans le livre d'heures d'Agnès[5]. Le couple a aussi au moins deux filles, Marguerite et Yolande, qui épouse en 1348 Béraud IIcomte de Clermont[6].
Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN978-2-90110-218-2).
Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p.
Bernard Gagnebin, « Le livre d'heures d'Agnès de Savoie, comtesse de Genève », Genava : revue d'histoire de l'art et d'archéologie, nouvelle, vol. 11, , p. 317-330 (DOI10.5169/seals-727980).
Giovanni Morello et Francesco Solinas, « Les Heures d'Agnès de Savoie », dans Agosti Paravicini Bagliani (dir.), Les manuscrits enluminés des comtes et ducs de Savoie, Turin, Umberto Allemandi, , p. 85-88.
↑ a et bSamuel Guichenon, Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie ou Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoie justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monumens, histoires, et autres preuves authentiques (vol. 1), 1660, chez Jean-Michel Briolo (réimpr. 1778) (1re éd. 1660) (lire en ligne), p. 370.