Le , un arrêté préfectoral crée le SIVOM de Compiègne, qui regroupe la ville de Compiègne et dix communes situées géographiquement autour.
Ce SIVOM, qui compte alors quatorze communes, est transformé en communauté de communes : la Communauté de communes de la région de Compiègne (CCRC) par arrêté préfectoral du , qui a pris effet le 1er[1].
Celle-ci se transforme, par arrêté préfectoral du [2], en communauté d'agglomération : l'Agglomération de la région de Compiègne, avec effet au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[4], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[5], et notamment de la communauté d’agglomération de la région de Compiègne et de la communauté de communes de la Basse Automne, permettant ainsi la création d'un nouvel EPCI de 22 communes et 81 226 habitants. Cette fusion avait déjà été envisagée dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2011[6].
La Communauté de communes était administrée par son Conseil communautaire, composé de 47 conseillers communautaires, plus 11 suppléants[11], qui sont des conseillers municipaux représentant chacune des communes membres.
Le Conseil communautaire du a réélu son président, Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne, ainsi que ses 10 vice-présidents et 12 autres membres du bureau, qui constituent l'exécutif de la communauté pour le mandat 2014-2020. Il s'agit de :
sénateur-maire de Compiègne Réélu pour le mandat 2014-2020[12]
Compétences
La communauté d'agglomération exerçait les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions fixées par le code général des collectivités territoriales.
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Afin de financer l'exercice de ses compétences, et comme toutes les communautés d'agglomération, elle percevait la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Leur usage est gratuit pour les usagers, sauf le dimanche et les jours fériés, où deux lignes spécifiques fonctionnent avec une tarification d'un euro par voyage[13].
↑« Vers une nouvelle organisation du territoire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« La fusion de la communauté de communes de la Basse Automne (CCBA) et de l'ARC. « Nous appartenons au même pays et les six communes qui composent la CCBA sont partenaires avec nos organismes sociaux et de recherche d'emploi; nos pistes cyclables seront bientôt reliées et la liaison entre la N31 et la N2 est à l'étude. La CCBA se compose d'environ 10 000 habitants, sa taille est critique et elle a besoin d'une structure plus solide sur laquelle s'appuyer. » Philippe Marini, malgré son argumentaire, a proposé que ce point soit débattu dans toutes les communes concernées et que des études soient engagées avant que les conseils municipaux ne se prononcent ».
↑« Les communautés de communes ont fusionné : Au , le département comptera six communautés de communes plus vastes, nées de fusion avec une intercommunalité voisine. Voici les frontières validées », L’Écho du Thelle, no 657, , p. 2.