L’Affaire des colis piégés d' aux États-Unis fait référence à l’interception, entre le et le , de 16 colis piégés, adressés à des adversaires politiques du président des États-UnisDonald Trump. Bien que l’ensemble de ces paquets contenaient des engins explosifs improvisés, aucun n'a explosé et aucun blessé ne fut à déplorer.
Une enquête diligentée par le FBI pour terrorisme intérieur a conduit à l’arrestation, le , de Cesar Altieri Sayoc Jr.[1], principal suspect dans cette affaire. Il est reconnu coupable le et est condamné à 20 ans de prison[2].
Chronologie des événements
Le , vers 15 h 45 à Katonah (état de New York) un colis contenant une bombe tuyau est découvert dans une boite aux lettres au domicile du financier milliardaire américain d'origine hongroise George Soros[3],[4],[5]. Ce dernier n'était pas présent au moment de la découverte[3]. Le FBI est alors chargé de l’investigation et des agents du contre-terrorisme sont dépêchés sur les propriétés Soros qui, à cet instant, est encore la seule cible identifiée[3]. Dans un communiqué publié sur Facebook, l'Open Society Foundations, créée par Soros, appelle la classe politique américaine, et indirectement le président américainDonald Trump, à stopper les déclarations haineuses qui attiseraient les accès de violence[6].
Le lendemain, le , trois nouveaux paquets sont découverts, l'un visant cette fois l'acteur Robert de Niro et deux destinés à l'ancien vice-président démocrateJoe Biden[14]. Le FBI porte alors son attention sur la Floride, d'où les colis semblent avoir été envoyés[14]. Il s'agit en outre de l'état représenté par Debbie Wasserman Schultz, indirectement visée par les attaques. Des brigades canines sont alors déployées dans différents bureaux de poste de l'état par mesure de précaution[14].
En , Cesar Sayoc plaide coupable devant la cour fédérale de Manhattan des 65 chefs d'accusation retenus contre lui et reconnaît l'envoi de 16 colis piégés[18]. Il encourt la prison à perpétuité lors de son procès fixé à [18]. Il affirme en outre devant la cour: « j'ai envoyé ces 16 engins explosifs avec l'intention de menacer et d'intimider », mais affirme cependant ne pas avoir souhaité leur explosion[18]. Le , il est condamné à 20 ans de prison[2].
↑(en) Jack Healy, « Cesar Sayoc, Mail Bombing Suspect, Found an Identity in Political Rage and Resentment », The New York Times, (lire en ligne).
↑ a et b(en-US) Benjamin Weiser et Ali Watkins, « Cesar Sayoc, Who Mailed Pipe Bombs to Trump Critics, Is Sentenced to 20 Years », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en) Jim Mustian, « Bomb found at philanthropist George Soros' suburban home », AP NEWS, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b(en) Mythili Sampathkumar, « US bomb threats: At least six suspicious packages sent to Obamas, Clintons and news media organisations across America », The Independent, (lire en ligne).
↑ ab et c(en-US) William K. Rashbaum, « Hillary Clinton, Barack Obama and CNN Offices Are Sent Pipe Bombs », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en-US) William K. Rashbaum, Alan Feuer et Adam Goldman, « Pipe Bombs Investigation Turns Toward Florida as More Trump Critics Are Targeted », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(en-US) William K. Rashbaum, Alan Feuer et Adam Goldman, « Outspoken Trump Supporter in Florida Charged in Attempted Bombing Spree », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )