Le , Adrien fut choisi pour succéder à Ioakim, mort cinq mois plus tôt. Il fut un ferme partisan des pratiques religieuses traditionnelles et s'opposa aux réformes de Pierre le Grand. Il critiqua par exemple son décret sur le rasage obligatoire de la barbe. Les relations d'Adrien avec le tsar furent toujours tendues. Il dut toutefois accepter certaines des critiques de Pierre concernant les insuffisances dans l'organisation de l'Église orthodoxe russe.
Le patriarche Adrien prit aussi une part active à la lutte théologique qui existait entre les orthodoxes rigoristes et les latinisants, au sujet de l'épiclèse[2].
↑Alfred Baudrillart, Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques. Tome premier. fasc. 1-6, Aachs-Albus, Paris, Letouzey et Ane, , 916 p., p. 614