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Il naquit le à Sainte-Suzanne (Ile de La Réunion). Après ses études au lycée Bourbon, il y travaille un an comme surveillant pour financer ses études de médecine, à Montpellier.
Après des études de médecine à Montpellier où il soutient sa thèse de doctorat sur l’hérédité de la tuberculose[2], qu’il dédia à son grand-père, il revient dans la colonie en , ouvre à Saint-Denis un cabinet de médecine générale et une polyclinique, le , associé aux docteurs Raphaël Fauvette[3], puis Yves Lapierre[4].
Il épouse Paule Martin, nièce de Gabriel Martin[5], médecin à Saint-Paul, le et a sept enfants, dont trois filles devinrent médecin, ainsi que cinq de ses gendres et quatre de ses petits-enfants.
L’île comptait alors très peu de médecins, et les rares praticiens devaient cumuler les tâches, jour et nuit. En 1932, il est médecin du lycée Leconte de l’Isle, seul lycée de l’Île, jusqu’au transfert de ce lycée au Butor en 1970. En août 1933, il est médecin suppléant de la section chirurgie du Centre hospitalier Félix-Guyon et devient titulaire en juin 1937, prenant la suite du docteur Déramond[6], oncle de son épouse.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en raison de la véritable rafle de tous ceux qui étaient médecins, il ne restait plus que cinq médecins à Saint-Denis. Il est mobilisé sur place en sa qualité de chef de service. Par la suite, il cumule les responsabilités : médecin-visiteur de la maternité coloniale de 1939 à 1950, enseignant à l’école d’infirmières dès sa création le , directeur de la Santé de novembre 1945 à juillet 1946. En 1962, il est élu à la présidence du Conseil de l’ordre des médecins, à la suite de Roger Serveaux[7] qui succédait lui-même à Gabriel Martin. Il publie sur la lèpre très répandue dans l’île, tout comme avant lui l’avait fait son ancêtre[8]. Il prend sa retraite en 1966 et meurt le . Il était l’oncle d’Adrien Berg[9], lui aussi chirurgien au centre hospitalier Félix Guyon et qui prit sa relève.
Pensée
Achille Berg se définissait lui-même comme « médecin-charnière » entre une situation sanitaire dramatique et la médecine moderne[10]
Notes et références
↑Archives du Conseil de l’Ordre des médecins de La Réunion.
↑Achille Berg, L’hérédité de la tuberculose, Montpellier, 1927.
↑Raphaël Fauvette, né le à L’Ile Maurice, thèse en 1920 à Paris.
↑Yves Lapierre, né en 1910, thèse en 1937 à Montpellier.
↑Arnaud-Joseph Gabriel Martin, né à Saint-Paul, thèse à Montpellier en 1906.
↑Roger Serveaux, né à Saint-Pierre, thèse à Paris en 1937 (1911-?).
↑Berg A, Nodenot L., Observation d’un cas de lèpre cutanéo-muqueuse traitée et améliorée par le bleu de méthylène, in Bulletin de la Société de pathologie exotique et de ses filiales 1938, tome 31.
Histoire de la médecine à l’île Bourbon – La Réunion. B.-A. Gaüzère, P. Aubry. Éditions l’Harmattan, 2017. Tome 1 : De la découverte de l’île à nos jours.
Histoire de la médecine à l’île Bourbon – La Réunion. B.-A. Gaüzère, P. Aubry. Éditions l’Harmattan, 2017. Tome 2 : Histoire des maladies.