Abdul Quddus Bizenjo est né en 1974 à Awaran, dans le sud de la province du Baloutchistan, d'une famille d'ethnie baloutche. Son père Abdul Majeed Bizenjo est un homme politique plusieurs fois élus dans la province[1].
Quddus Bizenjo retrouve son siège lors des législatives de 2013 avec seulement 544 voix sur 672, soit un taux de participation particulièrement faible de 1,8 %, en raison notamment de la mauvaise situation sécuritaire dans la zone. En janvier 2018, il est l'un des principaux acteurs de la chute du ministre en chef de la province Sanaullah Zehri à la suite du dépôt d'une motion de censure[4].
Ministre en chef
Profitant de l'appui de membres dissidents de la majorité précédente, il est élu ministre en chef du Baloutchistan par l'Assemblée provinciale le par 41 voix sur 65[5]. Il quitte son poste le 7 juin 2018 quand la législature arrive à la fin de son mandat.
En mars 2018, Quddus Bizenjo quitte la Ligue pour fonder le Parti baloutche Awami avec diverses figures de la province. Lors des élections du 25 juillet 2018, il est réélu député provincial dans la nouvelle circonscription d'Awaran-Panjgur avec 45,1 % des voix contre 24,7 % pour son principal rival du Parti national, et une participation de 34,3 %[6].
Le , il est élu président (speaker) de l'Assemblée provinciale du Baloutchistan par 39 voix contre 20 en faveur de son rival du MMA[7]. En 2021, une crise politique éclate au sein de l'Assemblée à propos du partage des fonds dédiés au développement entre les différentes circonscriptions. Le , le ministre en chef Jam Kamal Khan est contraint de démissionner. Soutenu par plusieurs députés, Bizenjo devient ministre en chef de la province avec 39 votes, sans candidat face à lui[8]. Le , le gouverneur de la province, Malik Abdul Wali Kakar, dissout l'Assemblée et met fin aux fonctions de Bizenjo comme ministre en chef.