Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains de Lyon

Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains
Image illustrative de l’article Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains de Lyon
Présentation
Nom local Palais Saint-Pierre
Culte Catholique romain
Type Abbaye de moniales
Rattachement Ordre bénédictin
DĂ©but de la construction XIe siècle ?
Fin des travaux restaurĂ©e au XVIIe siècle par François de Royers de La Valfrenière
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1921, Ă©glise)
Logo monument historique Inscrit MH (1927)
Logo monument historique ClassĂ© MH (1938)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Ville Lyon
CoordonnĂ©es 45° 46′ 01″ nord, 4° 50′ 01″ est
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(Voir situation sur carte : Lyon)
Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains
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Abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains

L'abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains de Lyon, connue aussi sous le nom d'abbaye des Dames de Saint-Pierre ou simplement palais Saint-Pierre, est un ancien Ă©difice religieux catholique recevant des moniales bĂ©nĂ©dictines dès le IXe siècle et reconstruit au XVIIe siècle. FermĂ©e Ă  la RĂ©volution, l'ancienne abbaye abrite aujourd'hui le musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon.

Histoire

Les origines de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Nonnains

La date exacte de fondation de l'abbaye est inconnue, sa recherche est compliquĂ©e par le manque d'autoritĂ© des documents les plus anciens. Au VIIe siècle, le « testament Â» de l’évĂŞque de Lyon Ennemond raconte qu’Aldebert, gouverneur de Lugdunum sous le règne de Septime SĂ©vère, s’étant converti au christianisme, aurait dotĂ© richement de terres le « monastère des Dames de Saint-Pierre Â» en 208[1]. Toujours selon le « testament d'Ennemond Â», le monastère Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©gi aux IVe et Ve siècles par des abbesses. L'historien Alfred Coville a Ă©tabli que ce « testament d'Ennemond Â», parsemĂ© de formulations anachroniques, Ă©tait un faux fabriquĂ© au milieu du Moyen-Ă‚ge, probablement pour justifier les droits de propriĂ©tĂ© de l'abbaye[2]. Après une Ă©tude critique des sources anciennes, Pierre Picot situe la première construction durant la pĂ©riode mĂ©rovingienne sous l'Ă©vĂŞque Sacerdos de Lyon, et attribue la constitution de la communautĂ© monastique Ă  l'Ă©vĂŞque Ennemond (Annemundus), au VIIe siècle[3], datation nĂ©anmoins jugĂ©e hypothĂ©tique par Joachim Wollasch[4].

Aucun document d'Ă©poque ne permet de dĂ©terminer la date prĂ©cise Ă  laquelle la règle bĂ©nĂ©dictine est adoptĂ©e par les moniales. Berger de Moydieu, auteur du XVIIIe siècle, affirme qu’elle entre en vigueur sous l'abbatiat de la sĹ“ur d’Ennemond, Lucie, entre 665 et 675[5],[6]. Pierre Picot prĂ©fère situer cette adoption plus tard, Ă  l'Ă©poque de BenoĂ®t d'Aniane (mort en 821), actif promoteur de cette règle[7]. Joachim Wollasch partage cet avis, en faisant le rapprochement avec le cas de l'abbaye de Remiremont dont les nonnes prennent la mĂŞme règle sous Louis le Pieux[4].

Sous le règne de Charlemagne, l’évĂŞque de Lyon Leidrade, dont une lettre adressĂ©e Ă  l'empereur et mentionnant l'Ă©difice a Ă©tĂ© conservĂ©es, fait entièrement reconstruire le « monastère de vierges dĂ©diĂ© Ă  saint Pierre Â»[8]. Le Moyen-Ă‚ge français l'appellera « Saint-Pierre-les-Nonnains Â». Dès l'Ă©poque carolingienne, l'abbaye est le plus riche Ă©tablissement religieux de Lyon. Elle abrite trente-deux moniales au moment oĂą Leidrade Ă©crit sa lettre Ă  Charlemagne (datĂ©e entre 809 et 813). Elle jouit d'une indĂ©pendance toujours plus grande Ă  l'Ă©gard du reste du clergĂ© lyonnais, puisque, par exemple, elle relève directement de la papautĂ©[9].

L’abbaye du XIIe au XVIIIe siècle

Plan scénographique de la ville de Lyon au 16e siècle
Détail du Plan scénographique de la ville de Lyon montrant l'abbaye des Dames de Saint-Pierre vers 1550, archives municipales de la ville de Lyon.
Robert Pigout, Perspective de la place des Terreaux avant l'abbaye, 1653

Au Moyen Ă‚ge, l’abbaye est appelĂ©e, dans les textes officiels, Monasterium sancti Petri puellarum (« Monastère des filles de Saint-Pierre Â») ou bien Ecclesia que dicitur sancti Petri puellarum (« L’église dite des filles de Saint-Pierre Â»)[10].

Depuis sa fondation, elle a toujours comportĂ© deux Ă©glises. L’église conventuelle se nomme Ă©glise Saint-Pierre. Elle est reconstruite dans le style roman au XIIe siècle, aspect qu’elle conserve jusqu’à la reconstruction de l'abbaye au XVIIe siècle. Juste Ă  cĂ´tĂ© d'elle se trouve une autre Ă©glise plus petite, l’église Saint-Saturnin (appelĂ©e aussi Saint-Sornin), qui est une Ă©glise paroissiale dont les revenus sont perçus par les moniales.

C’est une abbaye aristocratique, rĂ©gie par des moniales issues de la haute noblesse. Vers le milieu du XIVe siècle, les novices, pour ĂŞtre admises au couvent, doivent fournir la preuve d'au moins quatre gĂ©nĂ©rations de noblesse paternelle[11]. Les moniales forment une assemblĂ©e, que l’on appelle le chapitre, oĂą elles Ă©lisent elles-mĂŞmes leur abbesse, qui garde cette position Ă  vie. Celle-ci ne rend compte de son Ă©lection qu’au pape et n’est aucunement soumise Ă  l’autoritĂ© de l’archevĂŞque de Lyon[11]. Elle porte mĂŞme la crosse Ă  la manière des Ă©vĂŞques. Elle est la maĂ®tresse du couvent et elle administre les nombreux biens matĂ©riels lui appartenant. En effet, celui-ci possède de nombreuses richesses, il est notamment fort bien dotĂ© en terres.

Jean Chavanne, Perspective de la place des Terreaux après achèvement de l'abbaye, fin du XVIIe siècle

Ă€ partir du XVIe siècle cependant, la discipline devient moins stricte et l’on observe des relâchements dans les règles de la vie communautaire : Ă  cette Ă©poque les sĹ“urs vivent souvent en dehors du couvent dans des maisons privĂ©es, voire dans d’agrĂ©ables hĂ´tels particuliers entre cour et jardin, et le chapitre ne se rĂ©unit guère plus d’une fois par an[12]. Lors d’une visite royale Ă  Lyon en 1503, Louis XII et la reine Anne de Bretagne reçoivent des plaintes concernant la mauvaise conduite des moniales. Celles-ci sont alors sommĂ©es de reprendre une vie de clĂ´ture dans l’abbaye et de respecter la règle de saint BenoĂ®t. Refusant cette rĂ©forme, qu’elles jugent trop sĂ©vère, les moniales, soutenues par leurs puissantes familles, se rebellent et font appel au pape, leur protecteur, pour dĂ©fendre leurs droits[12]. En 1516, elles font part de leur mĂ©contentement directement devant la reine Claude de France. Il est alors dĂ©cidĂ© de les expulser de l’abbaye, ce dont se charge l’archevĂŞque François II de Rohan. Pour les remplacer, des filles de familles moins prestigieuses sont choisies. L’abbaye, mĂŞme si elle reste toujours aussi riche, perd alors peu Ă  peu ses privilèges et surtout son indĂ©pendance : en 1637, elle passe finalement sous l’autoritĂ© de l’archevĂŞque de Lyon[9]. Entre-temps, les moniales sont dĂ©chues de leur droit de nommer elles-mĂŞmes leur abbesse, privilège qui revient dĂ©sormais au roi en personne.

L'abbaye royale et la reconstruction du palais Saint-Pierre

Entrée depuis la rue du Président-Herriot, condamnée en nov 2015 par le plan Vigipirate
Entrée depuis la place des Terreaux

C'est au XVIIe siècle que le palais prend sa configuration actuelle. Des bâtiments antĂ©rieurs du couvent Saint-Pierre-les-Nonnains, ne subsiste aujourd’hui que le porche roman de l'Ă©glise conventuelle, datant de la reconstruction du XIIe siècle. C’est Anne de Chaulnes (vers 1625-1672), fille du marĂ©chal et pair de France HonorĂ© d’Albert et abbesse de 1649 Ă  sa mort, qui dĂ©cide, en 1659, de la reconstruction de celle que l’on nomme alors « l’abbaye royale des Dames de Saint-Pierre Â»[13]. Elle choisit l’architecte avignonnais François Royers de la Valfrenière pour mener Ă  bien ce projet. DĂ©jĂ  âgĂ© Ă  l’époque des travaux (il meurt en 1667), la reconstruction du palais est son grand-Ĺ“uvre. Il conçoit l’élĂ©vation monumentale de la façade le long de la place des Terreaux ainsi que celle des deux façades latĂ©rales.

La première pierre est posĂ©e par un « petit pauvre Â» le . L'Ă©difice conçu par Royers de la Valfrenière se prĂ©sente comme un imposant palais de style romain, s'Ă©tirant sur tout un long cĂ´tĂ© de la place des Terreaux.

Mais, Ă  la mort d’Anne de Chaulnes en 1672, deux ailes doivent encore ĂŞtre construites et la rĂ©alisation du dĂ©cor intĂ©rieur n’a pas encore commencĂ©. C’est sa belle-sĹ“ur, Antoinette de Chaulnes (1633-1708), qui, lui ayant succĂ©dĂ© Ă  la tĂŞte de l’abbaye en 1675, va mener Ă  terme le projet. Une somptueuse dĂ©coration intĂ©rieure, aujourd’hui presque entièrement perdue, est exĂ©cutĂ©e entre 1676 et 1687[13]. Une partie des travaux est confiĂ©e au peintre et architecte lyonnais Thomas Blanchet (1614-1689), « Premier peintre de la Ville Â», qui, depuis son retour d’Italie en 1655, est très estimĂ© pour ses dĂ©cors monumentaux. Ă€ l’époque oĂą Antoinette de Chaulnes fait appel Ă  lui, il vient de prouver l’étendue de son talent en dĂ©corant les plafonds et les murs de l’hĂ´tel de ville[14]. De ses rĂ©alisations au palais Saint-Pierre, ne subsistent plus, de nos jours, que le grand escalier d’honneur, auquel une restauration rĂ©cente a rendu son Ă©clairage d’origine par cinq fenĂŞtres, et le rĂ©fectoire, Ă  l’exubĂ©rant dĂ©cor baroque. Pour dĂ©corer celui-ci, il s’entoure des sculpteurs Simon Guillaume et Nicolas Bidault, de Marc Chabry qui rĂ©alise les armoiries (notamment celles des sĹ“urs de Chaulnes) et du peintre Louis Cretey, rĂ©cemment revenu d’Italie, qui peint deux toiles monumentales aux extrĂ©mitĂ©s de la salle ainsi que trois compositions dĂ©corant les oculi de la voĂ»te. Au total, les travaux de reconstruction auront coĂ»tĂ© la somme, considĂ©rable pour l'Ă©poque, de 400 000 livres[15]. Le palais et son nouveau dĂ©cor restent inchangĂ©s jusqu’à la RĂ©volution[16]. Des Ă©choppes sont amĂ©nagĂ©es au rez-de-chaussĂ©e du palais lors de sa reconstruction, afin d'ĂŞtre louĂ©es Ă  des commerçants, ce qui assure des revenus importants Ă  l'abbaye. Le nouveau bâtiment est, au moment de son achèvement, la plus belle rĂ©alisation baroque de Lyon et son Ă©tendue et sa monumentalitĂ© toutes italiennes ne cessent pas de fasciner les visiteurs. Au XVIIIe siècle, l’abbaye est toujours aussi prospère. En 1755, elle est considĂ©rĂ©e comme l’une des cinq plus riches de France[15].

La sécularisation de l'ancienne abbaye

La Révolution française bouleverse la destination du lieu et sonne le glas de l'abbaye, après plus de mille ans d'existence. Les trente-et-une moniales encore présentes au monastère en 1790 sont expulsées deux ans plus tard, à la suite des décrets des 4 et qui suppriment les congrégations religieuses[15]. Vidé de ses occupants, le palais échappe alors de peu à la destruction qu’ont connu tant d’autres établissements religieux à la Révolution. Si la plupart des décors intérieurs disparaissent lorsqu’une caserne s’installe dans le palais en 1793, et si l’église Saint-Saturnin est détruite, le bâtiment est finalement épargné par les différents projets d’urbanisme mis au point par les révolutionnaires, dont un prévoyait notamment de pratiquer des ouvertures au milieu.

Le , la bourse de commerce s'installe dans l'ancienne abbaye. Le , l'arrêté Chaptal crée un musée des Beaux-Arts à Lyon[13]. Le , le museum est installé par arrêté préfectoral dans l'ancienne abbaye. Le , la ville affecte le palais Saint-Pierre à des établissements d'instruction publique et de commerce[17].

La première salle du musée est ouverte au public en 1803, au premier étage de l’aile sud, dans l’ancien chauffoir de l’abbaye[17].

En 1835, la faculté des sciences occupe une partie de l'ancienne abbaye. Elle est rejointe en 1838 par la faculté des lettres[18].

En 1860, le palais de la Bourse est inauguré. La bourse et la chambre de commerce quittent l'ancienne abbaye[18].

Architecture

Le palais Saint-Pierre dans son ensemble (hors parties classées) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [19]. Les façades et toitures font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [19].

Église abbatiale

L'Ă©glise Saint-Pierre aurait Ă©tĂ© fondĂ©e au VIIe siècle. Elle est mentionnĂ©e dans le bref de Leidrade au dĂ©but du IXe siècle[20]. Elle aurait Ă©tĂ© bâtie par saint Annemond ou Ennemmond (Annemundus) et possĂ©dait quelques reliques[21].

Elle est reconstruite au XIIe siècle. Ă€ cette Ă©poque, l'Ă©glise s'arrĂŞte aux marches actuelles devant le chĹ“ur et se compose d'une nef unique fermĂ©e par une abside Ă  cinq pans. Les bras du transept sont formĂ©s par les chapelles latĂ©rales de sainte Marguerite au nord, et de saint BenoĂ®t au sud.

De l’église romane, demeurent des fenĂŞtres, retrouvĂ©es dans le passage intĂ©rieur, et le porche sur la rue Paul-Chenavard. Au XIVe siècle, des chapelles latĂ©rales sont adjointes, qui donne l'aspect actuel Ă  la chapelle. Une partie de l'Ă©glise est dĂ©truite en 1562, lors des guerres de religion, par les protestants sous les ordres du Baron des Adrets.

Au XVIIIe siècle, l'architecte Antoine DegĂ©rando agrandit le chĹ“ur (en 1742)[22] et construit le clocher. Jane Dubuisson signale que l'Ă©glise Saint-Pierre fut transformĂ©e en fabrique de salpĂŞtre[23].

En 1807, Saint-Pierre devient une église paroissiale. Cent ans plus, en 1907, elle est désaffectée à la suite de la loi de séparation des églises et de l'État. Elle est attribuée au musée des Beaux-Arts. Une partie des collections de sculptures y est présentée[24].

Le porche, les deux portes et la façade font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [25].

Il existait une seconde église, dédiée à saint Saturnin et appelée vulgairement Saint-Sorlin, qui s’élevait au sud de l'église Saint-Pierre. Elle était utilisée par la paroisse en particulier pour les baptêmes et mariages[26]. Elle était dotée d'un clocher porche. L'édifice fut vendu et démoli en 1793[27].

Crypte

Bâtiments conventuels

RĂ©fectoire

Le rĂ©fectoire baroque est rĂ©alisĂ© Ă  partir de 1684 sous la direction de Thomas Blanchet qui en conçoit l'iconographie, après avoir rĂ©alisĂ© celle du grand escalier d'honneur ; rĂ©novĂ©, il sert aujourd’hui Ă  l’accueil des groupes. Par l'exubĂ©rance de son dĂ©cor, il est l'un des principaux tĂ©moignages de l'art baroque Ă  Lyon et du faste de l'abbaye royale des Dames de Saint-Pierre au XVIIe siècle. De manière Ă©tonnante, il a survĂ©cu aux destructions rĂ©volutionnaires du dĂ©cor intĂ©rieur du musĂ©e, alors que les sujets religieux constituent le thème de sa dĂ©coration. Le rĂ©fectoire est ornĂ© de deux peintures monumentales qui se font face sur les deux murs opposĂ©s. Le thème de ces peintures est liĂ© au repas, en fonction de la destination originelle du lieu. Il s’agit de la Multiplication des pains et de La Cène dĂ©corant les extrĂ©mitĂ©s est et ouest de la salle et les trois lunettes (oculi du plafond): (L'Assomption - L'Ascension - Le Prophète Élie ) de Louis Cretey. Trois autres peintures de Cretey dĂ©corent les oculi du plafond. Le reste du dĂ©cor, constituĂ© de sculptures, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Nicolas Bidault (1622-1692), sculpteur, mĂ©dailleur et Simon Guillaume auteur de 14 sculptures. Marc Chabry a rĂ©alisĂ© les armoiries, Ă©cussons et blasons. Les armoiries des abbesses Anne et Antoinette de Chaulnes se trouvent au fronton de la porte d'entrĂ©e Ă  l'ouest. Le blason du roi de France est sur la clef de la seconde voĂ»te.

Sculptures de Simon Guillaume, d'après les dessins de Thomas Blanchet
  • 1687-1689 - La TempĂ©rance - La PĂ©nitence - Sainte Barbe - Saint Ennemond - Sainte Marguerite - Saint Pierre reniant le Christ - Saint Jean Ă  Patmos - La NativitĂ© du Christ - Saint BenoĂ®t dans la grotte - Le BaptĂŞme du Christ - Sainte Catherine - Saint Antoine - La ChastetĂ© - La CharitĂ©


L'entrĂ©e du cloĂ®tre du palais Saint-Pierre de Lyon par Ferdinand Bourjot, vers 1820, plume et lavis d'encre de Chine sur papier, 20 x 13,5 cm.

Cloître

L'architecture du cloĂ®tre a largement Ă©tĂ© modifiĂ©e au XIXe siècle par RenĂ© Dardel et Abraham Hirsch. C'est de cette Ă©poque que datent les peintures murales sous les arcades, qui reproduisent notamment le nom de Lyonnais cĂ©lèbres, ainsi que les mĂ©daillons ornant les frontons. La fontaine du bassin circulaire au centre du jardin se compose d'un sarcophage antique surmontĂ© d'une statue d'Apollon, dieu des arts. Plusieurs statues d'artistes du XIXe siècle appartenant aux collections du musĂ©e ont par ailleurs Ă©tĂ© installĂ©es dans le jardin. Elles font notamment partie de cet ensemble des Ĺ“uvres d'Auguste Rodin, LĂ©on-Alexandre Delhomme et Bourdelle. Les parterres de pelouse sont en demi-lune et rectangulaire avec arbres et massif de fleurs selon les plans de l'architecte Abraham Hirsch selon le plan originel du XVIIe siècle. Il est en visite libre, ouvert de 8h30 Ă  18h30 toute l'annĂ©e.

Chartrier de l'abbaye

Propriétés, terriers, bénéfices

(liste non exhaustive)

Abbesses

(liste non exhaustive)

PrĂ©tendue fondation du IIIe siècle

Alfred Coville a démontré le caractère fallacieux de la prétendue fondation par Aldebert, gouverneur de Lugdunum sous Septime Sévère, et donc de cette chronologie[28]

  • Radegonde, fille d'Aldebert
  • Aldegonde, seconde fille d'Aldebert .
  • 665 -675 - Lucie

Liste des abbesses[29]

  • VIIe siècle - Raymonde, fille du seigneur Rodolphe.
  • VIIe siècle - Wadelmonde, fille du seigneur Constantin.
  • VIIe siècle - Radegonde, contemporaine de saint Ennemond, morte vers 665.
  • VIIe siècle - Animonie, contemporaine de saint Ennemond.
  • VIIe siècle - Lucie, sĹ“ur de saint Ennemond.
  • VIIe siècle - PĂ©tronille, sĹ“ur de saint Ennemond.
  • VIIIe siècle - Dida, contemporaine de saint Fulcoad, Ă©vĂŞque de Lyon.
  • 723-750 - Marie.
  • 750 - Jeanne.
  • VIIIe siècle - Adalaisie, morte après 780.
  • VIIIe siècle - Agnès Ière.
  • IXe siècle - Deidona. Elle Ă©tait vivante en 807.
  • IXe siècle - NoĂ©mi Ière, morte en 832.
  • 832-850 - Pontia.
  • 850-895 - Oda Ière.
  • 895-??? - BĂ©rarde, ou Bernarde Ière. Elle vivait en 900.
  • ???-925 - Garamburge ou Haramburge Ière.
  • 925-988 - Élisabeth Ière.
  • 936-988 - Rollinde.
  • 988-? - Aisseline. Elle vivait en 993.
  • ?-1016 - BĂ©rarde ou Bernarde II.
  • 1016-1044? - AdĂ©laĂŻs ou Alise Artaud.
  • 1044?10?? - Alix ou Alise. Elle vivait en 1044.
  • 10??-1090- NoĂ©mi II de Vanoc.
  • 1090-1130 - Agnès II.
  • 1130-11?? - Oda II.
  • 11??-1184? - Rollande ou Rollinde II. Elle vivait en 1157.
  • 1184-1194 - Loos de Forez.
  • 1194-v.1198 - Garamburge ou Haramburge II.
  • v.1198-1220 - Agnès II de Guignes.
  • 1220-1223 - Élisabeth II.
  • 1223-1236 - BĂ©atrix/BĂ©atrice Ière de Savoie.
  • 1236-12?? - Guillemette ou Guillelmine de Forez. Elle est la sĹ“ur du comte de Forez.
  • 12??-1244 - BĂ©rarde ou Bernarde III.
  • 1244-12?? - Guillemette ou Guillelmine II de Montferrand.
  • 12??-1254 - Agnès IV de Chalon.
  • 1254-12?? - Alix/Alice/AdĂ©laĂŻde de Savoie, fille du comte de Savoie Thomas Ier.
  • 12??-12?? - Brune de Grammont.
  • 12??-1266 - BĂ©atrix/BĂ©atrice II. Elle est rĂ©putĂ©e ĂŞtre de la maison royale d'Artois.
  • 12??-1290 - Agathe de Savoie, probable fille du comte Thomas Ier.
  • 1290-1292 - Agnès V de Beaujeu, fille d'Humbert de Beaujeu.
  • 1292-1???- Agnès VI de Charvins.
  • 1???-13?? - Marguerite Ière de Solignac. Elle Ă©tait abbesse en 1326.
  • 13??-1346 - Sibille Ière de Varennes. Elle Ă©tait abbesse en 1336.
  • 1346-1353? - Gabrielle de Courtenay.
  • 1353?-13?? - Agnès VII de Guignes.
  • 13??-1370 - Huguette de Thurey. Elle vivait en 1364.
  • 1370-1386 - Agathe II de Thurey, fille de Gaspard, comte de Noyers, seigneur de Morillon, marĂ©chal de Bourgogne, gouverneur et sĂ©nĂ©chal de Lyon, nièce de Philippe, archevĂŞque de Lyon et de Pierre, Ă©vĂŞque de Marseille et Cardinal.
  • 1386-1390 - Richarde de Saluces.
  • 1390-1435 - Antoinette de La Rochette, fille de Jean de Seyssel, marĂ©chal de Savoie (1436-1457) et de Françoise de La Baume-Montrevel.
  • 1435-14?? - Pernette, PĂ©ronne ou PĂ©tronille d'Albon, fille de Guillaume, seigneur de Saint-Forgeux et d'Alix de l'Espinasse.
  • 14??-1455 - Alix de Vassalieu. Elle est d'abord abbesse de Saint-AndrĂ© de Vienne en 1443.
  • 1455-1477 - Marie d'AmanzĂ©. Elle est vivante en 1487. Elle Ă©tait fille de Guillaume, seigneur d'AmanzĂ© et de Marguerite de Semur.
  • 1477-14?? - Sibille II d'Albon.
  • 14??-1487 - Marie II d'Albon. Elle est d'abord prieure de Pouilly.
  • 1487-1493 - Guicharde d'Albon. Elle est la nièce de Pernette, PĂ©ronne ou PĂ©tronille d'Albon, et sĹ“ur de Jean, abbĂ© de Savigny, fille de Jean, seigneur de Saint-AndrĂ© et de Guillemette de Laire.
  • 1493-1503 - Guillemette III d'Albon. Elle est la sĹ“ur ou la nièce de l'abbesse Guicharde. Elle est la fille de Gilet, seigneur de Saint-AndrĂ© et d'Ouches et de Jeanne de La Palisse.
  • 1503-1516 - Françoise Ière d'Albon de Saint-AndrĂ©. Elle est la fille de Guichard d'Albon et d'Anne de Saint-Nectaire.
  • 1516-1520 - Antoinette II d'Armagnac.
  • 1520-1550 - Jeanne de Thouzelles.
  • 1550-1550 - Marguerite II d'AmanzĂ©.
  • 1550-1599 - Françoise II de Clermont. Elle est la fille d'Antoine, vicomte de Clermont et d'Anne de Poitiers, sĹ“ur de Diane de Poitiers.
  • 1600-1610 - Françoise de Beauvilliers de Saint-Aignan. Elle est la fille de Claude, comte de Saint-Aignan et de Marie Babou de La Bourdaisière. Elle est la nièce de Madame de Clermont. Elle Ă©tait religieuse au monastère de Beaumont-les-Tours avant d'ĂŞtre nommĂ©e.
  • 1610-1632 - Marie-Françoise de LĂ©vis-Ventadour. Elle est la fille de Anne de LĂ©vis, duc de Ventadour et de Marguerite de Montmorency. Elle fut religieuse Ă  Chelles, puis coadjutrice de l'abbesse d'Avenay, Françoise de la Marck, sa tante maternelle[30], puis elle permuta avec Françoise de Beauvilliers en 1610. Elle mourut en 1649 ou 1650.
  • 1632-1635 - Charlotte de Lorraine de Guise. Elle Ă©tait fille naturelle de Louis, cardinal de Guise, archevĂŞque de Reims, et de Charlotte des Essarts, comtesse de Romorantin. Elle fut religieuse Ă  Jouarre avant de venir Ă  Saint-Pierre.
  • 1635-1648 - Élisabeth III d'Epinac. Elle est la nièce de l'archevĂŞque de Lyon, Pierre d'Epinac.
  • 1649-1672 - Anne d'Albert d'Ailly de Chaulnes. Elle dĂ©cide de la restauration de l'abbaye telle qu'elle est dans l'Ă©tat actuel, par l'architecte François de Royers de La Valfrenière. Elle est la fille d'HonorĂ© d'Albert, duc et pair de Chaulnes et marĂ©chal de France, et de Charlotte d'Ailly. Elle Ă©tait auparavant professe Ă  l'Abbaye-aux-Bois.
  • 1672-1708 - Antoinette III d'Albert d'Ailly de Chaulnes de Picquigny. Elle est la sĹ“ur de la prĂ©cĂ©dente. Elle poursuit les travaux entrepris par sa sĹ“ur et fait appel Ă  Thomas Blanchet.
  • 1708-1738 - Guyonne-Françoise-Judith de CossĂ©-Brissac. Elle avait Ă©tĂ© religieuse Ă  PanthĂ©mont et elle est la fille de TimolĂ©on, comte de Brissac, chevalier des Ordres, Grand Panetier de France, et de Marie Charron d'Ormeilles.
  • 1738-1772 - Anne de Melun d'Epinoy, descendante des comtes de Melun et des princes d'Epinoy. Elle avait Ă©tĂ© professe Ă  l'abbaye d'Origny et abbesse de CĂ©zanne.
  • 1772-1790 - Marguerite-Madeleine de Monteynard, dernière abbesse.

Religieuses et personnalités connues

  • XIVe siècle - Jacquette de ChaĂŻruygie connue pour ses dĂ©sordres[31]
  • XIVe siècle - Antoinette de GrolĂ©e qui reçut les bĂ©nĂ©fices de Jacquette de ChaĂŻruygie
  • S - D - Sibille d'Albon[32]

Archives

La plus grande partie de la documentation concernant l'abbaye est conservĂ©e aux Archives dĂ©partementales du RhĂ´ne. RenĂ© Lacour, alors conservateur en chef, classe l'ensemble de ces archives puis publie un rĂ©pertoire numĂ©rique en 1968 sous la cote 27 H. Dans cette pĂ©riode, Joseph Picot travaille sur sa thèse de doctorat et publie en 1970 un livre sur l'abbaye Saint-Pierre qui va de sa fondation jusqu'au milieu du XIVe siècle[33]. Il a pour cela consultĂ© les archives du RhĂ´ne, de l'Isère et de l'Ain, les Archives municipales de Lyon, ainsi que les bibliothèques municipales de Lyon et du Puy[34].

Notes et références

  1. ↑ Pierre-Maurice BĂ©nasse, Les Six Naissances de l’Abbaye royale des BĂ©nĂ©dictine de Saint-Pierre de Lyon, musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, 2010, p. 9.
  2. ↑ « Testament de saint Ennemond, 655 ou XIIe siècle-XIIIe siècle Â», sur MusĂ©e du diocèse de Lyon
  3. ↑ Lacour 1970, p. 498
  4. ↑ a et b Wollasch 1973, p. 342
  5. ↑ Berger de Moydieu, « Tableau historique de l'abbaye royale de S. Pierre... Second manuscrit, revu, corrigĂ© et augmentĂ©. 1783 Â».
  6. ↑ Pierre-Maurice BĂ©nasse, Les Six Naissances de l’Abbaye royale des BĂ©nĂ©dictine de Saint-Pierre de Lyon, musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, 2010, p. 14.
  7. ↑ Picot 1970, p. 20
  8. ↑ Leidrade, Lettre Ă  Charlemagne, Ă©d. E. DĂĽmmler, Monumenta Germaniae historica, Epistolae, IV (1895), p. 543, 25-28 : Monasterium quoque puellarum in honorem sancti Petri dedicatum (...) ego a fundamentis tam ecclesiam quam domum restauraui : ubi nunc sanctimoniales numero triginta duae secundum institutionem regularem uiuentes habitare uidentur.
  9. ↑ a et b Collectif 2010, p. 6, article « Abbaye Â»
  10. ↑ Collectif 2010, p. 46, article « DĂ©nomination Â»
  11. ↑ a et b Collectif 2010, p. 97, article « Moniales Â»
  12. ↑ a et b Collectif 2010, p. 44, article « DĂ©mon Â»
  13. ↑ a b et c Philippe Durey (dir.), Le musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, Albin Michel, Paris, 1988, p. 9.
  14. ↑ Lucie Galactéros de Boissier, Thomas Blanchet, 1614-1689, Arthéna, Paris, 1991, catalogue raisonné.
  15. ↑ a b et c Collectif 2010, p. 165.
  16. ↑ Collectif 2010, p. 135, article « RĂ©volution Â».
  17. ↑ a et b Pierre Vaisse (dir.), L’esprit d’un siècle : Lyon 1800-1914, Lyon, Fage Éditions, 2007, p. 314
  18. ↑ a et b Pierre Vaisse (dir.), op. cit., p. 315
  19. ↑ a et b Notice no PA00117981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministère français de la Culture
  20. ↑ Musee des beaux-arts sur le site du service archéologique de la ville de Lyon
  21. ↑ Le Febvre 1627, p. 48.
  22. ↑ Sylvie Ramond (dir), Le musée des Beaux-Arts de Lyon, de A à Z, (la date de 1742 est mentionnée page 165, dans la "chronologie"), Lyon, Fage, 2009
  23. ↑ Jane Dubuisson, "L'abbaye saint Pierre aujourd'hui, palais du commerce et des arts" dans Lyon, ancien et moderne, par les collaborateurs de la Revue du Lyonnais (direction Léon Boitel),, Lyon, pages 69 à 90.
  24. ↑ L'abbaye royale sur le site du musée des Beaux-Arts de Lyon
  25. ↑ Notice no PA00117803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministère français de la Culture
  26. ↑ Le Febvre 1627, p. 49.
  27. ↑ Jane DubuissonNotice no PA00117803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministère français de la Culture
  28. ↑ Perrat 1929, p. 378
  29. ↑ C. Le Laboureur, SupplĂ©ment aux Mazures de l'abbaye de L'Isle-Barbe-Lez-Lyon, Lyon, Rivoire, , 45 p. (lire en ligne), p. 1-14
  30. ↑ Louis Paris, « Histoire de l'abbaye d'Avenay Â», Travaux de l'AcadĂ©mie nationale de Reims, vol. 62, nos 3-4,‎ 1876-1877 (lire en ligne, consultĂ© le ). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  31. ↑ Pierre Clerjeon, Richard, Maison Saint-Louis: Histoire de Lyon depuis sa fondation jusqu'à nos jours , chez Théodore Laurent, 1829, 469. p.
  32. ↑ Claude Le Laboureur, Les Mazures de l'Abbaye de l'Isle-Barbe ..., généalogie des d'Albon, vol 2, 1681, chez Carlerot p. 145/674 pp.
  33. ↑ Lacour 1970, p. 498.
  34. ↑ Lacour 1970, p. 500.

Voir aussi

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Bibliographie

  • LĂ©on Charvet, « François de Royers de La Valfenière et l'abbaye royale des bĂ©nĂ©dictines de Saint-Pierre Ă  Lyon Â», MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© littĂ©raire de Lyon - AnnĂ©e 1868,‎ , p. 121-234 (lire en ligne)
  • LĂ©on Charvet, « François de Royers de La Valfenière et l'abbaye royale des bĂ©nĂ©dictines de Saint-Pierre Ă  Lyon (suite) Â», Revue du Lyonnais, 3e sĂ©rie, t. VIII,‎ , p. 464-487 (lire en ligne)
  • LĂ©on Charvet, « François de Royers de La Valfenière et l'abbaye royale des bĂ©nĂ©dictines de Saint-Pierre Ă  Lyon (suite) Â», Revue du Lyonnais, 3e sĂ©rie, t. IX,‎ , p. 36-49, 95-131 (lire en ligne)
  • Alfred Coville, « Une aubaine Ă  Lyon sous Henri II Â», Revue historique, t. 85,‎ , p. 68-85 (lire en ligne)
  • Alfred Coville, Recherches sur l'histoire de Lyon du Ve au IXe siècle (450-800), Paris, Picard,
    • Charles Perrat, « Compte-rendu de lecture sur "Recherches sur l'histoire de Lyon du Ve au IXe siècle (450-800)" d'Alfred Coville Â», Bibliothèque de l'Ă©cole des chartes, t. 90,‎ , p. 378-380 (lire en ligne)
  • Marcel Hervier, Le Palais des Arts, ancienne abbaye royale des dames de Saint-Pierre, sa construction, son histoire, Lyon, Imp. Audin, , 66 p.
  • Marcel Hervier, « Notes sur l'histoire religieuse Ă  Lyon- La vocation forcĂ©e d'Anne-Marie Pestallozi, religieuse de St Pierre de Lyon au XVIIIe siècle Â», La Revue du Lyonnais, Audin et Cie, 1921, 140 p., Nelle revue n°-.
  • Joseph Picot, l'Abbaye de Saint-Pierre de Lyon, Paris, Les Belles-Lettres, , 18 cartes et plans-264, In-8°
    • RenĂ© Lacour, « Compte-rendu de lecture sur "L'abbaye de Saint-Pierre de Lyon" de Joseph Picot Â», Bibliothèque de l'Ă©cole des chartes, t. 128, livraison 2,‎ , p. 497-501 (lire en ligne)
    • Joachim Wollasch (trad. Edmond RenĂ© Labande), « Compte-rendu de lecture sur "L'abbaye de Saint-Pierre de Lyon" de Joseph Picot Â», Cahiers de civilisation mĂ©diĂ©vale, no 64,‎ , p. 342 (lire en ligne)
  • AndrĂ© Steyert, La merveilleuse histoire de l'esprit qui est apparu aux religieuses de Saint-Pierre Ă  Lyon en l'annĂ©e 1527 , Ă©tude historique et bibliographique, Imprimerie Mongin-Rusand 3 rue Stelle Ă  Lyon, 1887.
  • Collectif, Le MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon de A Ă  Z, Fage Ă©ditions, , 184 p. (ISBN 2849751642)
  • Isaac Le Febvre, Nombre des Ă©glises qui sont dans l'enclos et dĂ©pendances de la ville de Lyon : Avec une exacte recherche du temps et par qui elles y ont Ă©tĂ© fondĂ©es, vol. 6, Lyon, Henry Georg, coll. Â« Collection lyonnaise Â», , p. 48-49.

Articles connexes

Liens externes