ASNARO-2 acronyme d'(Advanced Satellite with New system ARchitecture for Observation) est un satellite d'observation de la Terre équipé d'un radar à synthèse d'ouverture japonais développé par NEC et l'USEF et placé en orbite le . Ce satellite commercial fait suite au développement du satellite optique ASNARO dont il reprend la plateforme. Il est comme celui-ci financé par le Ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI) a été développé en mettant en œuvre des technologies innovantes qui doivent permettre d'obtenir des performances élevées (résolution de 1 mètre) et agilité importante malgré une taille nettement réduite (500 kg).
ASNARO-2 est un mini-satellite d'observation de la Terre de 570 kg stabilisé 3 axes. Il utilise une plate-forme de 350 kg (dont 45 kg d'ergols) de type NEXTAR-300L similaire à celle mise en œuvre par le satellite ASNARO. Cette plateforme est conçue par son constructeur NEC pour des satellites de 100 à 500 kg avec des caractéristiques modulaires et en utilisant des interfaces standard qui permettent d'abaisser les couts. Les panneaux solaires déployés en orbite fournissent en fin de vie (3 ans) 1 300 watts dont 1 200 watts sont alloués à la charge utile. le satellite dispose d'une antenne parabolique orientable avec deux degrés de liberté permettant un débit supérieur à 800 mégabits/s[1].
Mode spot : résolution spatiale < 1 mètre et fauchée de 10 km
Mode stripmap : résolution spatiale < 2 mètres et fauchée de 12 km
Mode scanSAR : résolution spatiale < 16 mètres et fauchée de 50 km
Les prises de vue peuvent se faire sur des bandes de terrain situées latérales (de 15 à 45° par rapport au nadir). Deux modes de polarisation sont disponibles (HH ou VV)[1].
Déroulement de la mission
ASNARO-2 est lancé le par une fusée Epsilon tirée depuis la base de lancement d'Uchinoura dans le sud du Japon[2]. Le satellite est placé sur une orbite héliosynchrone à une altitude 504 km avec une inclinaison orbitale de 97,4° similaire à celle d'ASNARO. L'objectif est de construire une constellation : son heure de passage (6 heures) différente de celle d'ASNARO permet d'effectuer des observations dans des conditions différentes[1].