56 Andromedae

56 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 56m 09,36412s[1]
Déclinaison +37° 15′ 06,5973″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 5,69[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral K0 III[3]
Indice B-V +1,060[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +61,77 ± 0,13 km/s[4]
Mouvement propre μα = +183,659 mas/a[1]
μδ = +11,670 mas/a[1]
Parallaxe 9,886 3 ± 0,129 2 mas[1]
Distance 330 ± 4 a.l. (∼ 101 pc)
Magnitude absolue +0,76[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,34 ± 0,37 M[5]
Rayon 11 R[4]
Gravité de surface (log g) 2,58 ± 0,18[6]
Luminosité 56,2 L[2]
Température 4 765 ± 35 K[6]
Métallicité −0,15 ± 0,07[6]
Rotation 0,0 km/s[4]
Âge 3,16+1,11
−0,82
 Ga[5]

Désignations

56 And, BD+36°355, HD 11749, HIP 9021, HR 557, SAO 55107, WDS J01562 +3715A, NLTT 6465[7]

56 Andromedae (en abrégé 56 And) est une probable étoile binaire[8] de la constellation d'Andromède. 56 Andromedae est sa désignation de Flamsteed. Elle a une magnitude apparente de 5,69[2], qui est juste assez brillante pour être faiblement visible à l'œil nu dans de bonnes conditions de visibilité. La distance de ce système peut être déterminée à partir du décalage annuel de la parallaxe de 9,9 ± 0,1 mas[1] mesurée par le télescope spatial Gaia, ce qui donne une distance de 330 ± 4 a.l. (∼ 101 pc). Elle s'éloigne du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de +62 km/s[4] et traverse la sphère céleste à un rythme relativement élevé de 0,183"/an[9]. La paire est positionnée près de la ligne de visée de l'amas ouvert NGC 752, situé à ∼ 1 490 a.l. (∼ 457 pc)[10].

Le composant primaire (le plus brillant) est une étoile géante vieillissante[6], avec un type spectral de K0 III[3], ayant épuisé l'hydrogène en son cœur et évolué hors de la séquence principale. Il fait partie du red clump, ayant subi un flash de l'hélium et générant actuellement de l'énergie en son cœur par la réaction triple alpha[11]. L'étoile a environ 3,2 milliards d'années[5] avec un taux de rotation observable négligeable, de sorte que l'axe de rotation de l'étoile pointe probablement vers la Terre[4]. Elle a 1,3 fois la masse du Soleil[5] et s'est étendue à 11 fois le rayon du Soleil[4]. Elle rayonne 56 fois la luminosité du Soleil[4] à partir de sa photosphère avec une température effective de 4 765 K[6]

Le faible composant secondaire est une étoile de magnitude 11,93, située à une séparation angulaire de 18,50″ et selon un angle de position de 77° en date de 2001. Cela a peu changé par rapport à 1903, où elle était située à une séparation angulaire de 18,4″ et selon un angle de position de 80°[12].

Notes et références

Notes

Références

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  3. a et b (en) P. L. Cottrell et C. Sneden, « A detailed kinematic and abundance analysis of old disk giants », Astronomy and Astrophysics, vol. 161,‎ , p. 314−326 (Bibcode 1986A&A...161..314C)
  4. a b c d e f et g (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and Radial Velocities for a Sample of 761 HIPPARCOS Giants and the Role of Binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. a b c et d (en) Diane K. Feuillet et al., « Determining Ages of APOGEE Giants with Known Distances », The Astrophysical Journal, vol. 817, no 1,‎ , p. 40 (DOI 10.3847/0004-637X/817/1/40, Bibcode 2016ApJ...817...40F, arXiv 1511.04088, S2CID 118675933)
  6. a b c d et e (en) Ronald Da Silva et al., « Homogeneous abundance analysis of FGK dwarf, subgiant, and giant stars with and without giant planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 580,‎ , A24 (DOI 10.1051/0004-6361/201525770, Bibcode 2015A&A...580A..24D, arXiv 1505.01726, S2CID 119216425)
  7. (en) * 56 And -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg. (consulté le ).
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
  9. (en) Sébastien Lépine et Michael M. Shara, « A Catalog of Northern Stars with Annual Proper Motions Larger than 0.15" (LSPM-NORTH Catalog) », The Astronomical Journal, vol. 129, no 3,‎ , p. 1483–1522 (DOI 10.1086/427854, Bibcode 2005AJ....129.1483L, arXiv astro-ph/0412070, S2CID 2603568)
  10. (en) N. V. Kharchenko et al., « Astrophysical parameters of Galactic open clusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 438, no 3,‎ , p. 1163–1173 (DOI 10.1051/0004-6361:20042523, Bibcode 2005A&A...438.1163K, arXiv astro-ph/0501674, S2CID 9079873)
  11. (en) T. V. Mishenina et al., « Elemental abundances in the atmosphere of clump giants », Astronomy and Astrophysics, vol. 456, no 3,‎ , p. 1109–1120 (DOI 10.1051/0004-6361:20065141, Bibcode 2006A&A...456.1109M, arXiv astro-ph/0605615, S2CID 18764566)
  12. (en) B. D. Mason et al., « The Washington Visual Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466–3471 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Liens externes