54 Eridani

54 Eridani
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de 54 Eridani, tracée à partir des données publiées par Tabur et al. (2009)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 04h 40m 26,51142s[2]
Déclinaison −19° 40′ 17,3707″[2]
Constellation Éridan
Magnitude apparente 4,28 à 4,36[3]

Localisation dans la constellation : Éridan

(Voir situation dans la constellation : Éridan)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[4]
Type spectral M3/4 III[5]
Indice U-B +1,80[6]
Indice B-V +1,599 ± 0,021[7]
Variabilité SRb[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −32,9 ± 0,8 km/s[7]
Mouvement propre μα = +24,625 mas/a[2]
μδ = −93,608 mas/a[2]
Parallaxe 7,522 9 ± 0,157 1 mas[2]
Distance 132,927 ± 2,776 pc (∼434 al)[8]
Magnitude absolue −0,93[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 69+12
−6 R☉[9]
Luminosité 1 021+33
−38 L☉[9]
Température 3 915+190
−293 K[9]

Désignations

54 Eri, DM Eri, HR 1496, HD 29755, HIP 21763, BD-19°988, CPD-19 611, SAO 149818, WDS J04404 -1940[8]

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54 Eridani (en abrégé 54 Eri) est une étoile binaire présumée de quatrième magnitude de la constellation de l'Éridan. Elle porte également la désignation d'étoile variable de DM Eridani, 54 Eridani étant sa désignation de Flamsteed. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ 133 pc (∼434 al) de la Terre[2]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −33 km/s[7].

54 Eridani est une étoile binaire astrométrique présumée[10]. Sa composante visible est une étoile géante rouge, actuellement située sur la branche asymptotique des géantes[4], de type spectral M3/4 III[5]. C'est une variable semi-régulière de type SRb, dont la magnitude apparente varie entre 4,28 et 4,36[3]. Elle présente deux périodes de pulsation de 18,8 et 45,5 jours, chacune ayant une amplitude de 0,019 en magnitude[1]. L'étoile s'est étendue de telle sorte que son rayon est environ 69 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est autour de 1 021 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 915 K[9].

Notes et références

  1. ↑ a et b (en) V. Tabur et al., « Long-term photometry and periods for 261 nearby pulsating M giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 400, no 4,‎ , p. 1945–1961 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.15588.x, Bibcode 2009MNRAS.400.1945T, arXiv 0908.3228)
  2. ↑ a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. ↑ a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. ↑ a et b (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104, no 1,‎ , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
  5. ↑ a et b (en) Nancy Houk et M. Smith-Moore, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars : Declinations -26° to -12°, vol. 4, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 14+505 (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  6. ↑ (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  7. ↑ a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. ↑ a et b (en) * 54 Eri -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. ↑ a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  10. ↑ (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes