Sur les ruines du château de Bicêtre, le roi Louis XIII fait bâtir une maison destinée à recevoir les soldats blessés de la commanderie de Saint-Louis et qui est à l'origine de l’actuel hôpital Bicêtre[2].
Divers
24 janvier : les ordonnances publiées à Madrid « sur le bon gouvernement de l'Armada de l’Océan[3] » réglementent les soins donnés aux marins, tant dans les hôpitaux que sur les navires[4].
15 juin-3 juillet[5] : pour trancher d'un « coup de majesté » la querelle qui oppose les médecins de sa Cour à ceux de la Faculté sur l'efficacité et la dangerosité des eaux thermales, « Louis XIII se f[ait] accompagner à Forges par une troupe dirigée par l’acteur Mondory[6],[7],[8] ».
24 septembre : les troupes françaises occupent la place de guerre de Nancy et, jusqu'en , les blessés et les malades y seront soignés dans les hospices civils, constitués des hôpitaux Saint-Julien (fondé en ), Saint-Charles () et Saint-Joseph ([9]).
16 décembre : Charles Bouvard, Premier médecin de Louis XIII, obtient du Conseil d’État la suppression de la thèse de Jean Piètre[10], futur doyen de la Faculté, qui met en doute le fait que, « dans l'inflammation des viscères nourriciers, la boisson des eaux minérales soit salutaire[11],[12] ».
À Halkirk, en Écosse, l'hôpital St. Magnus, mentionné en , est encore en fonction[13].
1632 ou 1633 : l'université de Bologne propose à Descartes de venir occuper sa chaire de médecine théorique, invitation dont on ne sait quelle a été la réponse, ni même si le philosophe l'a reçue[14].
1633-1636 : affaire des airiements, à Amiens, où « le collège [des médecins] est entraîné dans une vive querelle au sujet des puantes vapeurs répandues par l'« aérieur » Henri Le Cointe[15],[16],[17] ».
À partir de 1633 : Les « Conférences » organisées par Théophraste Renaudot (1586-1653), médecin et philanthrope français, attirent « un public nombreux de médecins de province et de chirurgiens[18] ».
Publications
Accédant à la chaire de médecine de l'université de Pise[19], Vincenzo Alsario della Croce fait paraître le texte de sa leçon inaugurale, prononcée en novembre de la même année (Proloquium in Pisano gymnasio habitum die X. novembris[20]).
Sous le titre de The Workes of that famous Chyrurgian, Mr John Banester, parution des œuvres complètes du chirurgien et anatomiste anglais John Banister(en) (1533-1610[21]).
Joseph Couillard († v. ), chirurgien de Montélimar[25], intitule son traité Le Chirurgien opérateur[26].
Cesare Crivellati (1553-1640), médecin de Viterbe fait paraître une Cura dell'infermita[27], ainsi qu'un traité contre l'astrologie prédictive, dans lequel il récuse, sur ce point, l'autorité d'Hippocrate[28].
Un certain Dupont († ), « prétendument opérateur du roi », présente dans une brochure[29] un appareil masticateur de son invention grâce auquel « il assure « oster et empescher à jamais le mal des dents, sans les arracher », en luxant modérément la dent[30] ».
Sous le titre de Traité de la parfaite cure de la maladie vénérienne[31], Michel Le Long († ) donne une traduction française du De luis venereae curatione[32] de Jean Fernel (1497-1558), édité à titre posthume en 1579 par Victor Gislain (1543-1591).
Après Jean Pidoux, Antoine du Fouilloux et Nicolas Abraham de La Framboisière, Étienne Flamant fait paraître son propre traité sur les eaux thermales de Pougues (Discours de l'origine et propriétés de la fontaine minérale de Pougues[33]), dont la deuxième édition[34], publiée la même année à Paris, s'ouvre sur un sonnet du poète menuisier Adam Billaut[35].
Phineas Fletcher, poète anglais, publie The Purple Island[36], « poème épique décrivant, en termes allégoriques, l'anatomie du corps humain[37],[38] ».
Robert Fludd (1497-1558), médecin et alchimiste anglais, publie sa « Clé de la philosophie et de l'alchimie » (Clavis philosophiae et alchymiae[39]).
Willem Marquis, médecin assermenté de la ville et de l'hôpital d'Anvers, publie son traité sur l'aloès médicinal[44].
Parution du traité « sur le poison pestilentiel et le traitement de la peste », du médecin vénitien Valerio Martini[45].
Sous le titre d'Ars medica in duas partes[46], édition posthume des œuvres complètes d'Antoine Mérindol (1570-1624), médecin d'Aix-en-Provence, par son fils Jean[47].
Wouter van den Perre, chirurgien juré de la ville d'Anvers, fait paraître un traité de peste sous le titre de Pest-boeck ofte Remedien teghen de pestilentiale cortse[49].
Ralph Winterton(en) (1600-1636), humaniste anglais et professeur royal de médecine, publie un recueil d’épigrammes (Epigrammata in Wintertoni Metaphrasim) dus à ses confrères de Cambridge et d'Oxford et aux membres du Royal College of Physicians suivi d’« Épigrammes thérapeutiques » (Epigrammata therapeutica) de sa propre main[53].
Philippe Chartier (mort en 1669), docteur régent de la faculté de médecine de Paris, fils de René (1572-1654) et frère de Jean (1610-1662), tous deux, comme lui, lecteurs en médecine au Collège royal[63].
Thomas Frankland (mort en 1690), médecin et annaliste anglais, imposteur qui s'est fait recevoir au Royal College of Physicians en usurpant le grade de docteur[64].
21 juillet : Philibert Guybert (né vers ), médecin, ami de Guy Patin, auteur entre autres ouvrages du Médecin charitable, incitant les malades à se passer des services des apothicaires et à faire leurs remèdes eux-mêmes[68],[69].
↑ a et bMatthieu Brejon de Lavergnée (préf. Dominique Julia), Histoire des Filles de la charité (XVIIe-XVIIIe siècle), Paris, Fayard, coll. « Nouvelles études historiques », , 708 p. (ISBN978-2-213-66468-2, lire en ligne).
↑Paul Bru (préf. Désiré-Magloire Bourneville), Histoire de Bicêtre (hospice, prison, asile) d'après des documents historiques, Paris, Progrès médical, coll. « Bibliothèque d'assistance publique », , XVIII-480 p. (lire en ligne).
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↑Étienne Flamant, Discours de l'origine et proprietez de la fontaine minerale de Pougues, par M. Estienne Flamen, conseiller medecin du roy et intendant des eaus dudict Pougues, à Paris, de l'imprimerie de Pierre Durand, m.dc.xxxiii [1633], 51 p., in-8° (lire en ligne).
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↑Pierre Quarré, Les Merveilleux Effects de la nymphe de Santenay au duché de Bourgogne, où est sommairement traitté de son origine, proprietez et usage, par Pierre Quarré Charollois, docteur en medecine, Dijon, de l'imprimerie de la vefve Claude Guyot, m.dc.xxxiii [1633], [3]-47 p., in-4° (lire en ligne).
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