À l'initiative de l'évêque Guillaume et avec le soutien du roi Louis Ier, le pape Urbain V érige les écoles de Pécs, en Hongrie, en un studium generale où la médecine est enseignée dès l'ouverture, avec le droit et les arts et à l'exclusion de la théologie, et qui peut être considéré comme étant à l'origine de l'actuelle université de Pécs[1].
Le pape Urbain V approuve la fondation des Pauvres Jésuates par Jean Colombini, ordre dont les membres, pour soulager les pauvres malades, s'occuperont beaucoup de pharmacie et, devenus bouilleurs de cru, l'alcool distillé étant alors un médicament très en usage, seront surnommés les « pères de l'eau-de-vie[5] ».
Simon de Couvin (né probablement vers 1320), juriste et astrologue, peut-être médecin, auteur d'un poème satirique[8], rédigé en 1349-1350, sur l'impuissance des médecins face à la grande peste, dont il a été le témoin oculaire à Paris en 1348[9].
↑Zsombor Jékely, « The Medieval University of Pécs », sur Medieval Hungary, 4 juillet 2012 (lire en ligne, consulté le 10 mars 2017).
↑Jacques Postel (dir.) et Claude Quétel (dir.), Nouvelle histoire de la psychiatrie, Paris, Dunod, , 2e éd. (1re éd. 2004), 648 p. (ISBN978-2-10-058872-5, lire en ligne), p. 515
↑« La Chambre : La Collégiale Saint-Marcel », sur le site de l'office de tourisme du canton de La Chambre, 7 février 2017 (lire en ligne).
↑« Jésuates », dans Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Chicago, « Project for American and French Research on the Treasury of the French Language » (ARTFL) de l'université de Chicago, (lire en ligne).
↑ ab et cErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « André Connat », p. 24, « Guernot », p. 213, « Guy Albini », p. 123.
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jourdain », p. 513, « Pierre Naudi », p. 653
↑Libellus de judicio Solis in conviviis Saturni, seu De horrena illa peste (voir Émile Littré, « Opuscule relatif à la peste de 1348, composé par un contemporain », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 2, , p. 201-243 (lire en ligne)).
↑Christine Renardy, « Un témoin de la grande peste : Maître Simon de Couvin, chanoine de Saint-Jean-l'Évangéliste à Liège († 1367) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 52, no 2, , p. 273-292 (lire en ligne).