Le 7ebataillon du génie appartient au 4e régiment du génie jusqu'au . Par la loi du , le 7e bataillon devient autonome, sans changement de garnison, à compter du et ne dépend plus du 4e régiment du génie. Il aurait dû être créé un 12e régiment du génie, composé du 7e et du 28eBataillon du Génie, à la suite des 9, 10 et 11e RG créés à la même date. Mais faute de trouver une ville de garnison capable d'accueillir l'état-major du régiment, les deux bataillons sont restés dans leurs garnisons respectives. Puis vint le . Le 7e B.G rejoint le 7e CA et demeure autonome.
Le 12e régiment du génie a été créé le à Spire pendant l'occupation de l'Allemagne. Il est issu du regroupement des compagnies de sapeurs mineurs et sapeurs pontonniers de l'armée du Rhin. Il est dissous le [1].
À la mobilisation, en 1939, il est mis sur pied sous la dénomination de 12e bataillon du génie à Metz. La Compagnie 12/1 embarque le pour l'Angleterre.
Depuis 1945
Le 12eBataillon du Génie Ponts-Lourds est créé le par changement de dénomination du 211ebataillon de ponts-lourds. Il est stationné à Spire. Il devient, le , le 12e régiment du génie. Il est dissous le .
Le Bataillon Autonome du Génie de Strasbourg, qui avait recueilli le drapeau et ses traditions, devient par changement de dénomination, le , le 12eBataillon du Génie. Sa mission principale était la mise en œuvre des ponts alertés du Rhin. Le , un premier élément du bataillon est dirigé vers l'Algérie, à la frontière tunisienne, au sud de Tebessa. Il participe à la construction de 400 kilomètres de barrage est-algérien appelé « Ligne Morice ».
Vingt citations à l'ordre de l'armée ont été attribuées pendant cette campagne d'Algérie.
Le 12e régiment du génie rentre en France après le cessez-le-feu et il est dissous le à Sissonne.
Le 12e régiment du génie est recréé le à Rouen. Il est issu du 42e bataillon du génie et de la compagnie de dépôt no 3. Il est dissous (rayé de l'ordre de bataille de l'armée active) le et deviendra le 71e régiment du génie. Le casernement reste à Richepanse, rue de Chanzy, à Rouen.
Le 12e régiment du génie (de réserve) est recréé le comme régiment affecté à la zone de franchissement du Rhin (devenue en 1984 la division du Rhin). C'est un régiment de pontonniers du Rhin.
Le , le 12e régiment du génie change de structure et devient Régiment de franchissement du Rhin doté du pont flottant motorisé (PFM). C'est le qu'il prend sa structure de régiment de franchissement de corps d'armée. Il se compose de : 1 état-major Régimentaire, 1 Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL), 3 Compagnies de PFM. Son corps support est le 1er régiment du génie à Illkirch-Graffenstaden, quartier Leclerc. Il est mis sur pied à l'Organe Mobilisateur de Neubourg. Son drapeau lui a été remis le par le général Boisseau, commandant la 6e DB/62e DMT.
Au sein de la brigade d'Alsace (qui succède à la division du Rhin), le 12e régiment du génie a pour mission de réaliser le franchissement du Rhin. Il sera dissous en 1998 à la suite de la restructuration des armées. Son drapeau est au musée des Invalides. 20 % des cadres de réserves créeront la future 25e compagnie de ponts flottants motorisés, compagnie de réserve, du 1er régiment du génie.
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007