Faricius(en) († ), abbé d'Abingdon, « qui concili[e] activement abbatiat et pratique de la médecine[2] » assiste avec Grimbald (fl. 1101-) la reine Mathilde lors de ses premières couches[3].
Louis, dit « le Gros », héritier de France, est sauvé d'une grave maladie par un homme « venu de Barbarie » selon Orderic Vital, peut-être Zour, médecin et astrologue juif originaire d'Avignon[4].
Fondations
Fondation, près de Londres, par la reine Mathilde, femme d'Henri Ier, d'une léproserie destinée à l'entretien de quarante malades et qui est à l'origine de l'hôpital St. Giles in the Fields (« Saint-Gilles des Champs[5],[6] »).
Fondation de l'ordre de Fontevraud, en Anjou, qui, dès les premières années, accueillera des lépreux dans son prieuré Saint-Lazare[7] et des malades dans ses infirmeries Saint-Benoît[8].
Vers 1101- : Girard II, évêque d'Angoulême, crée près de Lunesse, sur l'actuelle commune de Soyaux, une maladrerie qui prendra le nom de Saint-Lazare et à l'emplacement de laquelle, en , sera fondé l'hôpital Saint-Roch[9].
Personnalités
Fl. Geoffroi, médecin nantais, qui accompagne à Jérusalem Herbert de La Chaise et l'assiste dans ses derniers moments à Jaffa[3].
Su Song (né en 1017), ingénieur, cartographe, pharmacologue, médecin, polygraphe chinois, auteur en 1061 ou 1062 d'une « matière médicale illustrée », le Tujing bencao[12],[13].
↑Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin l'aîné, (lire en ligne), p. 69.
↑Laurence Moulinier-Brogi, « Lire dans un verre la nature de l'homme » : Petite histoire de l'uroscopie médicale, Paris, Honoré Champion, coll. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l'aube des Lumières » (no 14), , 253 p. (ISBN978-2-7453-2305-7, lire en ligne), p. 93.
↑ abcd et eErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Faricius », p. 147, « Geoffroi », p. 177, « Grimbald », p. 147 et 212, « Gaucelin », p. 168, « Gilesbert », p. 206 et « Gilbert Maminot », p. 194.
↑Jean Dufour, « Louis VI le Gros, roi de France (1108-1137), à la lumière des actes royaux et des sources narratives », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 134, no 2, , p. 473 (lire en ligne).
↑(en) « Hospital of St. Giles, Without London », dans William Dugdale, Monasticon Anglicum : A History of the Abbies and Other Monasteries, [etc.], vol. 6, 2e part., Londres, Joseph Harding, (lire en ligne), p. 635.
↑(en) Edward C. W. Grey, St. Giles's of the Lepers, Londres, New York et Bombay, Longmans, Green and Co, , 254 p. (lire en ligne).
↑« Abbaye royale de Fontevraud : Le Quartier Saint-Benoît et ses infirmeries », dans Dictionnaire de l'ordre monastique de Fontevraud, abbaye royale de Fontevraud et ses prieurés, (lire en ligne).
↑« L'Hôpital Saint-Roch », Histoire de l'hôpital : L'Accueil des pèlerins, des pauvres et des malades à Angoulême du XIIe au XVIIIe siècle, centre hospitalier d'Angoulême, 2007 [télécharger (page consultée le 11 mai 2020)].
↑Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 272 p. (lire en ligne), p. 56.
↑Frédéric Obringer, « Histoire des conceptions relatives à la médecine et à la nature en Chine », Livret-Annuaire 1997-1998 de l'École pratique des hautes études.Section des sciences historiques et philosophiques, no 13, , p. 233 (lire en ligne).
↑Dominique Hoizey et Marie-Joseph Hoizey, Histoire de la médecine chinoise : Des origines à nos jours, Paris, Payot, coll. « Médecine et sociétés » (no 11), , 294 p. (ISBN2-228-88090-6, lire en ligne), p. 122.
↑(en) Sam Fogg, A Rare and Extremely Early Fragment of Avicenna's Canon, Only Two Removes in the Chain of Transmission from the Author Himself, Londres, chez l'auteur, (lire en ligne).