Le centre des compétitions composé du centre équestre de Ruskeasuo (pour le dressage dressage) et de l'hippodrome de Laakso (pour le saut d'obstacles) a été aménagé dès 1951. Le travail de préparation du cross-country pour le concours complet a débuté à l'été 1951, en effet, des accords ont dû être passés avec les propriétaires dont la course devait passer à travers leurs terres cultivables[1].
La date de clôture des inscriptions pour les épreuves d'équitation était prévue le , mais les premiers concurrents sont arrivés à Helsinki plus de deux semaines avant : cela a nécessité très tôt la mise à disposition des installations équestres et des terrains d'entraînements[1].
Cette édition voit la première participation du Canada, de l’Égypte, de la Corée du Sud, de la Roumanie, de l'URSS. Ils sont au total 137 cavaliers issus de 25 pays[4] :
L'épreuve est chamboulée par rapport à l'édition de 1948 dont le programme avait été allégé en raison de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La reprise de 15 minutes voit le retour du piaffer et du passage[5]. Admises pour la première fois aux épreuves équestres et uniquement en dressage, quatre femmes prennent part à la compétition[6].
La danoise Lis Hartel devient alors la première femme médaillée en individuel. Son parcours est pour le moins atypique, en effet, en 1944, à l'âge de 23 ans, elle est victime de la polio et devient paralysée en dessous du genou[7]. Malgré le fait qu'elle doit être aidée pour monter et descendre de cheval elle remporte la médaille d'argent et le champion olympique suédois, Henri St-Cyr l'aide pour monter sur le podium : un grand moment de ces jeux olympiques[5].
Le concours complet, discipline à l'origine taillée sur mesure pour les militaires et le cheval de guerre[10], voit également pour la première fois l'arrivée des civils aux jeux olympiques.
La partie d'endurance est divisée en cinq phases[5] :
phase A : un routier de 7 km avec une vitesse imposée de 240 m/min ;
phase B : steeple-chase 4 km avec une vitesse imposée de 600 m/min ;
phase C : un routier de 15 km avec une vitesse imposée de 240 m/min ;
phase D : un cross-country 9 km avec une vitesse imposée de 450 m/min ;
phase E : un sprint au galop de 2 km avec une vitesse imposée de 333 m/min.
Concours complet individuel - Classement général[11]
Ils sont 52 cavaliers de 20 pays à être engagés et seize pays ont pu former des équipes de trois athlètes.
Pour la première fois, le concours est divisé en deux manches avec un parcours de 786 mètres et des obstacles d'une hauteur maximale de 1,60 m[5]. L'épreuve est remportée par Pierre Jonquères d'Oriola qui deviendra par la suite le cavalier français le plus titré en saut d'obstacles aux Jeux olympiques[13]. Le Royaume-Uni remporte en saut d'obstacles par équipes son seul titre de ces jeux olympiques.