L'équipe de Papouasie-Nouvelle-Guinée de rugby à XIII, surnommée "Les Kumuls" (oiseaux de paradis en français), est l'équipe qui représente la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les principales compétitions internationales de rugby à XIII. Elle fait partie des meilleures sélections du monde comme l'a prouvé son classement des équipes nationales de rugby à XIII avec son septième rang.
Histoire
Véritable sport national, le pays étant considéré comme le « troisième état treiziste d'Australie »[lpfm 1], le rugby à XIII a été introduit dans les années 1930.
Toutefois la fédération, la Papua New Guinea Rugby Football league, ne date que de 1974[lpfm 1].
Le sport a en effet connu plusieurs phases de développement. Avant l'indépendance de 1975, époque où le territoire est connu sous le nom de Nouvelle-Guinée, le rugby à XIII est pratiqué par le corps expéditionnaire australien pendant et après la seconde guerre mondiale , ainsi que par les expatriés de ce pays[lpfm 1]
Le sport s’intègre alors progressivement à la culture locale, réussissant à faire la synthèse entre la culture traditionnelle et l'ouverture aux échanges internationaux[lpfm 1].
En 1977, deux ans seulement après l'indépendance, la fédération de Papouasie-Nouvelle-Guinée revendique près de 300 clubs, un développement qui ne passe pas inaperçu aux yeux des instances internationales qui accordent au pays de le statut de membre en 1978[lpfm 1].
En 1978, le pays accueille pour la première fois, de manière officielle, les équipes de la BARLA et la Nouvelle-Zélande, matchs qu'elle perd tous les deux avec cependant des scores respectables (07-28 et 20-31). La première tournée en Europe, en Grande-Bretagne et en France, s'effectue en 1979[lpfm 2].
Le pays se heurte à des difficultés rencontrées ailleurs par le rugby à XIII; les distances entre les équipes sont très importantes, l'état des terrains, en raison des conditions climatiques, n'est pas forcément optimum pour la pratique du sport, mais à la fin des années 90, le nombre de pratiquants oscille entre 12 000 et 15 000, avec des matchs pouvant rassembler des chambrées entre 6 000 et 15 000 spectateurs[lpfm 2].
Le pays accueille également de grandes nations de rugby à XIII, comme la France et la Grande-Bretagne, lors de tournées mémorables.
En 1996, les kumuls, surnom donné en raison du nom local d'un oiseau, le Paradisier de Raggi, accueillent ainsi l'équipe de Grande-Bretagne pour un test-match qu'ils ne perdent que de deux points (30-32)[SL 1]
En 2018, deux joueurs de la sélection nationale s'illustrent dans la presse anglaise : les frères Boas (Waston et Ase) qui rejoignent l'équipe des Featherstone Rovers en 2019[1]. Ces deux joueurs ont également participé à la Coupe du monde de 2017 et participé à la victoire de leur club d'origine qui remporte la coupe de Papouasie-Nouvelle-Guinée : les PNG SP Hunters[1]. Mais c'est James Segeyaro qui est distingué la même année par le magazine Rugby League World ; il est classé 7ème au classement des talents internationaux (hors Angleterre, Australie et Nouvelle-Zélande) effectué par le Magazine Rugby League World en [2]
Effectif actuel de l'équipe de Papouasie-Nouvelle-Guinée
(en) Graham Clay et Tim Butcher, Super League'96, Bradford, League Publications Limited, , 209 p. (ISBN1901347001), « Papua New Guinea », p. 100-103
autres références
↑ a et b(en) Gareth Walker, « Fev start bebuild : Featherstone rovers have continued to reshape their squad for 2019, confirming the expected the arrival of Papua New Guinean brothers Watson and Ase Boas », Rugby Leaguer&League express, , p. 11
↑(en) Tom Coates, « International talents beyond the big three : 7 James Segerayo -Goroka, Papouasie-Nouvelle Guinée », Rugby League World, no 450, , p. 26 (ISSN1466-0105)