La France a conservé son titre en gagnant ce championnat en finale contre l'équipe du Danemark, sur le score de 37 buts à 35 après prolongation (31-31 à la fin du temps réglementaire). Elle est devenue ainsi la troisième équipe à gagner deux championnats du monde consécutivement après la Suède et la Roumanie.
Parmi les absents, trois joueurs ont dû déclarer forfait : Daniel Narcisse en convalescence d'une rupture des ligaments croisés contractée en [4], Guillaume Gille après une lésion du muscle long fibulaire contractée fin décembre[5] et Sébastien Ostertag une blessure au mollet droit contractée lors des matchs de préparation[6]. Quant à Michaël Guigou, une légère blessure a incité le staff à prendre deux autres ailiers gauches pour l'accompagner, Samuel Honrubia et Arnaud Bingo.
Enfin, le gardien Cyril Dumoulin, le pivot Grégoire Detrez et l'ailier Cédric Paty ont pris part à la préparation mais n'ont pas été retenus dans la sélection finale[7]. Ces 3 joueurs font néanmoins partie de la liste des 28 joueurs annoncée en janvier dans laquelle le staff peut choisir à tout moment de la compétition en remplacement d'un joueur blessé (2 changements maximum).
Ainsi, lors du 3e match face au Bahreïn, Sébastien Bosquet s'est fait une grosse entorse à la cheville gauche et alors remplacé par Franck Junillon[8].
Résultats
Phase de groupe
Les Experts ont un début de compétition assez facile avec trois victoires contre la Tunisie (32 à 19), l'Égypte (28 à 19) et le Bahreïn (41 à 17). Toutefois, la France connait un premier problème d'effectif avec la blessure de Sébastien Bosquet dans les dernières minutes du match contre le Bahreïn. Bosquet est alors remplacé par Franck Junillon[8] et l'équipe de France enchaine par une victoire sur l'Allemagne 30 à 23. Alors qu'elle est sur le point de faire un premier tour parfait, elle concède un match nul contre l'Espagne (28-28). Ces résultats lui permettent de se qualifier pour la phase principale avec une victoire et un match nul.
Lors du tour principal, les Bleus affrontent lors de leur premier match la Hongrie qu'ils battent très facilement (37-24) puis se qualifient dès leur deuxième match, aux côtés de l'Espagne, en battant la Norvège 31-26. Dans un dernier match, presque sans enjeu, la France s'impose 34-28 face à l'Islande et assure la première place de sa poule.
En demi-finale, les Experts affrontent devant les 12 000 spectateurs de la Malmö Arena l'équipe de Suède, pays hôte de la compétition. Au terme d'un match maitrisé, grâce notamment à Bertrand Gille (8/8), Michaël Guigou (8/9) et Thierry Omeyer (38 % de tirs arrêtés), la France s'impose 29 à 26 et se qualifie pour sa deuxième finale mondiale consécutive.
Dans une Malmö Arena de nouveau comble et acquise à la cause danoise - Malmö est à moins d'une heure de Copenhague - la France devient le la première équipe depuis la Roumanie en 1974 à conserver sa couronne mondiale et remporte sa quatrième compétition internationale majeure consécutive au terme d'un match très disputé. La première mi-temps se termine avec un écart de 3 buts (15-12) en faveur de la France. En 2e mi-temps, les Experts gèrent leur avance, mais les Danois ne plient pas et, par l'intermédiaire de Mikkel Hansen, reviennent grâce aux pertes de balle françaises et profitent aussi des arrêts de leur gardien Landin Jacobsen. À 3 secondes de la fin, les Danois parviennent à égaliser à 31-31 grâce à un but de Bo Spellerberg et arracher la prolongation.
En début de prolongation, sur un but de Michael Knudsen, le Danemark passe devant pour la première fois du match (33-32), mais les Experts passent ensuite un 4-1 grâce notamment à deux buts de Jérôme Fernandez (36-34). Si Mikkel Hansen permet aux Danois de revenir à un but, Guigou marque à la dernière seconde du match pour sceller le score à 37 à 35.