Afin de tester un nouveau type de canot de sauvetage, Alain Bombard, en compagnie de six volontaires, tente le de franchir à bord de son canot de survie de sa conception la barre d'Étel, grande lame à l'embouchure de la ria formée par la conjonction de la marée montante, le flot et les eaux qui s'écoulent de la rivière. Le canot se retourne alors, suivi peu après du Vice Amiral Schwerer II[3], le bateau de sauvetage présent sur zone, prévu pour l'exercice[4]. Le bilan est lourd : neuf morts dont quatre parmi les occupants du canot de survie et cinq parmi les marins sauveteurs de la station d'Étel : Émile Daniel, patron du canot de sauvetage, Gustave Le Mignant (né en 1906), Eugène Daniel (né à Ambon, en 1898[5], frère aîné d’Émile), Maurice Formal et Louis Lofficial[6],[7].
En 2008, le musée des Thoniers et la ville d’Étel ont organisé une exposition commémorant le cinquantenaire de ce drame[8],[9].
Le canot de sauvetage 'Patron Émile Daniel suspendu aux bossoirs de la station de sauvetage en mer.
Le Patron Émile Daniel (date inconnue, après 1988).
Plaque commémorative du naufrage de 1958.
Une rue d'Étel rappelle le souvenir du canot Vice-Amiral Schwerer ;
Une plaque commémorative a été apposée sur le bâtiment des sauveteurs en mer[13] ;
Une autre plaque a été inaugurée donnant sur la barre d'Étel. Elle cite les neuf victimes du drame : Émile Daniel, Eugène Daniel, Maurice Formal, Gustave Le Mignant, Louis Lofficial, Michel Beauvais, Jean Vincent Kerzerho, Étienne Mallet et Marcel Riou[14].
↑Il s'agit de l'ex le Pourquoi-Pas de Saint-Servan, qui vient d'être refondu. Il arrive à Étel le en reprenant le nom de Vice-Amiral Schwerer, son prédécesseur.