En une refonte du système électoral québécois est adoptée ; en particulier les « circonscriptions privilégiées » garanties aux anglophones sont supprimées.
En , le premier ministre déclenche des élections anticipées, espérant prendre de surprise les partis d'opposition, et en particulier le Parti québécois. Le résultat dépasse ses attentes : l'Union nationale, qui avait formé le gouvernement avant l'élection précédente, est complètement balayé de la carte électorale (le parti réussit néanmoins à revenir à l'Assemblée nationale avec l'élection de Maurice Bellemare lors d'une élection partielle de Johnson en 1974). Il ne réussira cependant plus jamais à former l'opposition officielle. Le Parti créditiste (nouveau nom du Ralliement créditiste) est déchiré par les dissensions internes, et perd 10 de ses sièges, tombant à seulement 2. Le Parti québécois de René Lévesque ne perd qu'un seul siège, tombant de 7 à 6 sièges (perdant la circonscription de Gouin). Toutefois, grâce à la déroute totale de deux autres partis d'opposition, il parvient à former l'Opposition officielle. René Lévesque ne réussit cependant toujours pas à se faire élire à l'Assemblée nationale dans la circonscription de Dorion.
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,4 % et 54 760 bulletins ont été rejetés. Il y avait 3 764 111 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.