Au début de la campagne, on prédit un raz-de-marée pour le Parti progressiste-conservateur de Bernard Lord. La situation se retourne toutefois rapidement lorsque Shawn Graham, chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, fait des taux d'assurance-automobile, qui montaient en flèche depuis peu, sa cause principale. Le Parti libéral centre sa campagne sur trois points :
l'amélioration des soins de santé ;
empêcher la privatisation d'Énergie NB, la société de la couronne qui régit l'électricité dans la province ;
et la réduction des taux d'assurance automobile.
La campagne des libéraux est presque sans faille, tandis que Lord et les progressistes-conservateurs rencontrent de nombreux problèmes ; leur position sur les taux d'assurance-automobile change plusieurs fois au cours de la campagne, qui dure 30 jours.
Les résultats de l'élection sont très serrés : le soir du scrutin, à mesure que les résultats sont annoncés, personne ne peut en prédire l'issue. Shawn Graham affirme même à la télévision, lorsque les derniers résultats paraissent, que « jusqu'à il y a 5 minutes, je croyais être le Premier ministre. »
Le Nouveau Parti démocratique présente des candidats dans chacune des 55 circonscriptions provinciales. Toutefois, Elizabeth Weir, la chef du parti, est la seule néo-démocrate élue à l'Assemblée législative.
Le nouveau (mais très éphémère) Parti gris du Nouveau-Brunswick, une aile du Parti gris du Canada, présente 10 candidats, dont le chef du parti, Jim Webb.