Élection présidentielle haïtienne de 2000

Élection présidentielle haïtienne de 2000
Corps électoral et résultats
Inscrits 3,7 MVoir et modifier les données sur Wikidata
Votants 2,9 MVoir et modifier les données sur Wikidata
Jean-Bertrand Aristide – Fanmi Lavalas
Voix 2 632 534
91,81 %
Président de la République d'Haïti
Sortant Élu
René Préval
OPL
Jean-Bertrand Aristide
Fanmi Lavalas

L'élection présidentielle haïtienne de 2000 fut une consultation électorale à Haïti qui donna la victoire au président Jean-Bertrand Aristide.

Le mandat présidentiel de René Préval arrivant à terme, il prépara avec son Premier ministre, Jacques-Édouard Alexis l'organisation de la future élection présidentielle.

L'élection présidentielle fut fixée à la date du .

Résultats

Les résultats furent sans surprise en raison de l'absence d'une véritable opposition qui boycottait cette élection présidentielle[1].

Résultats[1]
Candidats Partis et formations politiques Votants %
Jean-Bertrand Aristide Fanmi Lavalas 2 632 534 91,81
Arnold Dumas Indépendant 56 678 2,04
Evan Nicolas UNR 45 441 1,55
Serge Sylvain Indépendant 37 371 1,30
Calixte Dorisca Indépendant 36 233 1,26
Jacques Philippe Dorce Indépendant 32 245 1,12
Paul Arthur Fleurival Indépendant 31 100 1,08
Total   2 871 602 100,00

Jean-Bertrand Aristide est élu pour la seconde fois président d’Haïti, dès le premier tour, avec près de 92 % des bulletins exprimés.

Le président Aristide prêta serment le .

Conséquences

L'opposition qui bouda cette élection, constitua un front politique sous l'appellation de la Convergence démocratique et élabora une plate-forme politique alternative au pouvoir en place. La Convergence démocratique désigna symboliquement un président d'Haïti en la personne de Gérard Gourgue[2].

Cette élection présidentielle, sans réel enjeu au vu des surprenants résultats qui portèrent Jean Bertrand Aristide au pouvoir le fut responsable de l'instabilité politique qui s'ensuivit. À la suite du Coup d'État de 2004 à Haïti, le président Aristide dut démissionner sous la pression populaire et internationale le [3].

Notes et références