En 1651 le clocher est détruit par un incendie accidentel déclenché par un feu d'artifice tiré du sommet.
En 1716 le nouveau clocher, de 57 m (dont 41 m de hauteur de souche)[3], et de 5 étages est construit en pierre ocre provenant de la carrière de Montesserin située à 2,5 km à l'ouest. Il comporte 209 marches et un clocher comtois (avec dôme à l'impériale) surmonté d'un lanterneau[1].
En 1738, le clocher est équipé d'un carillon de onze cloches dont le plus gros bourdon de Franche-Comté, pesant plus de quatre tonnes[4]. Neuf autres cloches ont été ajoutées ultérieurement[5].
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1913[6]. Des visites guidées sont organisées en été. Depuis le balcon du clocher, qui penche sensiblement des 2 côtés[7], on jouit d'une vue panoramique sur la ville.
Description
Outre la tour (clocher-porche à entrée latérale), l'église, de style roman, possède trois nefs comportant une tribune et de nombreuses chapelles[5]. Sur la base d'une architecture médiévale, les styles roman et gothique se mêlent.
Le chevet roman en hémicycle a dû être remplacé, au XVIe siècle, par un autre, carré, doté d'une verrière dont le remplage est en gothique flamboyant[8].
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L'orgue est classé aux monuments historiques le [9] avant d'être restauré par le facteur d'orgues Bernard Aubertin et l'ébéniste arboisien Claude Primot en 1984-1985[10],[11]. On trouve également quelques sculptures du XVe siècle et une statue de la Vierge à l'Enfant à la tige de fleur, datée de 1380[12]. Tous les vitraux historiés sont du XIXe siècle, sauf celui du Biou qui est contemporain[1].