Le plan de l'église, conçu par l'architecte Henri Vidal, est basilical à trois nefs. Le fond du chœur est décoré d'une grande fresque représentant la Transfiguration du Christ, entouré d'Élie et de Moïse avec aux pieds saint Pierre, saint Jean et saint Jacques. C'est une œuvre de Gérard Ambroselli (1906-2000) et de Roger Poupart. Le visage du Christ reprend les traits de l'abbé Young, alors curé de la paroisse Saint-Jacques. La nef a été agrandie par deux bas-côtés. Le chœur est flanqué de l'autel de saint Joseph à droite surmonté d'un bas-relief représentant saint Joseph artisan avec Jésus apprenti dans l'atelier de Nazareth[3].
Réalisée en béton armé, elle est habillée de l’apparat de la tradition régionaliste. L'église est bâtie à une époque (notamment le Front populaire en France) où l'Action catholique voulue par Pie XI est importante et où il est prioritaire de conquérir les masses laborieuses tentées par l'athéisme socialiste. Cette œuvre rappelle aux paroissiens aisés qu'ils ont une responsabilité dans la formation morale et matérielle des travailleurs. L'autel de gauche représente une Pietà, rappelant aux familles, outre la douleur de la Vierge, le souvenir de leurs disparus.
Une fresque sous la tribune de l'orgue représente le baptême du Christ dans le Jourdain par Jean le Baptiste[4]. Une chapelle à droite est décorée d'une immense fresque représentant l'Adoration des Mages.