En 844, lors de l'achat du territoire de Bourg-Argental, par Arestagne au conte de Vienne, une «basilique», en l'honneur de la Vierge est mentionnée. Il ne reste que peu de récits sur ce premier bâtiment.
Au début du XIIe siècle, deux nefs latérales sont rajoutées, à une hauteur plus basse de la nef centrale. La chapelle Notre-Dame du Rosaire, fut construite en 1459, sous l'influence de Margueritte de Montchenu.
En 1835, le conseil municipal décide de l'agrandissement de l'église, constatant une capacité trop petite pour le nombre de fidèles présents sur la commune. Faute de financement, les travaux durent jusqu'en 1853, avec l'appui du cardinal Donnet.
L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par liste de 1840. Elle est cependant déclassée par décret du , hormis son portail et ses colonnes[1].
Bâtiment
La nef centrale est encadrée de douze colonnes, symbolisant les apôtres. Elle est éclairée par plusieurs vitraux, dont une représentation de saint Ferdinand et sainte Germaine. Au-dessus du baptistère, un écusson en pierre représente les armoiries de la famille Montchenu Beaussemblant.