Alors qu'il fait son droit à Rennes, le jeune Lorois, apprenant la nouvelle du débarquement de Napoléon, fait pavoiser la ville et arbore la cocarde tricolore. Cet enthousiasme précoce lui vaut de faire partie de la délégation que Rennes envoie pour féliciter l'Empereur. Celui-ci remarque le jeune homme, le nomme Chevalier de la Légion d'honneur et sous-préfet de Châteaubriant (Loire-Atlantique) (1815).
Sous-préfet de Châteaubriant
À ce poste, Édouard Lorois doit faire face à l'opposition chouanne. Après la défaite de Waterloo, il prend la tête des troupes de sa ville et marche sur Nantes. Refusant la fin du régime, il multiplie les provocations et finit par être arrêté le 5 décembre. Le , il est exilé à Bruxelles.
Avocat à Bruxelles
Jusqu'en 1830, Édouard Lorois demeure à Bruxelles, où il exerce la profession d'avocat. La Révolution de Juillet, qui porte au pouvoir Louis-Philippe, lui donne la possibilité de rentrer en France. Le 10 août, il est nommé préfet du Morbihan.
En 1818, Édouard Lorois épousa Pauline Ramel de Nogaret, la fille aînée de Dominique-Vincent Ramel-Nogaret, ministre des Finances sous le Directoire. Il en eut quatre enfants, dont Édouard, qui devint député, et Émile, préfet et député. Par la famille de sa femme, il intégra le monde intellectuel et artistique de la capitale qui gravitait autour du clan Panckoucke.