Édouard Mac-Avoy descend, par son père, Georges Mac Avoy, banquier, d'une famille catholiqueirlandaise émigrée en France au XVIIe siècle et, par sa mère, Hélène de Cazalet, d'une famille de huguenots des Cévennes.
Il fait ses études en Suisse jusqu'à son baccalauréat. Il se sent une vocation artistique et hésite entre théâtre et peinture. Ayant choisi cette dernière, il entre à l'académie Julian à 18 ans et y suit l'enseignement de Paul Albert Laurens. À Paris, il fréquente la maison de Félix Vallotton et y rencontre Bonnard et Vuillard qui s'intéressent à ses travaux.
Carrière
Édouard Georges Mac-Avoy vend sa première toile à l'État français, alors qu'il n'a que 19 ans ; elle sera exposée au musée du Luxembourg. Il partage alors ses réalisations entre paysages, villes et portraits, avant de se consacrer quasi définitivement à ce dernier genre. Au salon des Tuileries en 1936, il n'expose que des portraits dans un style si particulier et si différent de son époque qu'on le compare à un Philippe de Champaigne.
En 1939, il épouse Anne Coquebert de Neuville avec qui il aura trois enfants[4]. Lorsque la guerre éclate, il est mobilisé et rejoint la 5e division d'infanterie motorisée ; il sera décoré de la croix de guerre 1939-1945. Son expérience de la guerre va dès lors influencer son style.