Samuel, futur infirmier et sa femme Nadia, d'origine espagnole attendent un enfant. Ce couple ordinaire mène une vie simple et sans tracas jusqu'à ce qu’un événement vienne tout chambouler : Nadia est enlevée sous les yeux de Samuel. Samuel se trouve alors mêlé à une histoire de malfrats. Il a trois heures pour sortir Hugo Sartet, une figure du banditisme que des hommes cherchent à abattre, de l’hôpital où il travaille...
S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite… Il parvient à faire quitter l'hôpital au truand non sans avoir agressé le policier qui garde le prisonnier et un médecin. Lorsque Sartet lui dit d'attendre sagement que sa femme lui soit rendue, Samuel s'énerve et tire dans l'abribus près duquel ils se trouvent, exigeant le retour immédiat de sa femme.
Au moment où l'échange est sur le point d'être effectué gare de l'Est, les hommes qui pourchassent Sartet surviennent. Samuel est par conséquent obligé de suivre Sartet, alors qu'ils sont poursuivis par des policiers ripoux qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins.
Fiche technique
Sauf mention contraire, cette fiche technique est établie à partir d'Unifrance[1]
Le film rencontre un accueil modeste, rapportant environ 16 millions de dollars au box-office mondial[4], dont 10,8 millions d'euros en France avec 308 de copies avec 973 257 entrées en salles[5].
Il a reçu un accueil critique satisfaisant, recueillant 91 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,4/10, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[6].
Critiques
Samuel Douhaire, du magazine Télérama, écrit : « Le petit charme de série B de Pour elle a disparu de ce thriller survitaminé, où la mise en scène épileptique ne parvient pas à faire oublier les énormes invraisemblances du scénario, ni les sourcils froncés d'un Gérard Lanvin plus caricatural que jamais. On sauvera juste la composition « melvillienne » de Roschdy Zem en supertruand aussi mutique qu'efficace[réf. nécessaire]. »
Pour Olivier De Bruyn du Point : « Hélas, dans ce thriller à vocation paranoïaque, tout sonne faux : le scénario, plus qu'improbable, les acteurs (pourtant excellents d'ordinaire), la mise en scène qui confond efficacité et surenchères. Le cinéma de genre français mérite mieux, beaucoup mieux[réf. nécessaire]. »