Nous somm's la jeune France (jeune garde)
Nous somm's les gars de l'avenir,
El'vés dans la souffrance, oui, nous saurons vaincre ou mourir ;
Nous travaillons pour la bonn'cause,
Pour délivrer le genre humain ,
Tant pis, si notre sang arrose
Les pavés sur notre chemin
Prenez garde ! prenez garde !
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés
V'là la jeun'garde v'là la jeun'garde qui descend sur le pavé,
C'est la lutte final' qui commence
C'est la revanche de tous les meurt de faim,
C'est la révolution qui s'avance,
C'est la bataille contre les coquins,
Prenez garde ! prenez garde !
V'là la jeun'garde !
Enfants de la misère,
De forc' nous somm's les révoltés,
Nous vengerons nos mères
Que des brigands ont exploitées ;
Nous ne voulons plus de famine
A qui travaille il faut des biens,
Demain nous prendrons les usines
Nous somm's des homm's et non des chiens
Prenez garde ! prenez garde !
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés
V'là la jeun'garde v'là la jeun'garde qui descend sur le pavé,
C'est la lutte final' qui commence
C'est la revanche de tous les meurt de faim,
C'est la révolution qui s'avance,
C'est la bataille contre les coquins,
Prenez garde ! prenez garde !
V'là la jeun'garde !
Nous ne voulons plus de guerre
Car nous aimons l'humanité
Tous les homm's sont nos frères
Nous clamons la fraternité
La République universelle
Emp'reurs et rois tous au tombeau !….
Tant pis si la lutte est cruelle,
Après la pluie le temps est beau.
Prenez garde ! prenez garde !
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés
V'là la jeun'garde v'là la jeun'garde qui descend sur le pavé,
C'est la lutte final' qui commence
C'est la revanche de tous les meurt de faim,
C'est la révolution qui s'avance,
C'est la bataille contre les coquins,
Prenez garde ! prenez garde !
V'là la jeun'garde !
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Somos la joven guardia
que va forjando el porvenir.
Nos templó la miseria,
sabremos vencer o morir.
Noble es la causa de librar
al hombre de su esclavitud.
Quizá el camino hay que regar.
con sangre de la juventud.
Que esté en guardia,
que esté en guardia
el burgués insaciable y cruel.
Joven guardia,
joven guardia,
no le des paz ni cuartel,
¡Paz ni cuartel!
Es la lucha final que comienza,
la revancha de los que ansían pan;
en la revolución que está en marcha
los esclavos el triunfo alcanzarán.
Siempre en guardia,
siempre en guardia,
joven guardia.
Hijos de la miseria,
ella rebeldes nos forjó.
Odio a la tiranía
que a nuestros padres explotó.
Más hambre no hemos de sufrir.
Los que trabajan comerán.
La explotación va a concluir.
Nuestras las fábricas serán.
Que esté en guardia,
que esté en guardia
el burgués insaciable y cruel.
Joven guardia,
joven guardia,
no le des paz ni cuartel,
¡Paz ni cuartel!
Es la lucha final que comienza,
la revancha de los que ansían pan;
en la revolución que está en marcha
los esclavos el triunfo alcanzarán.
Siempre en guardia,
siempre en guardia,
joven guardia.
Mañana por las calles
masas en triunfo marcharán.
Ante la guardia roja
los poderosos temblarán.
Somos los hijos de Lenin,
y a vuestro régimen feroz
el comunismo ha de abatir
con el martillo y con la hoz.
Que esté en guardia,
que esté en guardia.
el burgués insaciable y cruel.
Joven guardia,
joven guardia,
no le des paz ni cuartel,
¡Paz ni cuartel!
Es la lucha final que comienza,
la revancha de los que ansían pan;
en la revolución que está en marcha
los esclavos el triunfo alcanzarán.
Siempre en guardia,
siempre en guardia,
joven guardia.
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