富特文格勒在二十岁时首次以指挥家的身份登场——此时他已创作了几部作品,包括自己的小提琴奏鸣曲、第一弦乐四重奏,以及17岁时为西里西亚爱乐乐团所作的D大调第一交响曲。然而,这些作品得到的评价却是毁誉参半[5]:2[8]:12。考虑到将作曲家作为职业并不稳定,富特文格勒开始专心于指挥交响乐团[5]:2[8]:13。1906年2月19日,富特文格勒在慕尼黑指挥了自己的第一场音乐会,指挥的乐团是凯姆管弦乐团(今慕尼黑爱乐乐团),曲目有贝多芬的《大厦献礼序曲(英语:The Consecration of the House (overture))》、他自己创作的B小调交响诗,以及安东·布鲁克纳的第九交响曲[5]:3。乐团的音乐家们一开始非常恼火——这个刚刚出道的年轻人居然会在自己的第一场音乐会上,就选择布鲁克纳的第九交响曲这么艰深困难的曲子。第一次排练时,富特文格勒的指导技术简直是一场灾难,以至于演奏家们都不相信演出能够进行。但出于意料的是,借由自己浑然天成、自然迸发的指挥手势,富特文格勒将自己对这首交响曲的理解传达给了乐团。演出结束后,乐团的音乐家们情绪高涨;公众和业界的评论也是一片大好[8]:13。富特文格勒成了一位排练指导,并在1905年管理布雷斯劳的临时乐团[8]:11;1906-07乐季,他前往苏黎世[8]:11;1907到1909年间则在慕尼黑[8]:14。到了1910到1911年间,富特文格勒在斯特拉斯堡(当时属德意志帝国)受作曲家汉斯·普菲茨纳的指导。此公对富特的影响颇深:终其一生,他都执棒指挥普菲茨纳的作品,并对其评价颇高[11]:203[8]:14-16。
1924年,富特文格勒首次在伦敦演出。直到二战爆发前的1938年——彼时他正在指挥瓦格纳的《指环》[3],他都一直为伦敦的观众挥动指挥棒(二战结束后,在1948年到1954年间,富特文格勒也一直在伦敦演出)。1925年,富特文格勒出任纽约爱乐乐团(New York Philharmonic Orchestra,NYPO)的客座指挥,并在接下来的两年间不时与NYPO合作。[3]
1934年,富特文格勒公开将希特勒称为“人类之敌”,并宣称眼下的政治处境是“Schweinerei”的(“可耻”,字面意思为“像猪一样可鄙”)。[34]1934年11月25日,富特文格勒在《德意志汇报(英语:Deutsche Allgemeine Zeitung)》(Deutsche Allgemeine Zeitung)上发表了公开信《欣德米特案》(Der Fall Hindemith),以此支持被纳粹列为“颓废艺术家”的作曲家保罗·欣德米特。尽管纳粹禁止上演欣德米特的《画家马蒂斯》(英语:Mathis der Maler (opera)),富特文格勒还是指挥了这部作品[29]:138。是次音乐会好评如潮,但也引发了一场政治风暴。纳粹党(尤其是头号种族理论者阿尔弗雷德·罗森贝格)发起了一场针对富特文格勒的密谋,而富特文格勒辞去了所有的官方职位,包括纳粹国立音乐学院的第一副院长和普鲁士联邦议会的职位——但戈林拒绝他从议会辞职,而戈培尔则强迫富特文格勒辞去了所有的艺术职位。[35]:291
富特文格勒在三十年代海外巡演时邀请了犹太和其他“非雅利安”的音乐家,他1943年在巴黎指挥瓦格纳歌剧时亦是如此。文学教授汉斯·梅耶是一位被驱逐出德国的犹太共产主义者。据他战后回忆,在这些音乐会上,富特文格勒总是故意挑选出一支几乎全是由犹太人,或者被驱逐出德国的人所组建的乐团。[18]:109与之相仿的是,富特文格勒在1937年巴黎世博会上演出了一系列瓦格纳的歌剧,大获成功。戈培尔在德国的媒体上大肆宣传富特文格勒和瓦格纳在巴黎大受欢迎,但造就了富特文格勒巴黎奇迹的,是一群被德国流放的人,其中更是有很多犹太人,他们迁居巴黎,将富特文格勒视为德国内部反纳粹的代表。与此同时,纳粹其实注意到,并指责富特文格勒的国外巡演并没有带来收益,起先他们认为是富特文格勒个人挥霍掉了,随后才意识到富特文格勒是把巡演的收入捐献给了在外的德国移民。战后有许多德国移民都表示,富特文格勒对他们倾其所有,几乎掏空了自己的“最后一分钱”。[8]:80富特文格勒总是拒绝行纳粹礼、拒绝指挥纳粹党歌。当他指挥柏林的管弦乐团出国演出的时候,这样的事情似乎无法避免——于是在1935-1939年间,英国和法国的观众会发现,音乐会开始的时候,富特文格勒会让自己的弟子汉斯·冯·本达(Hans von Benda)代为执棒,只在开场结束后才进入厅室。[29]:220
富特文格勒出席了几场卡拉扬的音乐会,称赞其技术上的天赋,却也给出了指挥风格上的批评。他并没有把卡拉扬当作是一个严肃的对手。不过,当卡拉扬于1938年末在柏林指挥贝多芬的《费德里奥》和瓦格纳的《特里斯坦与伊索尔德》的时候,戈林决定主动出击,[29]:239指示音乐评论家埃德温·冯·德·努尔(德语:Edwin von der Nüll)写了一批乐评,题为《卡拉扬奇迹》,明显是在碰瓷富特文格勒年少时在海因姆指挥的“富特文格勒奇迹”。努尔称赞卡拉扬道:“这位三十岁英杰的演绎,足以让我们五十岁的大师嫉妒。”文章旁边就是富特文格勒的照片,言下之意十分明显。[29]:242
富特文格勒为其奔走,想要说服纳粹领导人放弃计划。据历史学家弗雷德·K·普列伯格(英语:Fred K. Prieberg)记载,富特文格勒在这段时间常常在德国领导人出席的情况下指挥音乐会(通常是与维也纳爱乐乐团合作),以此保全乐团。他还在柏林与维也纳为希特勒组织了几场奥地利音乐的音乐会,以此强调奥地利的文化。纳粹的领导人想要利用这一机会,于1938年邀请富特文格勒,在纽伦堡为纳粹的党大会指挥维也纳爱乐乐团演奏瓦格纳的《纽伦堡的名歌手》。富特文格勒答应指挥,但要求演出不能是党大会的一部分。希特勒最终接受了富特文格勒的条件:[29]:235音乐会将在9月5日举办;而政治活动将于翌日早上正式开始。这次音乐会,再加上1942年时希特勒的生日音乐会,在战后为富特文格勒招致巨大的批评。然而,富特文格勒还是成功地避开加入党大会,并保全了维也纳爱乐乐团和整个维也纳、以及维也纳国立歌剧院的音乐珍藏。他还说服了希特勒和戈培尔,让卡尔·伯姆担任维也纳国立歌剧院的音乐总监。[22]:175除此之外,富特文格勒和在柏林爱乐时一样,一直保护着维也纳爱乐中的“半犹太”成员,或者伴侣是“非雅利安人”的人,直到战争结束,这在整个德占区都是难得的例外[29]:236——不过,和在柏林爱乐不同的是,对于“纯种”犹太人,富特文格勒此时无能为力。他们难逃迫害,有相当一部分死在了集中营里。
由于里斯本是位记者,所以富特文格勒的本意,是请他在大量文献的基础上写几篇文章。不过,里斯却偏向于亲自和负责富特文格勒一案的罗伯特·麦克卢尔(英语:Robert A. McClure)将军会面[22]:16。麦克卢尔在见过里斯、读完他翻译成英文的文件后保证,不会针对富特文格勒提起严肃的诉讼,并承认自己犯了错误,富特文格勒其实是“一位好人”。麦克卢尔让里斯告诉富特文格勒,不要和媒体联系,避免留下给盟军施压的印象。他还说几周之内就会结案。里斯给富特文格勒发了电报,但不幸的是电报到得太晚了。[22]:17
除了交流,富特文格勒更把音乐视作是一种爱的举措,[7]:7他曾无数次地将分享音乐比作两个人之间的爱意。由此,也就不难想见富特文格勒的墓碑上为何刻着“Nun aber bleibt Glaube Hoffnung Liebe diese drei aber die Liebe ist die grösste unter ihnen”(意为:如今常存的有信、望和爱,而这其中最大的是爱)。这段话引自《圣经》的《哥林多前书》。而伊丽莎白·富特文格勒也记得,丈夫死前和自己的最后一段对话也就是在谈耶稣关于爱的篇章。[9]:161[8]:9[18]:161其实,早在1937年,富特文格勒就在自己的笔记中写道:“人得用一种特殊的方法才能接近艺术作品。这是一个丰富的世界,一个只属于其本身的世界。这种特殊的方法就是爱。这和对比、评估是背道而驰的,她无可比拟、独一无二。有形的世界、理性的世界,是永远不能对艺术作品作出公正评价的。”[36]:18他也曾在1939年的时候论及安东·布鲁克纳的时候写道:“艺术和爱同居一家。”[17]:161
指挥风格
富特文格勒有自己独特的音乐哲学,他把交响乐视作自然的产物,只能主观地体现为音乐。内维尔·卡杜斯(英语:Neville Cardus)1954年在《曼彻斯特卫报》论及富特文格勒的指挥风格时写道:“他并不将印刷的乐谱视作最终的定论,而更像是概念的符号,总是主观地去改变、感受、实现……”[136]指挥家亨利·刘易斯(英语:Henry Lewis (musician))也说:“我崇拜富特文格勒,是因为他的创意和真诚,他并不是乐谱的奴隶,他知道印出来的乐谱不过是符号而已。乐谱既非音乐的本质,也不是音乐的灵魂。富特文格勒有一种非常稀缺、弥足伟大的天赋,就是超越乐谱,展现音乐的本质。”[5]:54
前述所有元素,包括对作品的理性构建、作品的情感风格、音色的丰富及其所带来的“结构性聆听”(如申克所言,fernhören),都可以用柏拉图对艺术的“理想”(法语:Théorie des formes)来解释。这种“理想”超越了理性、情感和感知的维度,因为这些都是由“理想”而来,也正是“理想”让富特文格勒的表现艺术达到顶峰[212][213]:
^ 3.03.13.23.33.4Cairns, David. "Wilhelm Furtwängler" in The New Grove Dictionary of Music and Musicians. London: Macmillan. 1980.
^Brulé, Pierre. Chapitre IV. En Grèce antique, la douloureuse obligation de la maternité. La Grèce d'à côté. Presses universitaires de Rennes. : 85–101. ISBN 978-2-7535-0495-0.
^ 27.027.1Roncigli, Audrey. Menuhin, Jeremy , 编. Le cas Furtwängler : un chef d'orchestre sous le IIIe Reich. Paris: Imago. 2009: 294. ISBN 978-2-84952-069-7.
^Riess, Curt. Furtwängler, Musik und Politik. 1953.
^Tubeuf, André. André Tubeuf presents Kirsten Flagstad , Lauritz Melchior and Furtwängler as the performers of the "golden age" of Wagnerian music. CD Wilhelm Furtwängler Tristan und Isolde 7 47322 8. EMI. 1984: 21.
^“The Berlin Pathétique 1938 is of a somber intensity, exceptionally harsh violence; this tragic vision remains one of the most striking in discography, equaling in Berlin what Yevgueni Mravinsky did in Leningrad ”. Jean-Claude Hulot, June 2005, p. 127.
^Sami Habra, CD Furtwängler « revisité », FURT 1099, Tahra, 2005, p. 4
^ 40.040.1Hürlimann, Martin. Wilhelm Furtwängler im Urteil seiner Zeit.. Atlantis Verlag. 1955: 215.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. « L'enregistrement (public) Furtwängler-Vienne 1944 est l'un des plus célèbres de toute l'histoire du disque [...] Il s'agit peut-être de la plus grande interprétation de la plus grande symphonie de tous les temps ! [...] Furtwängler était bien le plus grand interprète de Beethoven qu'on ait jamais connu »
^Patrick Szersnovicz. « L'accord entre Fischer et Furtwängler tient ici du miracle. Chef et soliste exaltent le caractère sombre et fantastique de l'œuvre. ». Le Monde de la musique: p. 67. 引文格式1维护:冗余文本 (link)
^Stéphane Friédérich. « La grande version historique [de cette cinquième symphonie de Bruckner], l'un des plus bouleversants témoignages de l'histoire du disque ».. Classica. 2012, (juin 2012): 61.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. « Grande, cette neuvième symphonie de Schubert l'est aussi parce que Furtwängler en fait un véritable monument. Il est difficile de rêver une intensité dramatique plus véhémente que celle qui émane de ce disque [...] Toute cette interprétation montre une grande éloquence et un phrasé inimitable »
^ 51.051.1Patrick Szersnovicz,. Le Monde de la musique. 2004, (décembre 2004): 67. =« Le sommet de la discographie » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. « Les Plaisantes Farces de Till l’Espiègle, typiques du réalisme musical de Strauss, nécessitent de par leur écriture, un chef capable d'en exprimer à la fois la complexité et les lignes de force, les lignes mélodiques et les structures rythmiques indépendantes. Dans un tempo d'enfer, la baguette de Furtwängler en donne la traduction définitive »
^ 53.053.1Halbreich, Harry. CD Neuvième de Beethoven 891R. SWF. 2001.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. «C'est dans un sens hyperdramatique que s'oriente Furtwängler lors du célèbrissime concert de Juin 1943. Le chef maintient une tension oppressante d'un bout à l'autre, multipliant des intuitions aussi géniales que révolutionnaires [...] Il s'agit d'un événement d'exception : sommet absolu de la sagafurtwänglerienne et de l'histoire de l'interprétation»
^Thierry Soveaux. « Peut-être la 7e symphonie de Beethoven la plus extraordinaire de l'histoire du disque ».. Diapason (magazine): p. 117. 引文格式1维护:冗余文本 (link)
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. « Le concert public (Berlin 1943) de Furtwängler est un formidable sommet [...] C'est la rigueur, l'inflexibilité de l'architecture qu'il met d'abord en valeur, en dépit de très grandes vagues, des vertigineux phrasés qui, tel l'océan, semblent toujours déborder, et sont pourtant tenus d'une poigne de fer. [...] Le finaleest un terrifiant maelström, maintenu avec une rigueur de tempo qui donne le vertige et qu'on ne peut même pas comparer à celle, légendaire, d'Arturo Toscanini. Il s'agit tout net d'un événement de la musique enregistrée»
^Halbreich, Harry. CD Furtwängler dirige Beethoven 941. SWF. 1994: 6.
^Halbreich, Harry. CD Furtwängler dirige Beethoven 941. SWF. 1994: 7.
^Cabourg, Michel Pazdro et Jean. Guide des opéras de Wagner. Fayard. 1988: 457. ISBN 978-2213020761. Cet enregistrement n'est pas complet. Cependant, malgré une distribution inégale, avec en particulier une prestation décevante de Max Lorenz, certains spécialistes de Wagner considèrent que la conception de l'interprétation de cet opéra par Furtwängler est une référence en la matière : « c'est Furtwängler qui crée l'ambiance d'ensemble, qui donne à la partition un mouvement, un souffle épique incomparable où aucun détail n'est sacrifié et le tout est plus grand que la somme des parties [...] Un témoignage indispensable
^Patrick Szersnovicz. « L'interprétation beethovénienne n'a jamais atteint de tels sommets ».. Le Monde de la musique: 95.
^Richard Osborne. A guide to the best recordings of Beethoven's Symphony No 3, 'Eroica'. 2017 [2020-10-31]. (原始内容存档于2020-11-08) (英语). Since the release of the technically excellent post-war RIAS recordings, it's arguable that Furtwängler's live 1950 Berlin performance is the one to have, though in the high peaks of the Marcia funebre and in the finale, the 1944 Vienna performance remains unsurpassed. An early LP of the 1944 version transferred the single-microphone, reel-to-reel Magnetophon recording a semitone sharp, making the performance seem brighter (and faster) than it was. But it comes up very well in the newest CD transfer.
^Patrick Szersnovicz. « Une épopée gigantesque mais aux tempos étonnamment rapides - sans doute la meilleure version de cette symphonie de Bruckner ».. Le Monde de la musique: p. 67. 引文格式1维护:冗余文本 (link)
^Patrick Szersnovicz. « La plus grande version de l'histoire de l'œuvre ».. Le Monde de la musique: 95.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981. ISBN 2-221-50233-7. «Ce qui d'emblée frappe, dans la version Furtwängler, c'est la pleine humanité qui sourd de cette musique gonflée de vie, aspirée littéralement vers une lumière surnaturelle qui devient croissante au long de chaque mouvement. Franck humain et mystique, voilà ce que rend à merveille ce disque inoubliable »
^Lang, Klaus. Texte Hommage à Wilhelm Furtwängler dans la série de CD de Deutsche Grammophon sur les enregistrements de Furtwängler à Berlin durant la guerre.. CD Symphonies 5e et 7e de Beethoven 427 775-2. DG. 1989: 14.
^Patrick Szersnovicz. « Unique enregistrement de Bartók dans la discographie de Furtwängler, cette vision romantique offre une magie inimitable ». Le Monde de la musique: 67.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981: 528. ISBN 2-221-50233-7. «Ce n'est pas par la beauté de la sonorité que Menuhin s'est imposé, mais avant tout par une présence déchirante, une humaine grandeur. Son enregistrement, réalisé au lendemain de la guerre est un document émouvant, témoin de la rencontre musicale de deux des plus irremplaçables interprètes que le monde occidental ait connus»}}
^par les lecteurs du Monde de la Musique. Un disque incluant les concertos de Beethoven et Mendelssohn avec Yehudi Menuhin et Furtwängler fut élu comme l'un des « cinq plus grands enregistrements du siècle » .. Le Monde de la musique: 73.
^Menuhin, Yehudi. CD Symphonies 5e et 7e de Beethoven 427 775-2. DG. 1989: 13.
^Taubman, Howard. "Musicians' Ban on Furtwaengler Ends His Chicago Contract for '49".. The New York Times. 1949, (6 January 1949).
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981: 813. ISBN 2-221-50233-7. «Blessé, meurtri physiquement et moralement par les épreuves de la seconde guerre mondiale, Furtwängler a laissé un témoignage irremplaçable de cette œuvre désespérée, écrite par un compositeur lui-même accablé par le cataclysme. La simplicité de l'écriture musicale est livrée dans toute sa nudité »
^Patrick Szersnovicz. Le Monde de la musique: 77. « La troisième et la quatrième symphonies de Brahms sont, elles, des versions princeps [...] Furtwängler est illuminé d'inspiration de la première à l'ultime mesure de la troisième symphonie, dont il rend le souffle épique sans négliger les passages intimistes. Le ton fantastique donné au premier mouvement, la douceur ineffable réservée aux deux mouvements médians, l'allegro final à l'entrée titanesque, s'achevant sur un poudroiement lumineux de demi-teintes, tout cela révèle l'abîme dans ce qui demeure, conjointement à la quatrième symphonie de Schumann, à la neuvième de Schubert, à la neuvième de Bruckner et à trois ou quatre Beethoven, le plus extraordinaire témoignage de l'art de Furtwängler, de sa maîtrise inouïe des transitions, qui furent tellement singulières et révélatrices parce que fait extrêmement rare, elles n'étaient jamais une fin en soi. Dans l'ultime salut aux grandes formes qu'est la quatrième symphonie, Furtwängler fond les structures les plus savantes dans une sombre vision, follement intense parfois (développement du premier mouvement, variations du finale). Ses changements de tempo, plutôt abrupts mais jamais arbitraires, témoignent d'une force rythmique exceptionnelle » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Patrick Szersnovicz. Diapason: 75. « Giulini m'a magnifiquement évoqué un jour l'élan fantastique, le long fleuve nullement tranquille, mais riche en splendeurs voilées de cette interprétation, où chaque accord semble prendre forme en même temps qu'il résonne. [...] Jaillissant d'une conception longuement mûrie, les intuitions géniales de Furtwängler, sa liberté de l'agogique et du phrasé servent si magistralement la pensée musicale de Brahms qu'on ne saurait plus en imaginer d'autres ». 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Lussato, Bruno. Voyage au cœur du Ring. Fayard. Malgré la mauvaise prise de son et une distribution inégale, la conception de l'œuvre par Furtwängler est encore considérée comme une référence par les spécialistes
^Fischer-Dieskau, Dietrich. Jupiter und ich : Begegnungen mit Furtwängler. Berlin University Press. 2009. ISBN 978-3940432667.
^Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques. Ellipses Marketing. 2008: 287. « Furtwängler imposa sa conception symphonique accordant peu d'importance à la scène. Pour lui, il s'agissait d'une « messe » ou d'un appel à notre conscience, tout convergeant vers le finale, visionnaire, d'une grande humanité ».
^Kaiser, Joachim. CD Furtwängler, Live recording 1950, 5 67422 2. EMI. 2000: 10.
^Tubeuf, André. CD Symphonie no 9 de Beethoven 7 69801 2. EMI. 1984: 4.
^Habra, Sami. CD Furtwängler, légendaires concerts d'après guerre FURT 1054/1057. Tahra. 2000: 7. « Sa neuvième de 1951 à Bayreuth prouva au monde que la culture germanique avait bel et bien survécu à ce que les Nazis, tous comme les Alliés, avaient littéralement enfoui sous terre »
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981: 126. ISBN 2-221-50233-7. «Le premier mouvement est exceptionnellement large dans la version Furtwängler-Bayreuth 1951, avec des modifications de tempo qui renversent les traditions en accentuant encore davantage l'aspect d'attente, de suspens [...] L'adagio, pris dans un tempo très lent, est phrasé avec une profondeur, un lyrisme véritablement inouïs. La divine frénésie du finale; sa gradation conclusive illustrent une conception précise : pour Furtwängler la Neuvième est surtout une symphonie « à finale » [...] Cette interprétation témoigne d'un engagement spirituel presque écrasant »
^none. Cet enregistrement fut élu comme l'un des « cinq plus grands enregistrements du siècle » par les lecteurs du Monde de la Musique. Un autre enregistrement impliquant Furtwängler fut aussi élu : il s'agit des concertos de Beethoven et Mendelssohn avec Yehudi Menuhin.. Le Monde de la musique: 773.
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981: 198. ISBN 2-221-50233-7. «Furtwängler insuffle à tout le premier mouvement une terrifiante grandeur [...] Le finale reste un prodigieux exemple de l'art de Furtwängler : les contrastes sont exacerbés puis intégrés d'une même main de fer [...] Un disque suprêmement inspiré, un des plus beaux hommages jamais rendus à la musique de Brahms »
^Patrick Szersnovicz,. « Le sommet de la discographie ».. Le Monde de la musique. 2004, (décembre 2004): 77.
^Pazdro et Jean Cabourg, Michel. Guide des opéras de Wagner. Fayard. 1988: 331. ISBN 978-2213020761. L'interprétation de Furtwängler et la prestation de Kirsten Flagstad sont toujours considérées comme inégalées par les spécialistes de Wagner : « cet enregistrement est communément considéré comme la version de référence [...] Tel quel, il vaut avant tout pour la direction de Furtwängler [...] Un classique dans tous les sens du terme »
^Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques. Ellipses Marketing. 2008: 401. « Furtwängler est celui qui sut saisir en profondeur ce drame du désir de fusion absolue »
^Habra, Sami. CD Furtwängler, légendaires concerts d'après guerre FURT 1054/1057. Tahra. 2000: 3. « Son Tristan de 1952 et sa quatrième de Schumann de 1953 sont toujours considérés comme les plus grands enregistrements du xxe siècle »
^Patrick Szersnovicz. Le Monde de la musique: 67. « Tout simplement un des plus beaux enregistrements lyriques de tous les temps ». 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques. Ellipses Marketing. 2008: 152. « Furtwängler transmet la tradition métaphysique romantique de manière impressionnante ».
^Laffont, Robert. Dictionnaire des disques Diapason : Guide critique de la musique classique enregistrée. 1981: 921. ISBN 2-221-50233-7. «Il faut féliciter Walter Legge d'avoir provoqué cette rencontre de deux « monstres sacrés » et d'avoir enregistré ce document inestimable réunissant Schwarzkopf et Furtwängler. On se demande, en écoutant, la grande cantatrice, si l'on pourra jamais atteindre de tels sommets dans le naturel et la perfection. Mais la valeur du disque réside peut-être davantage encore dans le document sur le style pianistique de Furtwängler : le modèle absolu de sonorité, de phrasé, d'intelligence avec la partenaire...»
^Jean-Claude Hulot. Diapason (magazine): 127. « L'un des plus beaux disques d'orchestre du siècle dernier et un référence inégalée pour cette symphonie » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Thierry Soveaux. Diapason (magazine): 76. « Reconnaissons que les témoignages du grand chef contenus dans ce coffret sont inégalés. La Quatrième de Schumann avec sa 'Romanze' d'une plénitude sidérante compte à nos yeux parmi les plus beaux disques de tous les temps » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Benoît Fauchet. Diapason (magazine): 7. « À Lucerne, Furtwängler me semble atteindre un sommet. Ce qu'il fait dans le mouvement lent est ahurissant. Rien n'est jamais statique, et le discours est incroyablement vivant, naturel et pourtant sans emphase ». 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Trémine, René. CD Furtwängler Beethoven, FURT 1003. Tahra. 1994: 6–10.
^Gefen, Gérard. Furtwängler, Une biographie par le disque. 1986: 111.
^Patrick Szersnovicz. Le Monde de la musique: 67. « Dernier enregistrement de Furtwängler, quelques semaines avant sa mort. Constamment inspiré, le chef transporte l'œuvre dans sa dimension intemporelle » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^Osborne, Richard. CD Wilhelm Furtwängler The Legend 9 08119 2. EMI. 201: 10.
^CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093. Tahra. 2004: 4. « Samedi 4 décembre 1954. Heiliggeistkirche de Heidelberg. À onze heures précises se déroulèrent les obsèques de Wilhelm Furtwängler en présence de nombreuses personnalités de la politiques et des Arts, alors que les rues de la ville étaient envahies par une foule impressionnante. La cérémonie débuta par un choral interprété à l'orgue par le Professeur Nowakowski. Après de nombreux discours (Maire de Heidelberg ; Karl Böhm, Directeur du Staatsoper de Vienne ; les intendants des Philharmonies de Vienne et Berlin, etc.), la Philharmonie de Berlin, sous la direction de l'ami Eugen Jochum, interpréta la Maurerische Trauermusik de Mozart et l'Aria de la Suite en ré de Bach. Puis le cortège se rendit au cimetière (Bergfriedhof) de Heidelberg où l'inhumation eut lieu en présence du Président de la république allemande, le Dr. Heuss et du chancelier d'Allemagne, Konrad Adenauer. Furtwängler avait en effet toujours souhaité trouver son dernier repos auprès de sa mère »
^Thärichen, Werner. Furtwängler ou Karajan. Arles: B. Coutaz, coll. 1990: 28. ISBN 2-87712-043-0. Une anecdote rapportée par Werner Thärichen résume le lien entre Furtwängler et les musiciens de l'Orchestre philharmonique de Berlin. Lorsqu'ils apprirent la mort du chef d'orchestre, ils étaient ensemble : « un des membres dit alors : « maintenant que cet homme est mort, j'aimerais changer de métier », et tous lui donnèrent raison
^Thärichen, Werner. Furtwängler ou Karajan. Arles: B. Coutaz, coll. 1990: 26. ISBN 2-87712-043-0. Werner Thärichen raconta que les musiciens de l'orchestre de Berlin avaient tout le temps d'observer leur chef d'orchestre lorsqu'ils partaient en voyage en bateau. Il passait des heures sur le pont, « il regardait au loin ; son visage avait l'expression d'un jeune homme amoureux tandis que ses mains et surtout ses doigts dessinaient dans l'air les lignes d'une partition comme les contours du corps de la femme bien-aimée. Quelle pouvait être l'origine de son bonheur et de son émoi ? Le thème d'une symphonie, d'un opéra ? Peut-être rêvait-il à sa propre musique? »
^Second coming. The Guardian. [2021-05-29]. (原始内容存档于2021-06-30). The most influential and important orchestral conductor of the recorded era
^David Denby. Ten Perfect Orchestral Recordings. The New Yorker. May 1, 2012 [2021-05-29]. (原始内容存档于2019-03-27). Wilhelm Furtwängler is widely considered the one of the greatest—if not the very greatest—conductors of the twentieth century
^Patrick Szersnovicz,. Le Monde de la musique. 2004, (décembre 2004): 67. =« Maybe the greatest conductor in history » 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^"Why was Wilhelm Furtwängler the greatest conductor in history?" Critic Joachim Kaiser, course in German available on the web site of the Süddeutsche Zeitung newspaper
^Von Stefan Dosch. Als mitten im Weltkrieg große Musik entstand.. Augsburger Allgemeine. Retrieved 7 May 2019. [2021-05-29]. (原始内容存档于2019-05-07). Many saw and see him as the greatest conductor of the 20th century请检查|date=中的日期值 (帮助)
^Giovanni Giammarino. "La tradizione di Furtwängler".. HUFFPOST. Retrieved 12 April 2021. [2021-05-29]. (原始内容存档于2021-04-12). "probably the greatest conductor of all time" ("probabilmente è il più grande direttore d'orchestra di tutti i tempi")请检查|date=中的日期值 (帮助)
^Frisch, Walter. Brahms: The Four Symphonies.. Yale University Press. 2003: pp. 183–185. ISBN 978-0-300-09965-2. 引文格式1维护:冗余文本 (link)
^ 147.0147.1Galo, Gary A.,. Review of The Furtwängler Record by John Ardoin (December 1995). : 12.
^Strasser, Otto. CD Jubilé de l'Orchestre Philharmonique de Vienne 435 324-2. DG. 1991: 20.
^L'art de la direction d'orchestre, documentaire de Stephen Wright et Gérald Caillat, ARTE France, France, 200
^ 150.0150.1150.2150.3DVD The Art of Conducting : Great Conductors of the Past, Elektra/Wea, 2002.
^Cairns, David. CD Symphonies 5e et 7e de Beethoven 427 775-2. DG. 1989: 16. « En écoutant ses interprétations, on est frappé par la clarté de texture qu'il obtient au cœur d'une intensité émotionnelle toute romantique, et de la splendeur des tutti d'orchestre. Les cordes sont exceptionnelles par la richesse et la profondeur de leur sonorité, gorgée de vibrato »
^Christian Merlin. « Le rapport au chef — À quoi sert le chef d'orchestre ». Au cœur de l'orchestre: 398-400. « Il suffit d'écouter Maurice Jarre évoquer son expérience de timbalier des Concerts Colonne, jouant la 5e de Beethoven sous la direction de Furtwängler. Inquiet, il alla voir le maître avant la répétition pour lui demander où il voulait qu'il commence le crescendo de la transition vers le finale. Furtwängler lui répondit : « Contentez-vous de me regarder. » Jarre se sentait de moins en moins assuré en voyant que Furtwängler ne le gratifiait pas d'un seul regard. Mais lorsque arriva la fameuse transition, le chef allemand planta ses yeux dans ceux du timbalier et le fixa sans discontinuer jusqu'au sommet du crescendo. Hypnotisé, Maurice Jarre joua le plus faramineux roulement de timbales de toute sa carrière de percussionniste »
^Wilhelm Furtwängler, CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093, Tahra, 2004, p. 7.
^Alexandre Pham, Les Dossiers de ResMusica : Soirée Wilhelm Furtwängler, 17 décembre 2004.
^Friedrich Schnapp, CD Furtwängler Hambourg 921/922, SWF, 1992, p. 46.
^« Les Berliner Philharmoniker avaient une dévotion pour Wilhelm Furtwängler, mais étaient obligés de reconnaître qu'il était impossible, en suivant sa baguette, de savoir où attaquer. Certains disaient compter jusqu'à treize une fois qu'il avait mis le pied sur le podium, d'autres attendre que la baguette soit à la hauteur du bouton de son habit. [...] De ces boutades, on peut tirer plusieurs conclusions. D'abord, pour Furtwängler comme pour Koussevizky, ce flou dans la battue n'était pas, ou pas seulement une lacune technique, mais une volonté expressive : ils ne voulaient pas une attaque trop franche, mais un son enveloppé, qui aurait déjà commencé avant l'attaque. Un départ lancé et non un départ arrêté, pour emprunter une image à la course à pied ». Christian Merlin, Au cœur de l'orchestre, « Le rapport au chef — À quoi sert le chef d'orchestre », p. 398.
^The difference is sometimes mis-characterized by the terms "objective" and "subjective", but Furtwängler's tempo inflections were often planned and reflected his studies with the harmonic theorist Heinrich Schenker from 1920 to 1935.
^Sergiu Celibidache, CD Wilhelm Furtwängler in Memoriam FURT 1090–1093, Tahra, 2004, p. 57.
^Schönberg, Harold. The great conductors. Simon and Schuster. 1967.
^Galo, Gary A.,. Review of The Furtwängler Record by John Ardoin (December 1995). : 18.
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^Beethoven, CD Furtwängler, Beethoven's Choral Symphony, Tahra FURT 1101–1104, p. 28.
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^Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, December 2004, p. 62–67.
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^Von Stefan Dosch. Als mitten im Weltkrieg große Musik entstand. [2021-07-04]. (原始内容存档于2021-07-11) (德语). Beaucoup l'ont considéré et le considèrent encore comme le plus grand chef d'orchestre du xxe siècle.
^Wilhelm Furtwängler le géant, enregistrements radio à Berlin 1939-1945. [2021-05-29]. (原始内容存档于2021-06-03). « un artiste considéré fréquemment comme le plus important chef d’orchestre de l’histoire de la phonographie, voire de tous les temps ».« Wilhelm Furtwängler le géant, enregistrements radio à Berlin 1939-1945, ResMusica, Maciej Chiżyński, 23 Mai 2019. »
^Menuhin, Yehudi. La légende du violon. Flammarion. 2009: 242.
^« C'est à mon sens le plus authentique, le plus pénétrant, et pour dire toute ma pensée, le plus grand interprète des classiques, dans ce dernier demi-siècle ». Citation d'Ernest Ansermet à propos de Furtwängler. Jean-Jacques Langendorf, , Presses polytechniques et universitaires romandes, 2004, p. 70.
^ 187.0187.1(de) Leins Hermann, Diener der Musik, herausgegeben von Martin Müller und Wofgang Mertz, Rainer Wunderlich Verlag, 1965, p. 180-187.
^« Selon Friedelind Wagner, cette Pathétique de 1938 par Furtwängler avait impressionné Toscanini à tel point que ce dernier, lors d'une journée mémorable dans sa maison de Riverdale, ne cessa de passer et repasser cet enregistrement à ses invités, en commentant avec enthousiasme tous ses points réussis ». Sami Habra, CD Furtwängler « revisité », FURT 1099, Tahra, 2005, p. 4.
^« Je me souviens que, alors, que j'étais Generalmusidirektor à Aix la Chapelle, un ami m'avait invité à un concert de Furtwängler à Cologne. La quatrième de Robert Schumann qui m'était alors inconnue, par l'interprétation de Furtwängler, m'a ouvert un nouveau monde. Je fus profondément impressionné. Afin de ne pas détruire l'impression que ce concert m'avait donné, je ne suis pas resté et suis rentré à la maison à Aix la Chapelle. L'impression que me fit la quatrième de Robert Schumann fut réellement incroyable et je me souviens très bien de la transition du troisième au quatrième mouvement, qui fut vraiment grandiose », dans Herbert von Karajan, CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093, Tahra, 2004, p. 6.
^« Cette interprétation nous rappelle que Furtwängler était parfaitement capable de mener un mouvement de bout en bout sur une pulsation ne variant pas », dans David Cairns, CD Symphonies 5e et 7e de Beethoven 427 775-2, DG, 1989, p. 16.
^Harry Halbreich, CD Wilhelm Furtwängler Beethoven Eroica FURT 1031, Tahra, 1998, p. 6.
^« Toute ma vie, je me suis considéré comme un compositeur qui dirige mais jamais comme un chef qui compose », dans une lettre à Ludwig Curtius, reprise dans (de) Ludwig Curtius, Deutsche und Antike Welt, Lebenserinnerungen, DVA, 1950, p. 43.
^ 201.0201.1Gefen, Gérard. Furtwängler, Une biographie par le disque. 1986: 53.
^CD Furtwängler, Beethoven's Choral Symphony, Tahra FURT 1101–1104, p. 19.
^Patrick Szersnovicz,. Le Monde de la musique. 2004, (décembre 2004): 65. 引文格式1维护:无标题期刊 (link)
^« La faculté la plus mystérieuse de Furtwängler est celle de lier les différentes parties d'une œuvre, d'assembler leurs éléments dans un même souffle. Il est le maître de la transition qui, chez lui, n'est jamais une fin en soi. Ses transitions ne sont plus une reprise glissée entre deux idées, mais les lieux d'une métamorphose ». Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, décembre 2004, p. 64.
^« La troisième et la quatrième symphonies de Brahms sont, elles, des versions princeps [...] Furtwängler est illuminé d'inspiration de la première à l'ultime mesure de la troisième symphonie, dont il rend le souffle épique sans négliger les passages intimistes. Le ton fantastique donné au premier mouvement, la douceur ineffable réservée aux deux mouvements médians, l'allegro final à l'entrée titanesque, s'achevant sur un poudroiement lumineux de demi-teintes, tout cela révèle l'abîme dans ce qui demeure, conjointement à la quatrième symphonie de Schumann, à la neuvième de Schubert, à la neuvième de Bruckner et à trois ou quatre Beethoven, le plus extraordinaire témoignage de l'art de Furtwängler, de sa maîtrise inouïe des transitions, qui furent tellement singulières et révélatrices parce que fait extrêmement rare, elles n'étaient jamais une fin en soi. Dans l'ultime salut aux grandes formes qu'est la quatrième symphonie, Furtwängler fond les structures les plus savantes dans une sombre vision, follement intense parfois (développement du premier mouvement, variations du finale). Ses changements de tempo, plutôt abrupts mais jamais arbitraires, témoignent d'une force rythmique exceptionnelle ». Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, février 1996, p. 77.
^« En écoutant ses interprétations, on est frappé par la clarté de texture qu'il obtient au cœur d'une intensité émotionnelle toute romantique, et de la splendeur des tutti d'orchestre. Les cordes sont exceptionnelles par la richesse et la profondeur de leur sonorité, gorgée de vibrato », dans David Cairns, , DG, 1989, p. 16.
^David Cairns, CD Symphonies 5e et 7e de Beethoven 427 775-2, DG, 1989, p. 16.
^ 212.0212.1Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, décembre 2004, p. 65.
^Paul Kletzi, CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093, Tahra, 2004, p. 7
^André Tubeuf, CD Bach Matthäus-Passion 1954, EMI, 1995, p. 3.
^Yehudi Menuhin, « La légende du violon », Flammarion, 2009, p. 244
^Paul Kletzi, CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093, Tahra, 2004, p. 7.
^Sergiu Celibidache, CD Wilhelm Furtwängler In Memoriam FURT 1090-1093, Tahra, 2004, p. 8
^Galo, Gary A.,. Review of The Furtwängler Record by John Ardoin (December 1995). 1994: 35.
^« Comme l'a écrit Alfred Brendel, si Furtwängler n'avait pas existé, il eût fallu l'inventer, c'est-à-dire inventer l'interprète sous la direction duquel un morceau de musique devient un « être vivant » ». Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, décembre 2004, p. 62
^« Avec Wilhelm Furtwängler, la forme est vivante, douée d'une respiration propre ». Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, décembre 2004, p. 119.
^Dietrich Fischer-Dieskau,, Jupiter und ich. Begegnungen mit Furtwängler. Berlin University Press. 2009: 35. ISBN 978-3940432667.
^« Revivre la naissance de l'œuvre, ouvrir celle-ci à la compréhension universelle ont été les secrets du plus grand chef, sans doute, de l'Histoire ». Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique, décembre 2004, p. 62
^Karla Höcker, CD Haydn Symphonie no 88 427 404-1, DG, p. 10
^Klaus Geitel, L'orchestre des rites et des dieux, vol. 99, Autrement, série mutations, 1994, p. 60.
^« Arrivés à l'hôtel, il fallait s'inscrire à la réception. Furtwängler faisait de même et marquait « musicien » dans la rubrique « profession ». Lorsque les membres de l'orchestre lui demandaient pourquoi il n'y inscrivait pas un de ses titres, il répondait : « Je suis musicien et je n'aimerais pas être autre chose ». Ce n'était pas de la fausse modestie [...] Il était musicien - simplement », p. 27.
^« Le premier mouvement est exceptionnellement large dans la version Furtwängler-Bayreuth 1951, avec des modifications de tempo qui renversent les traditions en accentuant encore davantage l'aspect d'attente, de suspens [...] L'adagio, pris dans un tempo très lent, est phrasé avec une profondeur, un lyrisme véritablement inouïs. La divine frénésie du finale; sa gradation conclusive illustrent une conception précise : pour Furtwängler la Neuvième est surtout une symphonie « à finale » [...] Cette interprétation témoigne d'un engagement spirituel presque écrasant », p. 126.
^Félix Matus-Echaiz, « Furtwängler, interprète de Bruckner », dans , 1996.
^Cet enregistrement (Berlin 1942) a été choisi par Simon Rattlepour figurer dans la discothèque idéale du magazine Diapason. « Si il existe un enregistrement qui me donne une idée de ce que Beethoven ressentait au plus profond de son âme, c'est la no 9 par Furtwängler à Berlin en 1942. Ce qui résonne là, au plus fort de la guerre, ne peut se réduire à une interprétation au sens habituel, c'est une expérience, c'est le cri d'un musicien au cœur de la barbarie [...] Ce concert nous rappelle aussi que Beethoven créait avec la Neuvième une œuvre absolument hors normes [...] La grande transition est plus noir que dans vos pires cauchemars. Le mouvement lent tient du miracle par sa façon d'unir les contraires dans un geste mystérieux où tout flotte : la musique semble se construire dans l'instant, comme au moment où Beethoven inventait l'œuvre sur sa table de travail. Le finale ? Un seul mot peut en rendre vaguement compte : hystérie. Il nous serait impossible d'aller aussi loin de nos jours, cette interprétation prend son sens dans son époque. Avons nous besoin de connaître ses circonstances pour la comprendre ? Savoir qui était dans la salle nous dérange profondément, mais la musique suffit à ressentir le malaise que Furtwängler installe. Tout auditeur éprouvera le degré paroxitique de violence, de grandeur et de terreur vers lequel il porte ses musiciens. Quel orchestre d'ailleurs, où chacun réagit instantanément à ses rubatos inouïs sans jamais perdre le nord ! Tous le mélomanes doivent entendre ce document... ». Simon Rattle, , mars 2015, p. 74.