Événement (espace-temps), dans le cadre de la théorie de la relativité, un point de l’espace-temps (en sciences, il s’agit d’un changement d’état ou de contexte, lié à une modification substantielle de la valeur d'un paramètre mesurable, dans un intervalle de temps bref à l'échelle de l'expérience) ;
Événement divergent, en uchronie (genre littéraire consistant à réécrire l’histoire par modification des événements), un point où l’histoire réelle et l’histoire uchronique divergent ;
Programmation événementielle, en informatique, une occurrence d'information sur laquelle un logiciel peut déclencher un traitement (par exemple, une action de l'utilisateur ou une information émise par un autre élément logiciel) ;
L'Événement, un journal quotidien français fondé par Victor Hugo ayant paru de 1848 à 1851 ;
L’Événement d’Hippolyte de Villemessant parut de 1865 à 1866, et dans lequel Émile Zola créa le célèbre courrier littéraire. Il cesse de paraitre le , pour se fondre avec Le Figaro dont Villemessant prend la direction ;
Dès la troisième édition de son dictionnaire (1740), l'Académie française indique l'orthographe événement. Cette incohérence orthographique est due à un manque momentané de matériel d'imprimerie. L'imprimeur du dictionnaire de 1740 de l'Académie française, n'ayant pas fait fondre assez de caractères "è", a dû parfois utiliser des caractères "é" en remplacement[1]. Lors de la septième édition (1878), l'Académie a rectifié l'accentuation de plusieurs mots pour suivre l'évolution phonétique de la langue : ainsi, collége et avénement ont été changés en collège et avènement. Toutefois, quelques mots, dont événement, n'ont pas été rectifiés, et cette orthographe est toujours utilisée au XXIe siècle[2].
Le Rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques préconise la régularisation de tels mots[3], et les dictionnaires, dès la fin du XXe siècle, encouragent l'orthographe évènement, quoique l'autre orthographe soit aussi mentionnée[4],[5],[6]. Toutefois ce rapport n'a jamais été entériné dans sa globalité par l'Académie française, bien au contraire. Celle-ci accepte toutefois la graphie évènement, mais estime que « la graphie ancienne événement n'est cependant pas considérée comme fautive, encore que rien ne la justifie encore »[2]. Les recommandations orthographiques de 1990, dont fait partie évènement, sont enseignées dans la plupart des pays de la francophonie, dont, notamment, la Suisse, la Belgique et le Canada, bien qu'en France et dans les pays francophones d'Afrique elles soient moins populaires[7].