Ses poèmes sont publiés par différents éditeurs successifs[4]. Elle fait entendre sa voix avec un « entêtement d'espérance » pour sauver la planète[4].
Jean-Luc Maxence juge son écriture originale, pleine de questions existentielles et de symbolisme, avec un fort tempérament[3]. Il cite en particulier les vers où elle souhaite ardemment « troquer l'amour contre la mort », et affirme « J'ai jeté une poignée de lumière / à la lumière / disparue », et « Les femmes montent les escaliers de l'amour / sans voir le cadran des ombres »[3]. J.-L. Maxence ajoute qu'elle apporte une « surprenante présence » en poésie[3].
Certains de ses poèmes figurent dans les anthologies comme Ce que disent les mots, de Pierre Maubé (2004)[5], Anthologie de la poésie mystique contemporaine, de Jean-Luc Maxence (1999)[6], Anthologie Seghers : L'année poétique 2008, de Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence et Florence Trocmé[7], Esprits poétiques - Dires d'elles (2010)[8], Nous, la multitude (2011)[9], Ouvrir le XXIe siècle (2013)[10].
Œuvres
Le Cri de l'aube, éditions P.J. Oswald, 1975.
La Défaillance des jours, éditions Caractères, 1976.
Miroirs, éditions Caractères, 1978.
Le Jeu de moi, éditions Caractères, 1985.
La Licorne du silence éditions Caractères 1987.
Rencontre occulte à mort perdue, éditions La Bartavelle, 1991.
Terre de mortes-lunes, éditions Table Rase, 1992.
La Nuit d'Électre, éditions La Bartavelle, 1996.
Ombres, désirs, éditions Jacques Brémond, 2000.
Dernier train avant le jour, éditions Le Dé bleu, 2001.
N'arrêtez pas la terre ici, préface de Stéphen Bertrand, Polder et Décharge, 2003 ; rééd. éditions Le Nouvel Athanor, 2007.
Non lieu provisoire, éditions Cadex, 2007.
Cela, fulguré, éditions Gros textes, 2007.
Un retour plus loin, éditions Jacques Brémond, 2007.
Rouge à l'âme, éditions Potentille, 2007.
Matin de l'arbre levant, éditions Le Nouvel Athanor 2014.
↑Jean-Luc Maxence, « Évelyne Morin », dans Anthologie de la poésie mystique contemporaine, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN2-85616-696-2), p. 393.
↑Nous, la multitude, anthologie poétique, éditions Le Temps des Cerises, 2011.
↑Ouvrir le XXIe siècle, 80 poètes québécois et français, Mœbius et Cahiers du sens, 2013.
Bibliographie
Jean-Luc Maxence, « Évelyne Morin », dans Anthologie de la poésie mystique française, Paris, Presses de la Renaissance, (ISBN2-85616-696-2), p. 239, 393.