En 1983, elle commence sa carrière comme conseillère, notamment à l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères, puis à Conakry en Guinée (1985-1991)[2] ; elle est de retour à Paris entre 1991 et 2001 puis quitte de nouveau le pays pour l'Institut français de coopération à Tunis en Tunisie (2001-2005) avant de s'envoler pour le Ghana (2005-2008), de nouveau à Paris entre 2008 et 2011, elle devient consule générale à Vancouver au Canada entre 2011 et 2013[2]. En , elle est nommée ambassadrice de France au Tchad[3], puis au Mali en . Le , elle est nommée préfète, administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises[4]. Cette « placardisation » pourrait avoir été obtenue par les militaires, avec lesquels elle était en conflit[5]. Elle quitte ses fonctions le [6].
Prises de position
Lors d'une conférence en , elle fait plusieurs déclarations sur les relations entre le Mali et la France, notamment sur le rôle des forces françaises de l'opération Barkhane ou l'absence d'exploitation pétrolière par la France dans le nord du pays[7].
Elle s'irrite ouvertement de la « concurrence » que lui opposent les officiers de l'armée française dans les relations avec les chefs d’État du Mali et du Niger. Ceux-ci auraient préséance sur les diplomates[5].