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Les étangs de Saint-Denis sont situés au nord-est[évasif] dans la région de Mons (Obourg), en Belgique. Le site comprend plusieurs petits étangs bordés par l'Obrecheuil, une aulnaie eutrophe et une prairie humide. Le terme «brocqueroie» désignait une bande forestière qui couvrait la rive droite de la Haine au nord de Mons. C'est un endroit apprécié des pêcheurs, des chasseurs et des promeneurs. Des circuits de marche y sont organisés et libre d’accès.
Description
Une dizaine d'étangs sont aménagés le long de l'Obrecheuil, affluent de la rive droite de la Haine, à 2 km environ à l'est du SHAPE. Le site est très boisé : toute la rive droite et la rive gauche jusqu'à la maison forestière. En aval de la maison forestière, des prairies pâturées s'étendent sur la rive gauche.
Du nord au sud, c'est-à-dire d'amont en aval, on rencontre :
Trois étangs de pêche, aux abords d'un ancien moulin et d'une station de pompage. Des emplacements de pêche y sont installés. Aux abords du moulin se trouvent des cressonnières à l'abandon.
Histoire
Les cartes et documents historiques datant du XVIe siècle les désignent comme des viviers. L’on sait que ceux-ci étaient utilisés pour des activités de pisciculture. Le vivier principal s’appuie sur un puissant barrage qui coupe la vallée au point le plus serré de son développement. Ce barrage crée la vaste retenue d’eau du grand vivier. C’est celui qui assure au moulin un fonctionnement optimal.
Un courant d’eau est créé pour exploiter l’énergie hydraulique par les Tiberghien pour la filature. Le même canal est toujours exploité pour assurer l’alimentation du chapelet d’étangs qui occupe la plus grande partie du fond de la vallée entre Casteau et Saint-Denis.
Site de Grand Intérêt Biologique
D’une surface de 35,86 ha, ils s’étirent sur la zone du village de Saint-Denis (30,51 ha) et celui de Thieusies (5,35 ha). Les étangs sont repris dans la zone géographique de Mons-Soignies. Ils se situent dans la région naturelle limoneuse hennuyère et sont classés Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB) par la région wallonne[1]. Les étangs sont une zone favorable à l’éducation de la nature par la nature: Géologie, hydrographie, botanique,entomologie et ornithologie. Le site est d’un intérêt ornithologique particulier car il est un lieu d'hivernage et de nidification de nombreux oiseaux.
Géologie
La chaîne d'étangs repose sur des alluvions modernes de vallée et est environnée de collines établies sur phtanites et schistes du Houiller (H1a)[2].
Lieux et monuments aux abords
Les étangs de Saint-Denis font partie d’un site classé qui comprend l’église Saint-Denis et abords, classée comme site le 01 février 1977; L’Ancienne abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie, classée comme monument le 6 avril 1981; Le Moulin à eau de l'abbaye de Saint-Denis, pont-barrage, cascade et plan d'eau, classés comme site le 16 août 1978 et le .
Voir aussi
Bibliographie
BAELE J.-M., Mode de formation de la roche silicifiée à bactérie fossiles du crétacé supérieur du Bassin de Mons (microbialite de Saint-Denis) dans Académie Royale de Belgique, Mémoires de la Classe des Sciences, in-4°, 3e série, XII, 2010, 133p.
BALEINE J.C. – VAN BELLE P., La “meulière” de Saint-Denis. Le Turonien de la région de Mons, Cercle géologique du Hainaut, 1992, 3p.
Gérard Bavay, « Saint-Denis en Brocqueroie », dans Hainaut, terre d’industrie, Mons, 1983, pp. 40-42
Gérard Bavay, « Le projet monastique et l’aménagement de l’environnement. Le cas de l’abbaye de Saint-Denis », dans Un passé pour 10 millions de Belges, Bibliocassette no 4, éd. Artis-Historia, 1983, fiche no 194
Gérard Bavay, « La filature de coton de l'abbaye de Saint-Denis en Brocqueroie », dans le patrimoine industriel de Wallonie, Lièges, 1994, pp. 306-309
Ursmer Berlière, Monasticon belge, t. 1, Province de Namur et de Hainaut, Abbaye de Maredsous, 1890-1897
BUXANT, F., 1954, Compte-rendu de l'herborisation générale des 13 et 14 juin 1953 en territoire belge., Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique, 86: 239-245.
CLERFAYT, B., Le contrat de société de la compagnie de Saint-Denis, Obourg, Havré en 1784 dans Annales de la Société archéologique de Mons, 72, 1986, pp. 47-64.
Léopold Devillers, Description analytique des circulaires et chartiers ... utiles à l'histoire du Hainaut, dans Annales du cercle archéologique de Mons, t. 10, 1870, pp. 101-249
Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes belges, Bruxelles, Éditions Bieleveld, 1924 (tome II, p. 997).
KERVYN, T., BAUGNEE, J.-Y., PATERNOSTER, T., GODEAU, J.-F., FIEVET, V. et VERCOUTERE, B., 2004, Vertigo moulinsiana, un gastéropode méconnu en Région wallonne., Parcs et Réserves, 59 (4): 33-39.
LAMBERT, A., 1994, Inventaire des sites classés d'intérêt biologique de la province de Hainaut.
LECLERCQ, F., Les derniers temps de l'abbaye de Saint-Denis en Brocqueroie, dans Mémoire et publications de la société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, t. 73, Mons, 1959, pp. 9-38
Jules Monoyer, Mémoire sur l'origine et le développement de l'industrie houillère dans le bassin du centre, Mons, Imp. Hector Manceaux, 1874, 130p.
Philippe Vandermaelen, Dictionnaire géographique de la Province de Hainaut, Établissement géographique, Bruxelles, 1833, p. 372
↑BAELE J.-M., Mode de formation de la roche silicifiée à bactérie fossiles du crétacé supérieur du Bassin de Mons (microbialite de Saint-Denis), Bruxelles, Académie Royale de Belgique,, , 133 p.
