Avec Ricardo Ycaza puis les arrivées de Raúl Viver et d'Andrés Gómez, l'Équateur change de dimension et parvient à se faire une place dans le Groupe Mondial en 1984 après avoir triomphé du Canada et du Brésil. En 1985, ils accèdent en quart de finale après avoir battu l'Argentine de José Luis Clerc et Martín Jaite à Buenos Aires[2]. Ils reçoivent la Tchécoslovaquie d'Ivan Lendl à Guayaquil mais Gómez se blesse dès le premier match entraînant une élimination rapide de l'équipe. En 1986, Gómez s'illustre en remportant ses deux matchs contre les américains Jimmy Arias (7-5, 4-6, 4-6, 9-7, 6-4) et Aaron Krickstein (3-6, 7-5, 6-1, 6-4) mais le pays s'incline finalement 3 à 2[3].
L'Équateur est rétrogradé en zone américaine en 1987 puis en deuxième division continentale en 1990 conduisant à un passage vers une nouvelle génération de joueurs dont les principaux représentants sont Pablo Campana et Luis Morejón. Andrés Gómez reprend du service dans l'équipe et accompagne notamment son neveu Nicolás Lapentti qui fait ses débuts en 1993. Le duo, assisté de Morejón dispute à trois reprises les barrages du Groupe Mondial en 1998, 1999 et 2000, année où il bat la Grande-Bretagne grâce au concours du petit frère Giovanni, âgé de seulement 17 ans. En 2001, ils s'inclinent contre l'Australie sur le gazon de Perth malgré le gain du double[4]. Les deux frères forment alors une équipe solide pendant une dizaine d'années marquée par une participation aux barrages du Groupe Mondial en 2003 et 2005, et une qualification en 2009 après une victoire face au Brésil.