Au sortir de la guerre, l'équipe se retrouve amoindrie. En 1948, lors des Jeux olympiques de Londres, José Beyaert remporte la médaille d'or sur l'épreuve de course en ligne. L'année suivante sera marquée par le retour de René Vietto, non plus en tant que coureur mais cette fois-ci en tant que directeur sportif. Il s'ensuit des victoires prestigieuses notamment en 1950 avec le Critérium du Dauphiné libéré puis un doublé un an plus tard sur cette même course avant le départ prématuré de René Vietto.
De 1952 à 1955 l'équipe sera dans le creux de la vague avant de reprendre son élan à partir de 1956 grâce à l'arrivée d'un jeune prodige du cyclisme français, Jacques Anquetil et celle du champion de France, André Darrigade. C'est cette année qu'Anquetil battra le record de l'heure puis l'année d'après son premier Tour de France. En 1958 sur piste, Michel Rousseau remporte la médaille d'or de vitesse sur piste aux Jeux de Melbourne. L'année d'après, André Darrigade devient champion du monde, trois ans avant Jean Stablinski. On pourrait également parler des deux maillots verts obtenus par Jean Graczyk sur les Tours de France de 1958 et 1960.
La dernière année d'Helyett sera marquée par un changement iconique pour la première fois de sa longue existence. Le maillot traditionnellement vert est remplacé par un maillot rouge et blanc. C'est cette année que la marque à la miss sera la plus prolifique, ce sera d'ailleurs paradoxalement la dernière saison de l'équipe qui sera reprise par Campagnolo et Gitane.
↑À partir de 1930, Le Tour se dispute par équipes nationales et non plus par équipes de marque.
↑Ne prend part officiellement à aucune compétition, mais fournit boyaux et maillots aux coureurs qui s'engagent à titre individuel source : « Le Petit Parisien » du 29 mars 1940 sur Gallica.
Références
↑Grégory Couturier, Helyett : Dans le progrès, toujours en tête, , 176 p. (ISBN978-2-9560495-0-0), p. 23