Équipe cycliste Helyett

Helyett
Piet van Est et Jacques Anquetil arborant les couleurs de l'équipe, Tour de France 1961.
Informations
Statut
Équipe pro (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Discipline
Pays
Création
Disparition
Saisons
30Voir et modifier les données sur Wikidata
Marque de cycles
Helyett
Encadrement
Directeur sportif
Sauvage (avant 1933)
André Trialoux (1934-1943)
Raimbault (à partir de 1944)
Paul Wiegant (1956-1961)
Dénominations
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Helyett-Hutchinson
Helyett-Splendor-Hutchinson
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Helyett-Hutchinson
Helyett
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Helyett-Hutchinson
Helyett
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Helyett-Hutchinson
Helyett
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Helyett-Hutchinson
Helyett-Potin-Hutchinson
Helyett-Potin
Helyett-Leroux-Hutchinson
Helyett-Remington
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Helyett-Leroux-Fynsec-Hutchinson-A.C.B.B.
Helyett-Fynsec-Hutchinson

L'équipe cycliste Helyett, maillot vert à bande blanche, est une équipe cycliste française de cyclisme professionnel sur route, active entre 1932 et 1961, sponsorisée par Helyett, une entreprise française de construction de bicyclettes basée à Sully-sur-Loire, dans le Loiret.

Histoire

Bien que marquée par plusieurs victoires sur cycles Helyett, notamment grâce à Victor Linart sur piste, l'équipe cycliste professionnelle ne voit le jour qu'en 1932[1]. C'est dans un premier temps André Trialoux qui est engagé comme directeur sportif de l'équipe. Les premières victoires se font grâce à René Vietto une première fois en remportant le Paris-Nice de 1935 puis en 1939 lorsqu'il porte pour la première fois le maillot jaune lors du Tour de France. Autre victoires prestigieuses, en 1937, celle d'Adolf Braeckeveldt qui arrache la tête du classement général sur le Tour de Belgique ainsi que sur la Flèche wallonne mais également John Braspennincx qui remporte la course en ligne du championnat des Pays-Bas sur route. La saison suivante, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, François Neuville remporte à son tour le Tour de Belgique avant Joseph Somers l'année suivante. Absente depuis deux saisons à cause de la guerre, la course Liège-Bastogne-Liège sera remporté grâce à Richard Depoorter en 1943.

Au sortir de la guerre, l'équipe se retrouve amoindrie. En 1948, lors des Jeux olympiques de Londres, José Beyaert remporte la médaille d'or sur l'épreuve de course en ligne. L'année suivante sera marquée par le retour de René Vietto, non plus en tant que coureur mais cette fois-ci en tant que directeur sportif. Il s'ensuit des victoires prestigieuses notamment en 1950 avec le Critérium du Dauphiné libéré puis un doublé un an plus tard sur cette même course avant le départ prématuré de René Vietto.

De 1952 à 1955 l'équipe sera dans le creux de la vague avant de reprendre son élan à partir de 1956 grâce à l'arrivée d'un jeune prodige du cyclisme français, Jacques Anquetil et celle du champion de France, André Darrigade. C'est cette année qu'Anquetil battra le record de l'heure puis l'année d'après son premier Tour de France. En 1958 sur piste, Michel Rousseau remporte la médaille d'or de vitesse sur piste aux Jeux de Melbourne. L'année d'après, André Darrigade devient champion du monde, trois ans avant Jean Stablinski. On pourrait également parler des deux maillots verts obtenus par Jean Graczyk sur les Tours de France de 1958 et 1960.

La dernière année d'Helyett sera marquée par un changement iconique pour la première fois de sa longue existence. Le maillot traditionnellement vert est remplacé par un maillot rouge et blanc. C'est cette année que la marque à la miss sera la plus prolifique, ce sera d'ailleurs paradoxalement la dernière saison de l'équipe qui sera reprise par Campagnolo et Gitane.

Principaux résultats

Cyclisme sur piste

Compétitions internationales

autres compétitions

Cyclisme sur route

Compétitions internationales

Classiques

Courses par étapes

Bilan sur les grands tours

Championnats nationaux

Maillot tricolore Championnats de France de cyclisme sur route 1960 : Jean Stablinski

Historique du maillot

Effectifs

Avant 1939

Après 1939

Notes et références

Notes

  1. À partir de 1930, Le Tour se dispute par équipes nationales et non plus par équipes de marque.
  2. Ne prend part officiellement à aucune compétition, mais fournit boyaux et maillots aux coureurs qui s'engagent à titre individuel source : « Le Petit Parisien » du 29 mars 1940 sur Gallica.

Références

  1. Grégory Couturier, Helyett : Dans le progrès, toujours en tête, , 176 p. (ISBN 978-2-9560495-0-0), p. 23
  2. [1]

Liens externes