Il se consacre notamment à l'étude de la tuberculose. Il postule que la syphilis favorise la survenue de la tuberculose chez le même patient et que la tuberculose du père prépare l'infection tuberculeuse du fils[3].
À partir de 1926, il participe aux missions médicales universitaires françaises en Roumanie. Il se rend plusieurs fois sur place, visitant les hôpitaux, nouant des contacts avec les praticiens du pays et facilitant l'accueil d'étudiants roumains en France[4].
Prises de position politiques
En juillet 1940, après l'armistice, il déplore que le gouvernement de la France ait été dirigé par des élus et non par les élites ; il développe cette idée en 1942 dans un livre intitulé La Formation intellectuelle et morale des élites[2].
Œuvres et publications
Études cliniques sur la tuberculose (1908-1920) : avec un appendice sur les mesures de préservation sociale, contre la tuberculose (2e édition), Paris, A. Malloine et fils, , 703 p. (lire en ligne).
En collaboration
Lemoine Georges, Rathery Francis, Sergent Émile, Ribadeau-Dumas Louis, Babonneix Louis, Traité de pathologie médicale et de thérapeutique appliquée. Tome XXVII Hygiène et Régimes, Paris, N. Maloine, 1921, 590 p.
Récompenses et distinctions
Émile Sergent a été distingué par plusieurs pays[5] :
↑ abc et dJ. Castaigne. Le Professeur Sergent et les élites médicales. Revue des Deux Mondes. Lire en ligne
↑Alfred Mirande. Syphilis and Tuberculosis - The work of Emile Sergent: Médecin de l'hôpital de la Charité ; Membre de l'académie de Médecine. Tubercle 1919 ; 1 (1) : 105-14. Lire en ligne
↑Dana Baran. Émile Sergent et les missions médicales universitaires françaises en Roumanie. Recherches sur l'identité, la vocation et l'éducation médicale, 28 décembre 2016. Lire en ligne