Fils de Charles-Émile Hermès et de sa femme Aline Fanny Le Pavec, il est, en tant que président de la société Hermès, à l'origine du développement de la marque en dehors de l'univers équestre et de l'introduction de la fermeture Éclair en France.
Avant de devenir l'unique propriétaire de la maison Hermès en 1919, il commence comme employé de son père en 1886. En 1903, il est chef de la maison Hermès Frères[2] aux côtés de son frère Paul Émile Adolphe.
Il est commissaire de la section équestre de l'Exposition universelle de 1900 de Paris[3] et s'implique à divers degrés dans les expositions universelles du début du siècle au titre de la section française, comme membre de jury, secrétaire-trésorier ou attributaire de grand prix ou hors concours.
En 1923, il apparaît domicilié 16, place de Laborde (renommée 12 place Henri-Bergson en 1946), dans un immeuble qu'il ne quitte pas jusqu'à sa mort.
Le photographe Roger Schall le montre devant une devanture de l'un des magasins à l'enseigne Hermès en 1939[4].
Le musée Hermès[5] est installé dans son cabinet de travail devenu cabinet de curiosités dans lequel il conservait entre autres un dessin d'Alfred de Dreux dont est issu le logo contemporain de la marque Hermès.
Famille
Il épouse le à Paris 12e, Julie Hollande[2] (22 octobre 1878-1961), fille de Jules Hubert Hollande et d'Augustine Julie Charlotte Amélie Kriegelstein. Ils ont quatre filles[3] :
Yvonne Hermès (-30 mars 1996), mariée avec Francis Puech; ils ont quatre filles et deux fils (Bertrand et Nicolas Puech) ;
Jacqueline Hermès (1903-1970), mariée le avec Robert Dumas (-1978), fils de Frédéric Charles Dumas (1848-1933) et Marthe Casalis (1859-1947); ils ont cinq fils (dont Jean-Louis Dumas) et une fille ;
Simone Hermès (1905-1923) ;
Aline Georgette Hermès (8 décembre 1907-8 décembre 2006), mariée le avec le parfumeur Jean René Guerrand (1905-1993).
Au XXIe siècle, la famille Hermès est issue de ces trois banches : Dumas, Puech et Guerrand-Hermès.
Distinctions
En 1923, il choisit comme parrain Alfred Belvallette, constructeur de voitures hippomobiles, lors de la remise de ses insignes de chevalier de la Légion d'honneur[2].
Yann Kerlau, « Les fondateurs : Thierry (1801-1878), Charles-Émile (1831-1917) et Émile (1871-1951) », Cairn info, vol. Les dynasties du luxe - Perrin, , p. 293-304 (lire en ligne, consulté le ).